A |
|
Nb |
Dép. |
|
Page |
GMP |
ADELIS |
(2) |
56 |
Nom surtout porté dans le Morbihan.
Variantes : Adely, Adelys, ainsi qu'Adelisse (56, 35).
C'est un nom de personne germanique (Adalais),
en principe féminin, de sens identique à Alis (voir ci-après).
Alis, Alix
On rencontre fréquemment ce nom dans l'Ille-et-Vilaine.
Il est également présent dans les Pyrénées-Orientales.
Il s'agit d'un matronyme (nom transmis par la mère)
correspondant à un prénom féminin très en vogue au moyen âge.
C'est un nom de personne d'origine germanique,
Adalhaid, qui est a donné aussi la forme savante Adélaïde
(adal = noble + haid = lande).
|
27500
&
28800 |
GMM |
AGRON |
(1) |
89 |
Dagron
Le nom est surtout porté dans la Seine-et-Marne, on le rencontre
aussi dans l'Ouest (61, 72).
Il renvoie sans doute au mot "hagron", qui a désigné le
héron.
Soit le fils de celui qui s'appelle Agron ou Hagron,
soit celui qui est originaire d'un lieu-dit (le) Hagron,
par exemple le hameau d'Hagron à Saint-Cyr-en-Pail (53), ou
encore le village de Villers-Agron-Aiguizy (02), Villers-Hagron
au XVIe siècle.
|
44360 |
GPM |
AGUENIER |
(3) |
72 |
|
|
GMP |
ALBIN |
(2) |
56 |
Nom de baptême issu du latin Albinus, lui-même dérivé de
albus (= blanc). Il est très porté dans l'Ouest (44, 76
surtout).
Saint Aubin, né à Vannes et évêque d'Angers
au VIe siècle, fut l'un des principaux promoteurs du troisième
Concile d'Orléans, qui réforma l'Eglise franque avec une grande
fermeté. Variante : Aubain (17, 85). Diminutifs : Aubinais (44,
85), Aubinat (24, 64), Aubinaud (16, 85), Aubineau (85, 86, 49),
Aubinel (31), Aubinet (47). Matronyme : Aubine (61).
|
25300 |
GPM |
ALEXANDRE |
(1) |
08 |
Nom de personne d'origine grecque, Alexandros (alexein
= résister + andros = homme).
Patronyme fréquent en Normandie et en Picardie.
|
37800 |
GMM |
ALLAIS |
(1) |
89 |
Très répandu en Seine-Maritime, le nom est également fréquent
dans la Loire-Atlantique (autres départements : 27, 28).
C'est un ancien nom de personne féminin d'origine
germanique, Adalhaid (adal = noble + haid
= lande), dont la forme savante est Adélaïde.
Variante : Alais (59, 62).
|
42740 |
GMP |
ALLANO |
(4) |
56 |
Alan, Allan
Evêque de Quimper au VI° siècle.
Ce nom est souvent francisé en Alain, Allain.
Diminutifs : Alanou, allanou, Allano.
Variantes : Allenic, Allennou, Allenno.
Composés à demi-francisés : Alainmat, Allainmat "le bon
Alain").
La vogue des Alan, Alain, ... à partir du VII° siècle
s'explique en partie par le contact entre Alains et Bretons.
|
25500
&
26800 |
GPM |
ALLEAU |
(3) |
72 |
|
|
GMM |
AMBLARD |
(6) |
89 |
Patronyme fréquent dans le Puy-de-Dôme ainsi que dans le
Lot-et-Garonne.
C'est un nom de personne d'origine germanique,
Amalhard (amal = laborieux, zélé selon M.T. Morlet +
hard = dur).
Variante : Amblar.
|
47100
47130
&
48300 |
GPP |
ANCEAU |
(1) |
91 |
Anceaux
Surtout porté dans l'Aisne et la Marne, c'est
une forme vocalisée d'Ancel, variante ou hypocoristique du
prénom Anselme.
Variante : Anceau (45, 51).
Le même prénom est aussi
représenté par la forme Anceaume (02, 28, 61).
|
12500 |
GPP |
ANCEL |
(2) |
75 |
|
|
GPP
&
GMP |
ANDRÉ |
(1)
&
(1) |
55
&
56 |
André, Andreu, Andrieu, Andrieux
Le même nom dans ses versions française (ou
portugaise), catalane et occitane
(les formes Andrieu et Andrieux sont aussi présentes dans le
nord de la France).
L'un des douze apôtres.
Ce nom est d'origine grecque (Andros =
homme), latinisé en Andreas, et
signifie viril.
|
13610 |
GMM |
ARCHER |
(1) |
89 |
Le nom est surtout porté dans la Haute-Loire.
Variante : Archier (Ardèche et Provence
notamment).
C'est en principe le surnom d'un archer (celui qui
tire à l'arc), mais c'est aussi, et peut-être surtout, un
nom de personne germanique, variante
d'Alquier.
|
44350 |
GMM |
ARCIN |
(1) |
89 |
Porté dans les Vosges, également présent dans la Marne, semble
correspondre à l'ancien français "arsin" =
incendie, bois brûlé.
|
48130 |
GPP |
ARGAND |
(1) |
28 |
C'est dans la Loire-Atlantique que le nom est le plus répandu.
Il était également porté autrefois dans l'Eure-et-Loir.
Il s'agit d'un nom de personne germanique (Argant,
cité dans une liste d'hommes à Beaugency dans le polyptyque d'Irminon),
rencontré également sous les formes Algand, Argan, Argant.
On trouve en Corse la forme Arganti (Bastelica) et en Sicile
quelques Argante (nom rendu célèbre dans les comédies de
Molière).
|
12130 |
GMM |
ARREST |
(1) |
89 |
|
|
|
ASSELIN |
|
45 |
|
|
GPP |
AUBERT |
(4) |
77 |
Nom de personne d'origine germanique (adal
= noble + berht = brillant, célèbre), fréquent dans toute
la France.
C'est dans les Bouches-du-Rhône, dans les Vosges et en Normandie
qu'il est le plus répandu.
|
14600
14650 |
GPP |
AUBERY |
(1) |
75 |
|
|
GMM |
AUBRAT |
(2) |
89 |
Porté dans l'Yonne et l'Aube, le nom s'est d'abord écrit
Auberat (Bellechaume, 1609).
Il pourrait s'agir d'un diminutif d'Aubert, à
travers sa variante Auber (mais cette dernière est
surtout présente en Normandie).
Autre possibilité : diminutif d'Aubier (voir
ci-dessous).
Aubier
Le nom est surtout porté dans l'Indre.
Deux possibilités : soit un lieu où pousse le peuplier
blanc, soit un nom de personne d'origine germanique
(Albhari : alb = elfe + hari =
armée). Autres formes : Aubié (47, 62), Aubiez.
|
47200 |
GPP |
AUBRY |
(7) |
55 |
Nom de personne d'origine germanique, Albric
(alb = elfe + ric = puissant), rencontré surtout
en Lorraine (88, 54). Diminutifs : Aubriat, Aubriet (08),
Aubrion, Aubriot (52, 54, 55).
En composition : Aubry de la Noë, Aubry de Laborde, Aubry de
Maraumont, Aubry-André, Aubry-Lachainaye, Aubry-Lecomte.
Il existe un bienheureux Albric qui fut évêque d'Utrecht
à la fin du VIIIe siècle.
|
13000
13600
13610
13800 |
GMP |
AUDIC |
(1) |
56 |
Aot (L), Laot
Diminutifs : Audic,
Odic, Laudic; dérivé : Audigou (diminutif pluriel); [aod],
"grève, rivage", voire "falaise".
|
23100
&
23670 |
GMM |
AUDOUARD |
(1) |
89 |
Porté dans l'Ardèche, la Loire et les départements voisins,
également présent en Normandie et en Bretagne, c'est un nom de
personne germanique, Aldoardus (racines
ald = vieux et wardan = garder).
|
44400 |
GMP |
AUDRAN
ou
AUDREN |
(1)
&
(1) |
56 |
Audren de [alt],
"élevé", et [roen], "royal",
variantes : Audran,
Audrain, Audrin,
|
26480
&
25800 |
GMP |
AUFFRET |
(7) |
56 |
Nom de personne d'origine germanique, soit Adalfrid (adal =
noble + frid = paix), soit plutôt Altfrid (alt =
vieux),
comme le laissent penser les diverses mentions du cartulaire de
Redon.
C'est en Bretagne (22) que le nom est le plus répandu. Variantes
: Auffrais, Auffrait, Auffray, Auffrays, Auffred, Auffroy,
Aufray, Aufret, Aufroy.
On a parfois de tenter d'expliquer le nom par des racines celtes
: si le premier élément peut en effet correspondre à "alt" (=
ami, allié), le second est cependant plus obscur."
|
25200
&
25500
25570
&
28600 |
GMM |
AUGER |
(2) |
89 |
Augé, Auger
Nom de personne d'origine germanique, Adalgari
(adal = noble + gari = lance).
Le nom Augé est répandu dans le Languedoc.
Quant aux Auger, on les trouve notamment en
Poitou-Charentes et en Normandie.
Diminutifs : Augeraud, Augereau, Augeron (Vendée,
Poitou-Charentes), Augerot.
|
44800
44810 |
GPP |
AUSSENARD |
(2) |
45 |
Porté dans le Loiret et les départements voisins, notamment
l'Essonne, le nom s'est aussi écrit Auchenard, Hochenard,
Ossenard.
Sens incertain. Pourrait désigner, bien que ce ne soit pas
vraiment la région pour ce type de formation, le fils de
Senard (voir ci-dessous), à partir d'une forme "au
Senard".
Senard, Sénard
Nom de personne d'origine germanique, Sinhard
(sin = vieux + hard = dur) porté en
Normandie et en Picardie, ainsi qu'en Vendée.
Variantes : Senart (51), Sinard (84, 25).
|
12484 |
GPM |
AUSSUDRE |
(1) |
36 |
Porté dans l'Indre, également présent en Dordogne, désigne le
fils du cordonnier (latin "sutor")
ou de celui qui s'appelle Sudre ("au Sudre", formation
fréquente en Berry).
|
36300 |
GPP |
AVENARD |
(2) |
91 |
Nom porté dans la Loire-Atlantique et dans l'Ile-de-France.
Désigne un producteur d'avoine.
|
11200 |
|
|
|
|
|
|
B |
|
|
|
 |
|
GMM |
BAGUET |
(1) |
89 |
Le nom est surtout porté dans la Loire-Atlantique et la Vendée,
mais on le rencontre aussi dans l'Aube et les Vosges, ainsi que
dans divers autres départements. Selon M.-T. Morlet, c'est un
diminutif de Bague, nom de personne germanique
(Bago, racine "bag" = dispute, combat).
Attention cependant : "bague" est dans certaines régions une
variante de "bègue",
et il est également possible que "baguet"
soit une variante de "baquet" (bateau plat au Moyen Âge).
|
41300 |
GPP |
BAILLARD |
(2) |
91 |
Le nom est porté un peu partout dans la moitié nord de la
France, notamment en Normandie (76) et dans le
Nord-Pas-de-Calais. Il est également présent en Martinique.
On hésitera entre une variante de Bayard (voir ci-dessous) et un
surnom donné à celui qui bâille.
Variantes : Baillart,
Bailliard, Bailliart (59, 62).
Bayard
Bayard est un diminutif de Bay, surnom dont on pense qu'il
désignait un homme dont le poil (barbe et cheveux) était de la
même couleur que celle d'un cheval bai. On trouve surtout le nom
Bayard dans l'Allier et dans les départements voisins.
Variante : Bayart (59, 60, 62).
|
11140
12370 |
GMM |
BAILLOT |
(1) |
89 |
Sans doute diminutif de Bay (voir Bayard,
ci-après), le nom est notamment porté dans l'Yonne, en
Lorraine et dans la Vienne.
Autre sens possible : toponyme dérivé de l'ancien
français "baille" (= palissade,
fortification).
Bayard
Bayard est un diminutif de Bay, surnom dont on
pense qu'il désignait un homme dont le poil (barbe et
cheveux) était de la même couleur que celle d'un cheval bai.
|
|
GPP |
BAILLY |
(4) |
77 |
Correspond à la fonction de bailli, l'équivalent français de
Batlle.
C'est dans les départements du Cher et de la Haute-Saône que le
nom est le plus répandu.
|
14100
14120
14130 |
GPM |
BALLIERE |
(2) |
61 |
|
31000 |
GPP |
BALLOT |
(1) |
77 |
|
14660 |
|
BANNIER |
|
89 |
|
|
GPP |
BARANTON |
(1) |
78 |
Barenton
Surtout porté dans l'Aisne, le nom se rencontre aussi sous la
forme
Baranton
(28).
Il désigne celui qui est originaire de
Barenton,
nom de trois communes dans l'Aisne et d'une autre dans la
Manche.
A noter aussi des hameaux à Ancinnes (72) et à Malestroit (56).
Le sens du toponyme est incertain.
- Dauzat et Rostaing y voyaient un dérivé du nom de
personne latin Barus.
- Nègre pensait pour sa part à un dérivé du nom de
personne celtique Birrantus.
|
|
GPP |
BARBIER |
|
77 |
Nom de famille très fréquent correspondant au métier de
barbier (celui-ci s'occupait de la barbe, mais pratiquait aussi
la petite chirurgie). Le métier est attesté au XIIIe siècle.
|
|
GPP |
BARON |
(1)
&
(2) |
77
&
78 |
Titre de noblesse employé comme sobriquet pour désigner
une personne hautaine (ou encore celui qui était au
service d'un baron, qui détenait des terres appartenant à un
baron).
Le mot avait cependant un autre sens au Moyen Âge, et pouvait
désigner un homme, surtout considéré en tant que mari.
Le patronyme doit correspondre à ce second sens dans de
nombreux cas.
A noter enfin que Baron peut aussi être un patronyme
juif (forme contractée de Bar Aaron = le
fils d'Aaron).
Le nom de famille est très répandu en France, il est
particulièrement présent en Bretagne et dans le Nord.
|
14480
&
|
|
BARRAULT |
|
89 |
|
|
GPP |
BARRE |
(2) |
91 |
|
|
GPP |
BARRELIER |
(2) |
91 |
|
12310 |
GPP
&
GMM |
BARY
&
BARRY |
(6)
&
(3) |
28
&
89 |
Bary
Dans la France méridionale, le nom est une variante de Barry
(voir ci-dessous).
Cependant, c'est dans la Meurthe-et-Moselle qu'il est le plus
répandu, et je ne suis pas sûr qu'il puisse avoir le même sens.
Peut-être vaut-il mieux envisager une variante de Baril (voir
ci-après).
Il y a également des Bary en Belgique, où ils pourraient
désigner celui qui est originaire de Barry, localité du Hainaut.
Barry
Nom surtout porté dans le Gard et en Limousin. Désigne celui qui
habite le lieu-dit (le) Barri.
Sens du toponyme : le faubourg, le noyau d'habitation situé en
dehors de la ville fortifiée.
Baril
Assez courant, le nom est porté notamment en Loire-Atlantique et
en Seine-Maritime.
Plusieurs possibilités :
- soit une métaphore pour un homme petit et rondouillard,
- soit une métonymie pour un tonnelier ou un bon buveur.
Variante : Barril (38, 74).
Le patronyme est à l'origine de nombreux dérivés :
Barillat (74), Barillaud, Barrillaud (87), Barillaux (78),
Barillé (44, 85), Barilleau (41, 17, 72), Barillec (29, 56),
Bariller (49, 53, 72), Barillet (45, 28), Barilley (39),
Barillier (37, 78), Barilliet (45, 94), Barilliot (69), Barillon
(85), Barillou (17), Barilloux (69), Barilly (08, 62), Barrilier
(35), Barrillet (18,45), Barrillier (77), Barrilliet (45),
Barrilliez (10), Barrillio (56), Barrilliot (51, 52), Barrillon
(05, 69, 37), Barrillot (69, 78).
|
12100
12150
&
|
GMM |
BARTAULT |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
BARTHELEMY |
(3) |
55
88 |
Nom de baptême popularisé par l'un des apôtres du Christ, dont
le martyre aurait été particulièrement horrible, puisqu'il fut
écorché vif.
Vient de l'araméen Bar-Tolmaï (= fils de
Tolmaï, grand-père biblique d'Absalon). Formes voisines :
Barthélème (ou Barthélémé, Alsace), Barthélémi (Guyane, Var),
Barthélémie (82), Barthelemio (13).
|
|
GPP |
BASILLE |
(1) |
77 |
|
|
GPP |
BASSEVILLE |
(1) |
02 |
|
|
GPP |
BAU |
(2) |
02 |
Bau
Le nom se rencontre au moins dans trois régions différentes.
En Alsace, il devrait avoir le sens de "culture" et être
l'équivalent de Bauer (= paysan), même si le sens de
hutte ou terrier est également possible.
En Belgique et dans le nord de la France, ce devrait être
l'équivalent de Bavon (voir Bève).
Enfin, dans les régions méridionales, il a sans doute le sens de
rocher à pic, précipice (voir Labau).
À ne pas négliger non plus, çà et là, une variante de Baud
(voir ci-après), qui pourrait aussi être à l'origine des Baù de
Vénétie."
Baud
Nom de personne d'origine germanique, Bald (= audacieux)
que l'on trouve surtout en Haute-Savoie, mais aussi en Vendée et
dans le Vaucluse.
Bève, Beve
Nom surtout présent dans le Nord-Pas-de-Calais (également 77,
55). Il semble s'agir du cas-sujet de Bavon, nom de
baptême popularisé par saint Bavon, à qui est dédiée la
cathédrale de Gand : seigneur dans le pays de Liège, il mena
longtemps une vie dissolue. A la mort de sa femme, il rencontra
saint Amand qui le convertit et dont il devint le disciple et le
collaborateur. Il passa les trois dernières années de sa vie en
ermite, à côté du monastère Saint-Pierre que l’évêque saint
Amand venait de fonder dans un lieu désert appelé Ganda, qui fut
le berceau de la ville de Gand. Signification du patronyme :
peut-être une forme contractée de Baudouin (Baldwin).
|
|
GPM |
BAUDEZ |
(1) |
59 |
|
|
GPP |
BAUDISSON |
(2) |
55 |
|
|
GPP |
BAUDON |
(1) |
91 |
|
|
GMM |
BAUGER |
(2) |
89 |
|
41000
41600 |
GMM |
BAUQUIN |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
BAZIN |
(3) |
75 |
|
|
GMM |
BEAUBRA |
(1) |
89 |
|
41550 |
GMM |
BEAUGARD |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
BEAUJEAN |
(1) |
89 |
Beau
Un surnom qui se passe de commentaires.
Il est aussi très fréquent dans des formes composées (Lebeau,
Lebel, Beaujean).
|
41720 |
|
BEAUPOIL |
|
89 |
|
|
GPP |
BEAUVILLIERS |
(1) |
91 |
Beauvillier
C'est un toponyme avec le sens de 'beau hameau'
(latin villare, dérivé de villa).
Variantes : Beauvillers, Beauvilliers, Beauvilliez.
Beaucoup de ces noms sont portés dans le Centre (45, 37), mais
ils sont trop rares pour avoir une certitude sur l'origine
géographique.
|
11850 |
GPP |
BECQUET |
(1) |
77 |
Béquet, Becquet
Outre Paris, le nom est surtout porté en Normandie (50, 27).
C'est un diminutif du mot 'bec', avec plusieurs
sens possibles, le plus souvent évoqué étant celui d'un
sobriquet pour une personne bavarde, médisante.
Mais il faut noter que Béquet est un toponyme
assez répandu dans le Calvados, où il désigne un petit
ruisseau (germanique baki, ancien
scandinave bekk).
Il existe des hameaux (le) Béquet à Étréham et Feuguerolles-Bully
(14).
|
|
GMM |
BEDEAU |
(6) |
89 |
Surtout porté dans l'Ile-de-France, le nom n'avait au moyen âge
aucune connotation religieuse (sens apparu au XVIe siècle). Il
désignait le plus souvent un officier de justice opérant dans
une juridiction subalterne.
Variante : Bedel (88, 22, 82 notamment).
|
47700 |
GPM |
BEFENCE |
(1) |
07 |
|
|
GPP |
BEGUIN |
(1) |
02 |
Béguin
Soit une variante de Begin (voir ci-dessous),
soit un nom de personne d'origine germanique, sans
doute *Begwin. La première solution me paraît la
meilleure.
Begin
Sous cette forme, le nom est surtout bourguignon.
Il semble correspondre aux béguins, moines mendiants
du XIIe siècle considérés très vite comme hérétiques. Au moyen
âge, le nom désignait par métaphore une personne hypocrite.
C'est peut-être dans ce sens qu'il faut comprendre le patronyme.
|
|
GMM |
BEHOTTE |
(1) |
89 |
|
|
GPM |
BELAIR |
(2) |
41 |
|
|
GPP |
BELHOME |
(2) |
55 |
Belhomme
Nom surtout porté dans la Manche et l'Eure-et-Loir. Variante
: Belhome. Dérivés : Belhommet, Belhomet.
On peut évidemment penser à un bel homme, mais il s'agit souvent
d'un toponyme, avec le sens de "bel orme", à rapprocher
de noms comme Beauchêne ou Beaufay (le beau hêtre)."
|
|
GMM |
BELIN |
(1) |
89 |
|
|
GPM |
BELLANGER |
(2) |
72 |
|
|
GMP |
BELLEC |
(1) |
56 |
Bélec, Bellec (Le),
[beleg], "prêtre".
Diminutifs : Béléguic, Belleguic (Le),
Hypocoristiques : Bellegou, Bellego (Le).
Le Divellec (préfixe privatif : [di+beleg]) signifie :
"l'ex-prêtre".
|
|
GMP |
BELZIC |
(2) |
56 |
Belz,
ou
Belzic,
indique la paroisse ou le village d'origine (56).
|
|
GMM |
BENARD |
|
89 |
Nom surtout rencontré en Haute-Normandie.
C'est une variante de Bernard, due au fait qu'en
Normandie et plus généralement dans l'Ouest le r s'est
fréquemment amuï devant n.
|
|
GPP |
BENIL |
(2) |
02 |
|
15000
15600 |
GPP
&
GMM |
BENOIST |
(7)
&
(1) |
28
&
89 |
Benoist
Variante très fréquente de Benoît (voir ci-après).
Le patronyme est notamment répandu dans les Deux-Sèvres et la
Seine-et-Marne.
En composition, il donne les formes Benoist d'Azy, Benoist d'Etiveaud
(24), Benoist de Lostende (79), Benoist du Sablon (19),
Benoist-Dupont.
Benoit, Benoît
Du latin Benedictus (= béni), ce nom
a été popularisé par deux saints, Benoît de Nursie (fondateur de
l'ordre des bénédictins) et Benoît d'Aniane (réformateur du même
ordre).
|
|
GMM |
BERGÈRE |
(2) |
89 |
Le nom est surtout porté dans l'Ouest et le Centre
(49, 53, 76, 37)
C'est un toponyme fréquent avec le sens de bergerie,
nom de plusieurs dizaines de hameaux (Bergère, La Bergère).
Avec le même sens : Berchère (77).
A envisager secondairement un matronyme (le fils de la
bergère).
|
|
GMM |
BERLIN |
(8) |
89 |
|
40000
43000
42000
42800 |
GMP |
BERNARD |
(1) |
56 |
Nom de personne d'origine germanique, Bernhard
(bern = ours + hard = dur).
En tenant compte des naissances depuis 100 ans, Bernard est le
second nom de famille porté en France (120.000 naissances
environ), juste derrière l'intouchable Martin.
Bernad et Bernat sont des formes méridionales, notamment
catalanes.
|
23200 |
GMM |
BERNIER |
(1) |
89 |
Bernier, Bernié
Fréquent notamment en Loire-Atlantique et dans le Nord, c'est le
plus souvent un nom de personne d'origine germanique,
Bernhari (bern = ours + hari = armée).
Il convient cependant de préciser que le mot "bernier" (ou "barnier")
est attesté en ancien français avec le sens de "baron",
ce qui est également une solution envisageable, du moins dans
certains cas.
Le nom Bernié, plus rare que Bernier, se rencontre surtout dans
le Rouergue.
Forme corse : Bernieri.
|
46170 |
GPP |
BERQUANT |
(1) |
28 |
|
|
GPP |
BERRY |
(1) |
77 |
|
|
GMM |
BERTAULT |
(1) |
89 |
Berthaud
Nom de personne d'origine germanique, Berhtwald
(berht = brillant + waldan = gouverner).
Le nom est fréquent dans la région lyonnaise et la Bourgogne, on
le rencontre aussi dans l'Ouest.
Variantes : Bertaud,
Bertault, Bertaut,
Bertaux, Berteau, Berteaud, Berteault, Berteaut, Berteaux,
Berthau, Berthauld, Berthault, Berthaut, Berthaux, Bertheau,
Bertheau, Bertheault.
|
|
GPP |
BERTHE |
(1) |
77 |
Berthe est le plus souvent un anthroponyme de
l'est de la France (Marne, Ardennes), nom de personne d'origine
germanique formé sur berht (= brillant).
Cependant, dans le Sud-Ouest, il peut aussi être une variante de
Barthe, c'est notamment le cas pour la forme Berthès.
|
11840 |
GMM |
BERTHELIN |
(1) |
89 |
Berthelot
Sans doute diminutif de Bertaud, de Berthou(x)
ou de Berthe, noms de personne d'origine germanique.
Un rapport avec Barthélémy n'est cependant pas impossible.
C'est dans l'Ouest que le nom est le plus répandu.
Variante : Berthellot (89).
On trouve aussi les formes Bertheloot, Berteloot,
Bertheloot, Berteloos dans le nord de la France et en Belgique.
Doubles diminutifs : Bertheloteau (49), Berthelotet (21, 80).
Avec d'autres suffixes : Berthelard (71), Berthelat (03),
Berthelaud (71, 21), Bertheleau (58), Berthelet (01, 59),
Bertheley (71), Berthelier (42),
Berthelin
(77, 89), Bertheliot (35), Berthellet (38), Berthellier (73),
Berthelon (71, 69, 39).
|
43200 |
GPP |
BERTHIER |
(1) |
28 |
Nom de personne d'origine germanique, Berhthari
(berht = brillant + hari = armée), très répandu en
France, notamment en Bourgogne et dans le Lyonnais.
Variantes : Berthié (Sud-Ouest), Bertier (Ouest).
|
12162 |
GMP |
BERTHO |
(5) |
56 |
de [berht] "brillant" et [wulf] "loup" ; le sens
pourrait être "loup brillant / illustre"
surnom de guerrier.
|
|
GMM |
BERTHOT |
(1) |
89 |
|
|
GPM |
BERTIN |
(1) |
60 |
Très fréquent un peu partout en France, mais surtout dans
l'Ouest (35, 76), c'est un nom de personne d'origine
germanique, diminutif de Bert (berht
= brillant).
Il peut aussi s'agir d'un hypocoristique de noms tels
qu'Albert (Aubert) ou Robert.
Variante : Berthin (63, 71).
|
36200 |
GPP |
BERTRAND |
(1) |
02 |
Nom de personne d'origine germanique, formé avec
les mots berht = brillant et hramn =
corbeau.
Le D final est dû à la contamination par le suffixe -AND.
|
16300 |
GPM |
BESARD |
(2) |
72 |
|
|
GMM |
BESNARD |
(2) |
89 |
Variante du nom de baptême Bernard (voir
Bernard).
On rencontre ce patronyme très courant essentiellement dans
l'Ouest (35, 49, 72).
Diminutifs : Besnardeau (72), Besnardin (50).
Variante plus rare : Besnehard (14).
|
|
GMM |
BESNIER |
(3) |
89 |
Besnier
Variante de Bernier (voir ci-dessous), le
patronyme est très fréquent dans l'Ouest (53, 50).
Bernier, Bernié
Fréquent notamment en Loire-Atlantique et dans le Nord, c'est le
plus souvent un nom de personne d'origine germanique,
Bernhari (bern = ours + hari = armée).
Il convient cependant de préciser que le mot "bernier" (ou "barnier")
est attesté en ancien français avec le sens de "baron",
ce qui est également une solution envisageable, du moins dans
certains cas.
Le nom Bernié, plus rare que Bernier, se rencontre surtout dans
le Rouergue.
Forme corse : Bernieri.
|
|
GMM |
BEZAULT |
(3) |
89 |
|
43300
43380 |
GPM |
BIABAUD |
(1) |
36 |
|
|
GPM |
BIDAUD |
(1) |
60 |
Bidaux
Une variante de Bidault (voir ce nom) portée en
Normandie (76, 61).
On trouve aussi les formes Bidaud (44, 87), Bidaut (71).
Bidault
Nom de personne d'origine germanique, Bidwald
(bid = espoir + wald = qui gouverne).
C'est dans le Loiret que le patronyme est le plus
répandu, ainsi que dans la Saône-et-Loire.
Noms composés : Bidault de Gardinville (02), Bidault de
Villiers (71).
|
|
GMM |
BIDÉ |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
BIENVENU |
(1) |
77 |
Patronyme fréquent dans l'Indre, porté aussi en
Guadeloupe.
C'est un ancien nom de baptême qui fait partie des nombreux
prénoms destinés à faire que la naissance soit de bon augure (sois
le bienvenu !).
Variantes : Bienvenot (88), Bienvenut (36).
On trouve en Bretagne la forme Bienvenue (22), en principe
plutôt matronyme.
Variantes italiennes : Benvenuto, Benvenuti,
Bienvenuti (san Benvenuto est un saint italien du XIIIe siècle,
ardent défenseur du pouvoir pontifical).
|
|
GPP |
BIGE |
(2) |
91 |
|
11860 |
GPP |
BIGEON |
(1) |
91 |
|
|
GPP |
BIGNON |
(1) |
75 |
|
|
GMM |
BILLARD |
(1) |
89 |
|
|
|
BITON |
|
|
|
|
GPM |
BIZET |
(2) |
60 |
Fréquent en Normandie et en Picardie (76, 80), c'est un surnom
appliqué à celui qui a la peau mate (bis =
gris-brun).
Avec le même sens : Biset (73, 62, 59), Bizot (89, 45), Bisot
(51, 04). Variante ou matronyme : Bizette (35,
80).
|
36100 |
GMM |
BIZOUARD |
(3) |
89 |
|
|
GPP |
BLANCHARD |
(2) |
78 |
Peut-être un dérivé de Blanc formé avec le suffixe -ard, à
valeur sans doute péjorative.
Mais il faut surtout penser à un nom de personne d'origine
germanique, formé avec hard (= dur), précédé
de blank = brillant.
Il existe un saint Blanchard, confesseur qui fut
particulièrement honoré dans la Brie.
Le nom de famille est très répandu en France, on le rencontre
surtout dans l'Ouest (85, 86, 22, 44), mais aussi dans le
département du Nord, dans la Loire et la Saône-et-Loire.
Variantes : Blanchart (59, 02), Blanchaert (59), Blanchar
(59, 62). Diminutif : Blanchardon (42).
|
|
GMM |
BLANCHET |
(1) |
89 |
Diminutif de Blanc (celui qui a le teint ou les cheveux
blancs), que l'on trouve surtout dans le Centre (Indre).
|
41100 |
GPP |
BLANDIN |
(1) |
77 |
Nom très fréquent dans toute la France ou presque.
Il s'agit d'un ancien nom de baptême, formé comme
Blandine à partir du latin blandus (=
flatteur, caressant).
Un saint a certainement porté ce nom, puisqu'une localité proche
de Coulommiers s'appelle Saint-Blandin.
|
|
GPM |
BLAVIER |
(5) |
08 |
Porté surtout dans les Ardennes, c'est un dérivé de blave,
variante du mot blé.
Plusieurs possibilités : celui qui cultive le blé, le
fonctionnaire chargé de surveiller les récoltes du seigneur, ou
encore un marchand de grain.
|
|
GMP |
BLAYO |
(2) |
56 |
Egalement Blayau, Blayou.
Diminutif du breton Le Blay (= le
loup, breton bleiz)
ou de Blay, variante du prénom Blaise.
|
24600
24640 |
GPP |
BLEREAU |
(2) |
91 |
|
|
GPP |
BLEUSE |
(2) |
02 |
Bleuse
Porté notamment dans l'Aisne (variante : Bleuze),
devrait être une forme régionale du prénom Blaise.
Diminutifs (Nord-Pas-de-Calais et Belgique) : Bleusé (ou
Bleuzé), Bleuset, Bleuzet, Bleusez, Bleuzat, Bleuzel.
|
|
GPP |
BLIN |
(2) |
28 |
Blin est une forme contractée de Belin, Bélin, nom qui
désignait au Moyen Âge un mouton, un bélier,
mais qui était aussi un nom de personne, possible diminutif de "bel"
(= beau).
C'est dans la Sarthe que le nom Blin est le plus répandu.
|
|
GPM |
BLOCTEUR |
(1) |
08 |
Porté dans les Ardennes et en Belgique, également écrit
autrefois Bloqueteur, semble avoir désigné celui qui
écrasait le raisin (avec un bloc ?) pour en extraire le
verjus ("bloqueteur de verjus", 1464, cité par
Godefroy dans son complément au Dictionnaire de l'ancienne
langue française, à l'article "froissier").
|
|
GMM
&
GPP |
BLONDEAU
&
BLONDEL |
(1)
&
(1) |
89
&
77 |
Blondin
Diminutif de Blond (= celui qui a les cheveux blonds).
Le nom de famille Blond se rencontre surtout dans l'Ouest et en
Artois.
Les Blondin sont nombreux dans la Somme et l'Isère.
Autres dérivés : Blondael (59), Blondain (71, 42, 23), Blondard
(03), Blondat (89), Blondaud (23, 14), Blondaut (71), Blondaux
(02), Blondaz (74), Blondeau (59, 71), Blondeaut (71),
Blondeaux (59, 76), Blondeel (59), Blondel (76, 80), Blondelle
(02, 60), Blondelet (58, 08), Blondelon, Blondelot (77),
Blondelu (80), Blondet (36, 87), Blondey (25, 59), Blondez (59),
Blondiau, Blondiaux, Blondieau, Blondieaux (59), Blondon (58,
21, 38), Blondot (54), Blondou, Blondy (24, 87).
|
42700
&
|
GPP |
BLOSSIER |
(1) |
91 |
Blossier
Forme contractée de Balossier (voir ci-après), le nom de famille
est surtout porté dans la Sarthe et dans l'Orne.
Balossier
Porté en Picardie ainsi que dans les Ardennes, c'est un toponyme
évoquant le prunier sauvage ou le prunellier.
Variante : Ballossier (Île-de-France).
|
12500 |
GMM |
BOCQUET |
(2) |
89 |
Nom du nord de la France.
Dauzat et Morlet le considèrent comme un diminutif de
bouc, mais ce sens est très improbable.
On pensera plutôt à une variante picarde de bosquet (=
petit bois), et donc à un toponyme.
Herbillon et Germain proposent aussi le wallon
bokèt = morceau.
|
41300 |
GMP |
BODICOM |
(1) |
56 |
|
|
GMM |
BOGER |
(2) |
89 |
|
41300 |
GPP |
BOINET |
(1) |
02 |
Boineau
Nom rencontré notamment dans l'Ariège, la Vienne et la
Haute-Vienne.
Variantes : Boinau, Boinaud (16, 17), Boineaud (36, 87,
79).
C'est un diminutif de Boin (62, 18, 24), nom de
personne d'origine germanique (variante
de Bodin, racine bod = messager).
Avec d'autres suffixes : Boinard (17, 72), Boinel,
Boinelle (Normandie),
Boinet
(80, 22), Boinette (55), Boinon (42), Boinot (Poitou, Vendée).
|
|
GMM |
BOISMORET |
(1) |
89 |
|
|
GPP
&
GMM |
BOISSEAU |
(2)
&
(2) |
&
89 |
Boissel
Surtout porté en Normandie (50, 76), le nom se rencontre aussi
dans le Périgord.
Forme vocalisée : Boisseau (85, 44, 37).
Sans doute le surnom d'un mesureur (boisseau = mesure
pour les grains).
|
&
41830 |
GPP |
BOISTELET |
(1) |
02 |
|
|
GPM |
BOIZARD |
(4) |
08 |
|
|
GMM |
BOLLÉ |
(1) |
21 |
Bollen
Porté notamment dans le Nord-Pas-de-Calais et
en Belgique, c'est un génitif de Bolle, porté dans
la même région, nom de personne d'origine germanique
formé sur la racine bolo (= ami, frère).
Avec double génitif : Bollens.
|
|
GMP |
BOLLET |
|
56 |
Boley
Porté en Franche-Comté, le nom peut aussi s'écrire Bolet,
Bollet, Bolley.
Ce devrait être une variante de Bouley, toponyme
désignant un bois de bouleaux.
Autre possibilité : diminutif du nom de personne
d'origine germanique Bolo (buolo =
ami, frère).
|
|
GPP |
BONENFANT |
(2) |
77 |
Nom très fréquent dans l'Ouest (49, 35, 22), désignant le bon
fils par opposition au mauvais, nommé Malenfant dans
le même secteur géographique.
Variante : Bonnenfant (85, 79), Bonnefant.
|
|
GPM |
BONNE |
(1) |
08 |
C'est dans les Vosges que le nom est le plus répandu, on le
trouve aussi dans le Nord.
C'est un matronyme formé sur Bon, qui a été
souvent utilisé comme nom de baptême.
|
|
GMM |
BONNEAU |
(2) |
89 |
Un diminutif de Bon (voir ci-après) fréquent dans
les Deux-Sèvres.
Bon
Nom très répandu en Bourgogne.
On peut le considérer comme un surnom donné à une
personne bonne, vaillante, mais c'était aussi
un nom de baptême (cf les communes de Saint-Bon dans la
Marne et en Savoie).
|
|
GMM |
BONNEREAU |
(1) |
89 |
Bonnereau
Porté dans la Nièvre et dans l'Yonne, c'est un diminutif
de Bonnier (voir ce nom).
Autres diminutifs : Bonnerat (10), Bonnereau (58,
86), Bonneron (17, 33).
Bonnier
Le patronyme se rencontre dans diverses régions : le
Nord-Pas-de-Calais, la Bretagne (44, 35) et la région
Rhône-Alpes (42, 69, 38).
Dans la plupart des cas, c'est un nom de personne d'origine
germanique, Bonhari (latin bonus = bon
+ germanique hari = armée).
Cependant, en Flandres, le bonnier est aussi une mesure
agraire (possible toponyme ou surnom de paysan).
Variantes : Bonier (74, 76), Bonniez (62).
|
|
GPP |
BONNET |
(2) |
28 |
Bonet, Bonnet
Une certitude, il s'agit d'un diminutif de 'bon',
avec le suffixe -et.
Deux interprétations sont ensuite possibles.
Soit un nom de baptême, dont la popularité est liée à saint
Bonnet, évêque de Clermont au VIIe siècle,
soit un hypocoristique de bon, désignant un
brave enfant, par opposition à Malet.
Les deux solutions semblent acceptables.
Le nom Bonet, catalan, est surtout porté dans les
Pyrénées-Orientales.
La graphie Bonnet, de loin la plus fréquente, se
rencontre un peu partout, avec une forte présence dans les
Deux-Sèvres et, du moins autrefois, dans la Haute-Loire.
Matronyme : Bonnette (63).
|
|
GMM |
BORDELOT |
(4) |
89 |
|
|
GPP
&
GMM |
BORDIER |
(3)
&
(1) |
91
&
89 |
Désigne le tenancier d'une borde (= ferme,
métairie).
C'est en Normandie que le nom est le plus répandu.
|
&
41400 |
GPM |
BOSCHER |
(1) |
61 |
Patronyme fréquent en Bretagne (22) et en Normandie (61).
On le rencontre également sous la forme Bosquer, et il semble
désigner celui qui habite ou travaille dans la
forêt, dans le bois.
|
31100 |
GMM |
BOTTIN |
(3) |
89 |
En France, le nom est surtout porté dans les Alpes-Maritimes et
le Nord-Pas-de-Calais, mais on le rencontre aussi dans d'autres
régions (par exemple en Basse-Normandie et en Lorraine). Il est
également présent dans le nord de l'Italie (Vénétie surtout) et
en Belgique.
Variante : Botin (62).
Variante ou matronyme : Bottine (80).
Autres formes italiennes : Bottino, Bottini. Diminutifs :
Bottineau, Bothineau, Botineau (Essonne, Sarthe, Eure-et-Loir),
Bottinelli (Italie, surtout en Lombardie).
Diverses explications ont été fournies. La plus vraisemblable
est un nom de personne germanique correspondant à
la racine "bod" (= messager), à rapprocher de
Bodin, Boudin et Boutin.
Pour les formes italiennes, on a aussi envisagé des dérivés du
nom "botte" (= tonneau), ou encore des
hypocoristiques de Giacobo (= Jacques, Jacob).
|
|
GPP
&
GMP |
BOUCHER |
(3)
&
(1) |
77
&
56 |
Nom de métier, bien sûr.
Une précision cependant : au début, le boucher était
celui qui abat les boucs (en fait les chevreaux).
Mais, très vite, ce nom s'est substitué à l'ancien maiselier
(disparu au XVe siècle) pour prendre son sens actuel.
C'et en Picardie que le nom de famille est le plus répandu.
|
|
GMM |
BOUCHEREAU |
(1) |
89 |
Nom surtout porté en Vendée (également 49, 28).
On peut penser à un diminutif de Boucher (nom de métier), mais
il doit plutôt s'agir d'un toponyme avec le sens de
bosquet ou endroit où pousse le buis.
A noter le hameau de Bouchereau à La Tardière (85).
Variantes ou formes voisines : Boucheraud (36, 23),
Boucheraux (44), Bouchereaud (17, 36), Bouchereaux
(Île-de-France).
|
|
GPP |
BOUDET |
(4) |
91 |
Deux possibilités pour ce nom fréquent dans l'Allier : soit le
diminutif de Boude (= nombril, sobriquet
appliqué à une personne au gros ventre), soit le diminutif
du nom de personne d'origine germanique Boude(s),
qui vient de Bodo (bod = messager).
Vu le suffixe utilisé, la seconde solution me paraît préférable.
En effet, les dérivés de Boude = gros ventre sont plutôt du type
Boudaille, Boudigue.
|
11100
11140
11860 |
GMM |
BOUDIN |
(1) |
89 |
Dans la plupart des cas, c'est un nom de personne d'origine
germanique formé sur la racine bod (=
messager).
Peut éventuellement désigner un marchand de boudins ou
une personne ventrue.
C'est dans la Seine-Maritime que le nom est le plus répandu.
Matronyme : Boudine.
Diminutifs : Boudinaud (77, 42), Boudineau (77, 44, 91),
Boudinel, Boudinelle (62, 80), Boudinet (19, 70), Boudinhon (07,
43), Boudinot (02, 55, 91).
|
|
GPP |
BOUGUIER |
(1) |
28 |
|
|
GMM |
BOUIN |
(2) |
89 |
Bouin, Boin
Patronymes surtout portés en Normandie et en Picardie.
Ce sont des formes de Bodin, Boudin (amuïssement du d),
nom de personne d'origine germanique dérivé de la
racine bod (= messager).
|
|
GPM |
BOULANGER
BOULENGER |
(4)
(2) |
60
59 |
Il s'agit bien sûr d'un nom de métier, qui n'apparaît dans les
textes qu'au XIIe siècle (latin médiéval
bulingarius en 1120).
Le mot vient d'une forme picarde boulenc (=
boulanger), issue elle-même du néerlandais
bolle (= pain rond).
Avant le XIIe siècle, on disait surtout en français pestour
pour désigner ce métier.
C'est tout naturellement en Picardie que le nom est le plus
répandu.
|
36100
36150 |
GPP |
BOULMÉ |
(8) |
02 |
Bolomé
Rencontré en Belgique, c'est sans doute une variante de
Bolomier (Jura), nom de personne d'origine germanique
(Bolomar : bolo = ami, frère +
mar = illustre).
Autres formes : Bolomey (07, 77, 52), Bolmer (08), Bolmier,
Boulmier (45), Boulommier (21), Boulmé (02), Boulmer (35,
53).
A noter cependant, pour Bolomé, que le Dictionnaire des noms de
famille en Belgique romane propose celui qui est originaire de
Boulogne, et accessoirement le wallon bolome (= bonhomme).
|
|
GPP |
BOULOGNE |
(2) |
02 |
Fréquent dans le Pas-de-Calais et la Somme, désigne celui qui
est originaire de la ville de Boulogne-sur-Mer (62) ou d'autres
communes et hameaux de cette région portant le même nom.
Variantes : Boullogne, Boulougne, Boulongne et sans doute
Boulongue.
|
|
GPP |
BOUR |
(4) |
02 |
Nom que l'on rencontre surtout dans la Moselle.
Peut-être celui qui est originaire de Bour, commune du
Luxembourg.
Mais il doit plutôt s'agir d'une variante de
l'allemand Bauer (= paysan), proche du
flamand Boer (prononcé et écrit parfois Bour).
|
|
GPP |
BOURDON |
(2) |
28 |
Un nom très répandu.
Le bourdon étant le bâton du pèlerin, il est
vraisemblable que le patronyme désigne par métonymie
un pèlerin.
Autre possibilité : un toponyme, avec le sens de
petite ferme (nom d'une commune de la Somme et de
nombreux hameaux).
C'est dans le Pas-de-Calais et la Seine-Maritime que le nom est
le plus répandu.
|
|
GPM |
BOURGAISSE |
|
75 |
|
|
GPM |
BOURGEOIS |
|
41 |
|
|
GPM |
BOURGOIN
ou
BOURGOUIN |
(3) |
36 |
Bourgoin, Bourgouin
Désigne le plus souvent celui qui est originaire de Bourgogne.
Peut éventuellement dans des cas précis s'appliquer à celui qui
est originaire de Bourgoin (commune de l'Isère).
À envisager aussi le nom de personne germanique
Burgwin (burg = forteresse + win =
ami).
|
|
GPP |
BOURRÉ |
(1) |
02 |
Nom de personne d'origine germanique, Bodrad
(bod = messager + rad = conseil).
|
|
GMM |
BOURSELLER |
|
89 |
|
|
GMM |
BOURSIER |
(1) |
89 |
Originaire du Centre (18), le nom désigne un fabricant ou
un marchand de bourses.
|
45000 |
GPP |
BOUTELIER |
(1) |
77 |
|
|
|
BOUTET |
|
45 |
|
|
GPP |
BOUTICOURT |
(2) |
77 |
|
14660 |
GPM |
BOUTIGNON |
(1) |
78 |
|
|
GMM |
BOUTRUE |
(1) |
89 |
|
42700 |
GPP |
BOUTRY |
(2) |
77 |
Surtout porté dans le département du Nord et en Seine-Maritime,
le nom se rencontre aussi dans l'Allier.
C'est un nom de personne d'origine germanique,
Botaric (bod = messager + ric = puissant).
A noter qu'en Normandie divers hameaux s'appellent Boutry : à
Bernières-le-Patry (14), à Fontaine-les-Ribouts (28) et à
Bourguenolles (50).
|
14400
14480 |
GPP |
BRANCHEYRE |
|
|
|
|
GPP |
BRANCOURT |
(4) |
02 |
Brancourt
C'est un nom de famille, il
représente un nom de localité d'origine de l'Aisne. Ce toponyme
est issu du nom d'origine germanique bero
et du latin cortem qui signifie domaine,
village. Comme patronyme, il a du désigner le natif de cette
localité. |
15000
15800 |
GMM |
BRANLARD |
(3) |
89 |
Branlant
Nom porté en Limousin (variante : Branland) et en
Picardie.
En principe, ce devrait être un surnom donné à celui qui
tremble ou qui ne tient pas sur ses jambes.
Autre possibilité : un sonneur de cloches.
Il en va de même avec les noms Branle (89, 86, 23) ou
Branlard (49, 72, 41).
|
41200
42700
42720 |
GMM |
BRANNAIS |
(2) |
89 |
|
|
GPM |
BRASSEUR |
|
08 |
Surtout porté dans le Nord,
le nom désigne celui qui brasse la bière.
|
|
GPP |
BRAZIER |
|
02 |
|
|
GPP |
BREMAND |
(1) |
91 |
|
11140 |
GMM |
BRETON |
(1) |
89 |
Très fréquent en France, le nom désigne celui qui est
originaire de Bretagne.
C'est dans le Centre-Ouest qu'il est le plus répandu, mais aussi
dans le département du Finistère, ce qui ne manque pas d'étonner
: quel sens donner en effet au surnom dans une région où tout le
monde était breton ?
On peut penser à une utilisation comme nom de personne (prénom)
: les nom Brito et Britou sont attestés dans le cartulaire de
Redon, mais n'y apparaissent qu'une fois chacun.
À envisager aussi une opposition Breton/Gall(o).
Diminutifs : Bretonnaud, Bretonneau (Charente, Centre),
Bretonnel (61, 72), Bretonnelle (59), Bretonnet (45), Bretonnoux,
Bretonoux (86, 87).
Attention : dans certains cas, Breton peut aussi être un
diminutif de Bert, avec métathèse du r.
|
|
GPP |
BRICE |
(1) |
55 |
Brice, Briche
Nom de baptême fréquent dans le nord de la France.
Pour le sens, voir Bris, ci-dessous.
Diminutifs : Bricet, Brichet.
Bris, Brisse
Nom de baptême popularisé par saint Bris (ou saint
Brès), qui fut évêque de Tours et
successeur de saint Martin au Ve siècle.
Le nom vient du latin Brictius.
Diminutifs : Brissaud (87, 38), Brissault (86), Brisseau
(85), Brisseaud (87), Brisseaux (77), Brisset (18, 41), Brissey
(70, 88), Brissez (62, 18), Brissiau, Brissiaud (87), Brissier
(35), Brissiet (53), Brisson (44, 86), Brissot (77, 51, 89).
Sur Brisset, on a formé le matronyme Brissette (présent
au Québec).
Doubles diminutifs formés sur Brisson : Brissonnaud,
Brissonneau, Brissonneaud, Brissonnet, Brissonnier
(Poitou-Charentes).
|
|
GPP |
BRIDAULT |
(1) |
77 |
|
|
|
BRIÈRE |
|
|
|
|
GMM |
BRION |
|
89 |
Fréquent notamment dans les Ardennes et dans la Vienne, désigne
le plus souvent celui qui est originaire de Brion,
nom de localité très répandu dans toute la France (avec le sens
de petite colline généralement fortifiée, dérivé
du gaulois briga).
Il peut aussi s'agir d'une aphérèse d'Aubrion,
d'diminutif d'Aubry.
Enfin, il arrive que le nom Brion soit une déformation de
Bréant, par une forme intermédiaire Breon.
|
|
GPP |
BRISOT |
(1) |
91 |
|
|
GMM |
BRISSON |
|
89 |
Très répandu dans l'Ouest, du Poitou à la Bretagne, c'est un
diminutif ou le cas-régime de Bris (voir ci-après).
Diminutifs : Brissonnaud, Brissonneau, Brissonneaud,
Brissonnet et sans doute aussi Brissonnier (Poitou-Charentes).
|
|
GMM |
BRISSOT |
(4) |
89 |
Bris, Brisse
Nom de baptême popularisé par saint Bris (ou saint
Brès), qui fut évêque de Tours et successeur de saint Martin
au Ve siècle.
Le nom vient du latin Brictius.
Diminutifs : Brissaud (87, 38), Brissault (86), Brisseau
(85), Brisseaud (87), Brisseaux (77), Brisset (18, 41), Brissey
(70, 88), Brissez (62, 18), Brissiau, Brissiaud (87), Brissier
(35), Brissiet (53), Brisson (44, 86), Brissot
(77, 51, 89).
Sur Brisset, on a formé le matronyme Brissette (présent au
Québec).
Autre sens pour Bris lorsque le nom se rencontre en Bretagne
(29) : celui qui a des taches de rousseur (voir Le Bris, ou Briz).
|
40000
46000
46100 |
GMP |
BRIZ |
(1) |
56 |
Bris (Le), Le Briz, Le Britz, Le Brih [brizh] "tacheté,
moucheté",
variantes francisées : Brize, Brise,
Brizec, Brisec [brizek] "qui a des taches de rousseur",
|
|
GPP |
BROUAULT |
(1) |
91 |
|
|
GMM |
BROUILLARD |
(1) |
89 |
Le nom est très fréquent dans le Nord et en Belgique, on le
rencontre aussi dans les Deux-Sèvres et la Haute-Saône.
Variantes : Brouilliard, Broilliard.
Rien à voir avec le brouillard, trop tardif dans notre langue.
Il devrait s'agir d'un toponyme dérivé du gaulois
brogilo (= bois clôturé).
Autre possibilité : sobriquet donné à personne sale,
désordonnée.
|
41710 |
GPM |
BROULT |
(1) |
61 |
Brout
Nom porté en Normandie, rencontré aussi sous les formes Brou,
Broult, Broux.
C'est une forme contractée de Berou (Beroult, Beroux), nom de
personne d'origine germanique (Berwulf :
ber = ours + wulf = loup).
On pourra penser aussi à celui qui est originaire de Brou,
commune de l'Eure-et-Loir.
|
31000 |
GMM |
BRULLÉ |
(2) |
89 |
|
45000 |
GMM |
BRUNAT |
(5) |
89 |
Diminutif de Brun (voir ci dessous) porté
notamment dans l'Isère, l'Allier et le Puy-de-Dôme.
Brun
Très répandu en France, le nom est surtout porté en Provence et
dans la région Rhône-Alpes.
Il peut désigner celui qui a les cheveux bruns, mais c'est aussi
un nom de personne d'origine germanique, Bruno
(racine "brun" = brillant).
On le retrouve dans de nombreux noms composés, issus pour la
plupart de l'Isère, parfois de l'Ain : Brun-Badon, Brun-Baronnat,
Brun-Bellut, Brun-Berthet, Brun-Buisson, Brun-Cordonnier,
Brun-Cosme (et aussi Brun-Cosme-Bruni, Brun-Cosme-Bruny,
Brun-Cosme-Gazot), Brun-Despagne, Brun-Gailland, Brun-Gazot,
Brun-Guinard, Brun-Lafleur, Brun-Murol, Brun-Ney, Brun-Pajot,
Brun-Picard, Brun-Prince, Brun-Roudier, Brun-Squitieri.
|
41800
41850 |
|
BRUYANT |
|
75 |
|
|
GPP |
BUFFIN |
|
|
Nom surtout porté dans le Rhône.
Comme pour la plupart des noms commençant par Buf- ou Bouf-, le
sens est assez incertain.
On trouve la forme voisine Buffy dans l'Ain.
On peut hésiter notamment entre un lieu où souffle le vent et un
surnom formé sur l'ancien français bufe (=
coup au visage, soufflet), mais d'autres solutions
sont possibles.
|
|
GPM |
BUISSON |
(1) |
60 |
Très répandu dans de nombreuses régions de France, notamment le
Limousin et le Dauphiné, désigne celui qui habite un lieu-dit
le Buisson ou en est originaire.
Sens du toponyme : lieu buissonneux, mais aussi
lieu où pousse le buis, il est difficile de faire un choix.
|
|
GMM |
BURTÉ |
(1) |
89 |
Surtout porté dans la Meuse (également 10, 89), c'est une forme
lorraine d'un dérivé de Berth,
Bert, nom de personne d'origine germanique (berht
= brillant).
|
|
|
BYOT |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C |
|
|
|
 |
|
GMM |
CADET |
(1) |
89 |
Nom fréquent en Picardie.
On pense en principe au plus jeune des frères, par opposition à
l'aîné, mais ce sens n'est attesté en français qu'au
milieu du XVe siècle.
Il n'y a malgré tout aucune autre explication plausible.
|
|
GPP |
CADOT |
|
77 |
|
|
GPP |
CAGNON |
|
02 |
|
|
GMP |
CAILLOSSE |
|
56 |
|
|
GMM |
CAILLOT |
(1) |
89 |
Surtout porté dans l'Allier et les départements voisins, le nom
est également présent en Normandie (76).
Dans la plupart des cas, ce devrait être un toponyme avec
le sens de lieu caillouteux (nom de divers
hameaux).
Voir aussi Cailleau pour d'autres explications.
|
|
GMM |
CALLÉ |
(1) |
89 |
Tout comme Callet et Callot, semble désigner le porteur
d'une sorte de bonnet.
On peut parfois envisager aussi un diminutif de Carles (=
Charles).
C'est dans l'Yonne que le nom Callé est le plus répandu
(on le rencontre aussi dans l'Eure, où la forme Calle semble
cependant plus courante et paraît correspondre à Charles, si on
en croit l'étymologie de la commune de Calleville, Carlevilla en
1216).
Quant aux Callet, ils sont surtout savoyards.
|
47110 |
GMP |
CALLO
CALLOH |
(1)
() |
56 |
de [kalloc'h] "entier, viril".
|
23200 |
GPM |
CALLU |
(10) |
61 |
|
30000
31000
31100 |
GPP |
CAMAYE |
(1) |
02 |
|
|
|
CAMPER |
|
|
|
|
|
CAMUS |
|
|
|
|
GMP |
CANO |
|
56 |
Cann (Le), Can (Le) [kann] "chenu"; dérivés : Cano,
Canno.
|
|
GPP |
CAPLAIN |
|
02 |
|
|
GPP |
CARLIER |
|
02 |
Nom fréquent en Picardie et en Artois, notamment dans l'Aisne,
qui est une forme contractée de carrelier (= charron).
Avec le même sens : Carliez, Carlié (59, 62).
|
|
GPP |
CARPENTIER |
(2) |
02 |
voir Charpentier (ci-après).
|
18000 |
GPP |
CARRÉ |
(1) |
77 |
Patronyme très fréquent en France, notamment dans le
Pas-de-Calais.
Tout le monde propose un surnom donné à un homme large
d'épaules.
Je suis un peu surpris qu'un tel surnom ait pu être si fécond,
mais je n'ai rien d'autre à proposer.
|
|
GMM |
CARROY |
(1) |
89 |
|
46000 |
GPM |
CARTEREAU |
|
41 |
|
|
GMM |
CASTILLON |
(1) |
89 |
Désigne celui qui est originaire d'une localité appelée
Castillon (= le petit château), toponyme
fréquent : 17 communes en France, presque toutes dans le
Sud-Ouest, région où le patronyme est le plus représenté (40,
64).
|
|
|
CATALA |
|
|
|
|
GMM |
CATHELIN |
(1) |
89 |
Forme masculine correspondant au prénom Catherine (voir
ce nom), rencontrée surtout dans l'Yonne et la Savoie.
On rencontre la variante Catherin dans l'Ain.
Diminutifs : Cathelinaud (87), Cathelineau (79),
Cathelineaud (17), Catherinaud (33, 17), Catherineau (17, 33,
36), Catherinet (52, 77), Catherinot (36), Cathernet (84).
Catherine
Matronyme fréquent dans le Calvados, le Maine-et-Loire et
l'Ille-et-Vilaine, popularisé par sainte Catherine
d'Alexandrie, qui aurait été martyrisée au début du IVe
siècle. Son martyre est resté célèbre : on avait d'abord imaginé
un système de roues destiné à la broyer en morceaux, mais la
volonté divine réduisit ces roues en miettes. On finit par lui
couper la tête, après lui avoir arraché les seins avec des fers
de lance.
|
45100 |
GMP |
CAUDAL |
(1) |
56 |
Ce nom est essentiellement porté en Bretagne, et il semble être
une forme contractée de Cadoudal, vieux nom de
personne breton signifiant vaillant au combat
(variante : Caoudal).
Le nom existe aussi dans le Midi, mais il y est très rare et
apparaît comme une déformation de Coudal.
|
|
GPP |
CHALON |
(1) |
77 |
En France, c'est en Rhône-Alpes que le nom est le plus répandu,
notamment dans la Drôme. Il peut renvoyer à Châlons,
commune de l'Isère, ou au Chalon, commune de la Drôme.
Dans d'autres régions, on pensera aussi, bien évidemment, à
Châlons-en-Champagne (51) ou à Chalon-sur-Saône (71), sans
oublier Château-Chalon, dans le Jura, département où le nom de
famille est assez courant.
Le sens du toponyme varie selon les diverses localités :
Châlons-sur-Marne renvoie au peuple gaulois des Catalauni.
Chalon-sur-Saône (oppidum Cabillonum) a la même origine que
Cavaillon, mais celle-ci est obscure : peut-être une racine *kab
avec le sens de "bac, pont, passage".
D'autres Chalon semblent renvoyer à la racine *kal, avec
le sens de lieu pierreux ou de rivière
caillouteuse.
On ajoutera que le mot "chalon" peut également avoir le
sens de "terrain argileux" (Saintonge) ou de "sable
schisteux" en Wallonie, le nom de famille étant également
présent en Belgique et dans le département des Ardennes.
|
11830 |
GMM |
CHAPEAU |
(1) |
89 |
Surnom désignant un fabricant ou un marchand de chapeaux, porté
notamment dans la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et le
Loiret.
|
|
GMM |
CHAPELLE |
(1) |
89 |
Originaire du lieu-dit la Chapelle, que l'on
trouve dans presque toute la France, notamment dans l'Ouest.
|
|
GMP |
CHAPERON |
(1) |
56 |
Nom fréquent dans les Charentes, également bien représenté en
Savoie et dans le Dauphiné.
Désigne le porteur d'un chaperon (sorte de
capuchon), ou éventuellement un fabricant de
chaperons.
|
|
GMM |
CHAPPOTOT |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
CHARBONNIER |
|
|
Nom de métier, producteur de charbon de bois.
Le nom est très fréquent en France. C'est dans l'Indre qu'il est
le plus répandu.
|
|
GPM |
CHARET |
(1) |
36 |
Charest
Le nom se rencontre au Canada. Il était surtout porté autrefois
en Poitou-Charentes.
Il s'agit apparemment d'une variante de Charet
(42, 69 notamment), et ce devrait être un toponyme
évoquant un sommet rocheux (racine
pré-indo-européenne kar).
A noter le hameau du Charet à Adriers, dans la Vienne.
Un diminutif du mot 'char' est possible, mais
moins évident.
|
|
GMM |
CHARLIER |
(1) |
89 |
Voir Carlier pour le sens : qui est une forme
contractée de carrelier (= charron).
Nom fréquent dans les Ardennes et la Marne, et plus généralement
dans l'Est.
|
|
GPP
&
GMM |
CHARPENTIER |
(1)
&
(1) |
55
&
89 |
Il s'agit bien sûr d'un nom de métier dont le sens est
suffisamment clair.
Notons cependant que le latin carpentarius
signifiait charron, mais le sens actuel est attesté dès
le VIIIe siècle.
Très fréquent en France, le nom se rencontre surtout à Paris,
dans l'Aisne et dans la Marne.
Diminutifs : Charpentreau, Charpenteau (85), Charpentron
(16, 79).
|
&
41700 |
GMM |
CHARRUET |
(1) |
89 |
|
41100
42500 |
GPP |
CHARTIER |
(1) |
91 |
Le nom de famille est très fréquent dans de nombreuses régions.
On le trouve en particulier dans la Sarthe et dans la Vienne.
On estime généralement qu'il s'agit d'une contraction de
"charretier". Cependant, deux remarques s'imposent :
d'une part, dans la région parisienne au moins, le mot "chartier"
apparaît souvent dans les actes comme synonyme de "laboureur"
(celui qui a une charrue tirée par des bêtes).
D'autre part, dans la Vienne et le Berry, Chartier est un nom de
personne, popularisé par saint Chartier (latin
Carterius), prêtre au VIe siècle dans un bourg proche de
La Châtre qui s'appelle aujourd'hui Saint-Chartier.
Lorsqu'il est porté dans cette région, le nom Cartier a sans
doute le même sens (même s'il peut aussi désigner une mesure
agraire).
|
|
GPP |
CHASSIGNAT |
(3) |
45 |
Chassin
Surtout porté dans l'Allier, la Vienne et la Gironde.
C'est un toponyme désignant un bois de chênes.
Avec le même sens :
Chassignat
(18), Chassignet (90, 70, 88), Chassigneu, Chassigneux (38),
Chassignol, Chassignole, Chassignolle (42, 69, 71), Chassignon
(42), Chassignoux (36), Chassing (24), Chassinat, Chassine (45,
28).
|
|
GMM |
CHASTELIN |
|
89 |
|
|
GMM |
CHASTRE |
(2) |
89 |
Chastre,
Chastres
Patronyme surtout porté en Corrèze.
Désigne celui qui est originaire d'une localité
portant ce nom.
Le toponyme a le sens de forteresse, d'enceinte
fortifiée (latin castrum), et au moins
un hameau corrézien s'appelle ainsi.
C'est dans le Bordelais que la variante Chastres est la plus
répandue, mais elle peut avoir une origine corrézienne.
Autre variante : Chastras, Chatras, elle aussi en
Corrèze.
|
|
GPM |
CHAUCHET |
(1) |
08 |
Chauché
Porté en Vendée, désigne celui qui est originaire de Chauché,
commune de ce département.
Signification possible : le domaine de Calpius, nom d'homme
latin.
A noter cependant que le chauché, ou chauchet,
était une variété de raisin, proche du pinot noir.
On trouve en Saône-et-Loire la forme Chauche, de sens plus
incertain.
Outre le sens de 'chauché', on peut le rattacher à l'ancien
français chauche (= sorte de vase).
Le nom Chauchot (21) semble en être un dérivé.
|
|
GPP |
CHAUDÉ |
(1) |
28 |
|
12100 |
GMM |
CHAUMOREAU |
|
89 |
|
|
GMP |
CHENADEC |
(1) |
56 |
de [senez] "concile, synode"; se disait sans doute
de celui qui y avait assisté.
|
|
GMM |
CHENE |
(1) |
89 |
Le nom désigne celui qui habite auprès d'un chêne
remarquable (à un lieu-dit le Chêne).
Il est surtout porté dans l'Ain.
|
41720 |
|
CHENIER |
|
|
|
|
GMM |
CHERRUET |
|
89 |
|
|
GPP |
CHESNAY |
(1) |
91 |
Chesnais
Désigne celui qui habite un lieu-dit (le) Chesnais,
toponyme évoquant un bois de chênes.
Le nom de famille est fréquent dans l'Ouest (35, 56, 72).
Avec d'autres terminaisons : Chesnaie, Chesnaies (44, 72),
Chesnay (41, 72), Chesnaye (49), Chesnayes (72), Chesnet
(41, 86, 37), Chesney (74, 14), Chesnier (72, 49), Chesnoy (45,
62), Chesny (41, 22).
|
11800 |
GPM |
CHESNU |
(1) |
60 |
|
|
GPM
&
GMM |
CHEVALIER |
()
&
(1) |
61
&
89 |
Voir Cavaillé pour le sens.
C'est l'un des cinquante noms les plus répandus en France, l'un
des dix premiers si l'on ajoute la variante Chevallier.
Cavaillé, Cavaller, Cavailler, Cavalier
Issu du latin populaire *caballarius, le
nom désigne un chevalier.
Il convient cependant de préciser que les chevaliers médiévaux
n'avaient qu'un très lointain rapport avec ceux de la Table
ronde, qui représentent plus une image idéalisée que la réalité.
Qui sont nos cavaliers ou chevaliers ? Au départ des mercenaires
auxquels les seigneurs confient la garde de leurs donjons et,
sans doute, la collecte des redevances auprès des paysans.
Plus tard, à partir du XIIe siècle, la chevalerie deviendra un
ordre auquel on accèdera par le célèbre adoubement, qui
transforme le cavalier en noble.
Mais, dans le royaume d'Aragon, on continue à attribuer au
cavalier un rang inférieur au noble dans la hiérarchie sociale.
Le nom de famille peut correspondre à cette définition, ou bien
être un sobriquet moqueur, ou encore désigner celui qui
était au service d'un chevalier.
|
&
47200 |
GPM |
CHEVEREAU |
|
41 |
|
|
GMM |
CHEVILLON |
(1) |
89 |
|
|
GPM |
CHEVRIAUX |
|
08 |
|
|
GMM |
CHICARD |
(4) |
89 |
Porté dans des régions très variées, le nom se rencontre
notamment dans la Vienne et la Seine-et-Marne.
Il est attesté au moins une fois dans l'Indre-et-Loire comme
variante de Sicard (voir ci-après), solution qui paraît la
plus satisfaisante.
De même, on peut envisager que Chicaud (36, 89, 23) et Chicault
(53) sont des variantes de Sicaud, Sicault.
Sicart, Sicard
Nom de personne d'origine germanique,
Sighard (sig = victoire + hard = dur).
|
|
|
CHIQUET |
|
|
|
|
GPP |
CHRETIEN |
|
77 |
Chretien,
Chrétien
Nom de baptême issu du latin Christianus,
qui est aussi à l'origine de la forme savante Christian.
C'est dans le Nord-Pas-de-Calais que le nom est le plus
fréquent.
|
|
GPP |
CHRISTOPHE |
(1) |
55 |
Surtout porté en Lorraine (variante : Christoph) et en
Guadeloupe, ce nom de baptême vient du grec
Christophoros (celui qui porte le Christ) et fut
popularisé par la légende de saint Christophe, un
géant qui faisait traverser une rivière aux voyageurs et eut une
nuit l'occasion de transporter le Christ sur ses épaules.
Autres formes : Christofeul, Christofol (66),
Christoffel, Christophel (67), Christofle (34), Christophle
(69), Christoflour (24), Christophoul (12), Christof, Christoff.
Diminutifs : Christoflau, Christofleau.
|
|
|
CLAROUS |
|
|
|
|
GMM |
CLAUDIER |
|
89 |
|
|
GPM |
CLAUDINOT |
|
70 |
|
|
|
CLERET |
|
|
|
|
GPP |
CLÉRIN |
(1) |
77 |
Assez fréquent dans l'Yonne, également présent dans la Somme,
c'est un diminutif du nom de baptême Clair (voir
ci-dessous).
Clair
Nom de baptême issu du latin Clarus (clarus
= célèbre), popularisé par plusieurs saints des débuts du
christianisme, notamment saint Clair, qui aurait
été le premier évêque de Nantes.
|
|
GMM |
CLÉRIOT |
(2) |
89 |
|
45500 |
GPP |
CLINARD |
(3) |
28
&
91 |
Surtout porté dans l'Eure-et-Loir (également 77, 45), c'est un
dérivé de Clin (voir ci-après) dans lequel M.T.
Morlet voit un sobriquet pour un homme courbé, voûté.
Clin
Surtout porté en Picardie et dans la Manche, correspond en
principe à l'ancien français clin (=
terrain en pente).
Il s'agirait donc au départ d'un toponyme.
|
12300
12320 |
GPP |
CLOSQUINET |
(1) |
55 |
|
|
GPP |
CLOUET |
(1) |
77 |
Diminutif du nom de baptême Cloud (germanique
Hlodwald > Chlodwald : hlod = gloire
+ wald, de waldan = gouverner).
Le nom est fréquent dans la Loire-Atlantique et dans la Marne
(également présent en Belgique).
|
14600 |
GPP |
COCHERY |
(2) |
28 |
Coquery
C'est dans le Cher et le Loiret que le nom est le plus répandu.
On trouve l'équivalent Coquerie dans le Maine-et-Loire.
C'est un toponyme très fréquent en Normandie et dans le
Centre, qui semble désigner un élevage de volailles.
Avec le même sens : Cocherie,
Cochery,
Cocherye (35).
|
12470 |
GMM |
COCHET |
(2) |
89 |
|
|
GPP |
COIGNET
ou COGNET
ou COINGNET |
(3) |
28 |
Coignet
Le nom signifie "petit coin".
On peut le considérer comme le surnom d'un bûcheron,
mais il semble plutôt s'agir d'un toponyme, de nombreux
hameaux s'appelant le Coignet, notamment dans la Manche.
C'est en Normandie et dans la Nièvre que le nom de famille est
le plus répandu.
On rencontre la forme voisine Coignot dans l'Yonne : là encore,
il devrait s'agir d'un toponyme (plusieurs hameaux ou
lieux-dits dans ce département), désignant une terre qui
forme un coin, un angle.
|
|
GPP |
COLAS |
(3) |
28
&
91 |
Très fréquent dans de nombreuses régions, c'est un
hypocoristique du nom de baptême Nicolas.
Variante ou matronyme : Colasse (76, 59).
Diminutifs : Colasseau (49, 86), Colasson (86, 41), Colassot
(69).
|
12300
12320
12380 |
GPP |
COLIN |
|
77 |
Voir, ci-après : Collin.
|
|
GPP |
COLLET |
(1) |
02 |
Vraisemblablement un hypocoristique de Nicolas, formé par
aphérèse.
Le rapprochement avec col (aux deux sens principaux du
terme) n'est cependant pas à exclure, mais paraît plus rare.
C'est en Bretagne (22) que le nom est le plus répandu, mais on
le trouve dans bien d'autres régions.
Variante : Colet (88).
|
|
GPM |
COLLIGNON |
(1) |
08 |
Colignon,
Collignon
Diminutifs de Colin, Collin, eux-mêmes
hypocoristiques de Nicolas.
On les rencontre surtout en Lorraine.
|
|
GMM |
COLLIN |
(1) |
89 |
Colin, Collin
Un des nombreux hypocoristiques formés à partir du nom de
baptême Nicolas.
On trouve beaucoup de Collin dans la Haute-Marne et de Colin
dans la Meurthe-et-Moselle.
|
|
GMM |
COLLOT |
(4) |
89 |
Diminutif de Nicolas fréquent en Lorraine,
notamment dans la Meuse.
Variante : Colot (02).
Autres variantes ou matronymes : Collotte, Colotte
(88).
|
|
GMM |
COLLU |
(1) |
89 |
|
|
GPM |
COLOMBE |
(1) |
61 |
Coulombe
Plusieurs possibilités pour ce nom porté en Normandie (61, 14)
et dans les Vosges.
Soit il s'agit du féminin de colomb (= pigeon),
soit on a affaire à un prénom féminin (popularisé par
sainte Colombe, vierge chrétienne martyrisée à Sens).
On peut aussi penser à un toponyme, où le nom évoquerait
le latin columna (= colonne, cf la
commune de Colombes - 92).
|
|
GMM |
COMMAILLE |
(1) |
89 |
Le nom est porté dans la Nièvre et les départements voisins.
Variante : Comaille.
C'est un toponyme désignant une vallée encaissée (combe),
formé avec le suffixe -aille, plutôt péjoratif.
Ce toponyme se rencontre notamment en Saône-et-Loire
(hameaux ou lieux-dits à Tavernay et Autun).
Le nom, sous une forme apparemment masculine, se rencontre aussi
dans les Pyrénées-Orientales : Comaills, Comails, Commails.
Diminutifs : Commaillaud, Commailleau (17, 85).
|
|
GPM |
COMMON |
|
72 |
|
|
GMM |
COMMUNIOT
ou
COMINIOT |
(1)
(1) |
89 |
|
43200 |
GMM |
COMPERAT |
(5) |
89 |
Comparot
Surtout porté dans la Côte-d'Or, c'est un diminutif du
mot "compère", qui désignait au Moyen Âge le parrain,
mais a très vite pris un sens amical ou affectueux sans lien de
parenté.
Autres diminutifs : Comparat (01), Comparet (71),
Comparon et sans doute aussi Comparois (70), Compérat (89),
Compéron (01), Compérot (52).
Diminutifs italiens (même sens) : Comparelli (Lazio), Comparetti
(çà et là, Corse et sud de la Sardaigne), Comparin (Vénétie),
Comparini (Toscane).
|
41800
41830 |
GMP |
CONAN
CONANEC |
(2)
(1) |
56 |
nom relatif au nom de baptême : Conan vécut au VII° siècle, le nom
contient le thème [kon], "éminent, élevé".
|
|
GMM |
CONSTANTIN |
(1) |
89 |
Porté dans diverses régions, le nom se rencontre notamment en
Savoie, dans le Bordelais et en Provence.
C'est un nom de baptême (latin
Constantinus, diminutif de Constans =
constant, ferme), popularisé par l'empereur qui fit
du christianisme la religion quasi-officielle de l'empire
romain.
Variante gasconne : Constanti.
Formes italiennes ou corses :
Constantino, Constantini.
Diminutifs de filiation : Constantinesco, Constantinescu
(roumain), Constantinides (grec).
|
|
GMM |
COQUELOURDA |
(2) |
89 |
|
|
GPP |
COQUET |
(3) |
91 |
Diminutif de coq, nom très fréquent qui est un
sobriquet désignant le plus souvent une personne
vaniteuse.
|
12000
12600 |
GMM |
COQUILLON |
(2) |
89 |
|
41730 |
GMP |
CORBEL |
(1) |
56 |
Corbeau
Le nom est notamment porté dans le Loir-et-Cher et le
Nord-Pas-de-Calais, région où on trouve la variante Corbeaux.
Il évoque certes le corbeau et a pu être employé comme
sobriquet, mais il a été fréquemment utilisé au Moyen-Âge
comme nom de baptême, en particulier en Belgique.
Variantes : Corbault (41), Corbaux (59), Corbeil et sans
doute Corbeille (59, 62), Corbel (22), Corbelle (62),
Corbiaux (08).
Diminutifs : Corbelet (56, 76), Corbelin (53, 70, 80),
Corbelon (01).
Formes italiennes : Corbelli, Corbellino, Corbellini,
Corbelletto.
Formes flamandes : Corbeel, Corbeels.
|
|
GMP |
CORLAY |
(2) |
56 |
indiquant la paroisse ou le village d'origine : "Corlay
(22)".
|
|
GMM |
CORNEBISE |
(2) |
89 |
Nom porté dans l'Yonne (Villiers-sur-Tholon au début du XVIIe
siècle), également écrit Cornebize.
Devrait désigner un lieu fortement venté, où
souffle la bise.
|
45000 |
GMM |
CORNUET |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
COROY |
|
|
Ducoroy
Porté dans la Somme et le Nord-Pas-de-Calais, le nom s'écrit
aussi Ducorroy, Ducouroy, Ducourroy, Ducauroy.
Il désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit le Coroy
(ou graphies voisines), toponyme fréquent évoquant un
bois de noisetiers (latin corulus,
corylus = noisetier, coudrier).
|
46000 |
GMP |
CORVEST |
(1) |
56 |
nom relatif au rang social, à la valeur guerrière et à l'honneur
: "homme de combat".
|
|
GMM |
COSNARD |
(1) |
89 |
|
46180 |
GMM |
COTHIOT |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
COTTIN |
(1) |
91 |
Nom surtout porté dans l'Ouest.
C'est un hypocoristique formé par aphérèse sans
doute sur Jacot, lui-même diminutif de Jacques.
Autre possibilité, un hypocoristique de Nicot (<
Nicolas).
|
|
|
COUBEVILLE |
|
|
|
|
GPP |
COUDRAY |
(2) |
91 |
Pour le sens, voir Coudroy.
C'est dans l'Ouest que le nom est le plus répandu (35, 72). A
noter que dix communes françaises s'appellent Coudray,
Le Coudray, ainsi que d'innombrables hameaux et lieux-dits.
Coudroy
Nom de lieu très fréquent dans toute la France, et qui désigne
un lieu planté de noisetiers (coudre, du
latin corylus).
Une commune s'appelle Coudroy (Loiret) ainsi qu'un hameau des
Landes (commune de Tartas).
|
12500 |
GMP |
COUGOULAT |
(2) |
56 |
|
|
GMM |
COUILLARD |
(1) |
89 |
Couillard, Couillaud
Disons-le sans ambages, le nom paraît désigner celui qui a de
grosses couilles (latin coleus = sac de
cuir, dont le pluriel neutre colea avait déjà ce
sens).
On trouve des Couillard un peu partout en France (mais surtout
dans le 18 et le 76).
Quant aux Couillaud, ils se rencontrent presque tous dans le 44.
A noter cependant que le terme couillard a été parfois employé
de façon injurieuse (équivalent de l'actuel 'couillon').
Une hypothèse à envisager, cependant : ces noms pourraient être
des déformations de Guillard et Guillaud.
|
41800 |
GPM |
COURBE |
(3) |
08 |
C'est un toponyme très fréquent évoquant une courbe,
un méandre de rivière.
Le nom est surtout porté en Seine-Maritime, mais on le trouve
aussi dans le Loiret et dans d'autres régions.
On peut, dans certains cas, envisager aussi un surnom donné à
une personne voûtée,
et on pensera aussi à l'ancien français "corb" (=
corbeau).
|
|
GPP |
COURTIER |
(1) |
77 |
Porté notamment dans la Meuse et la Seine-et-Marne, c'est
souvent un toponyme, avec le sens de terrain clos,
jardin potager.
Autre possibilité, le mot "courtier" est attesté au Moyen
Âge avec le sens de "juge".
Enfin, il n'est pas interdit de penser qu'on peut avoir affaire
à un courtier (intermédiaire dans les transactions
commerciales), même si la graphie moderne ne date que du XVIe
siècle (le mot s'écrivait "corretier" au Moyen Âge).
|
|
|
COUSIN |
|
|
|
|
GPP |
COUTRAU |
(1) |
77 |
|
14460 |
GPP |
COUTURIER |
(1) |
55 |
Il s'agit bien sûr d'un métier, mais attention : rien à
voir en principe avec la couture.
Le nom, très fréquent dans la région lyonnaise, désigne en effet
un cultivateur, le tenancier d'une couture (du
latin cultura).
Fréquent comme toponyme, le mot couture avait le
sens de terre cultivée.
|
|
GMM |
CRENEAU |
(1) |
89 |
|
45100 |
GMM |
CREUSARD |
(3) |
89 |
|
43200
43270 |
GPP |
CROSNIER |
(2) |
91 |
Surtout porté dans le Loir-et-Cher et les départements voisins,
c'est un dérivé du mot "crône" (ancien français
"crosne"), terme régional désignant un trou d'eau
dans une rivière, favorable à la pêche.
Sans doute le nom d'un pêcheur, celui qui utilisait un "crosnel"
ou "croniaux", engin pour pêcher dans les crônes.
Variantes : Cronié, Cronier, Crognier.
Le nom de famille se rencontre en composition en Martinique :
Crosnier de Bellaistre, Crosnier de Briant, Crosnier de
Lassichère.
|
11800
11860 |
GMM |
CROU |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
CUILLER |
|
89 |
|
|
|
|
|
|
|
|
D |
|
|
|
 |
|
GMM |
DAGUIN |
(1) |
89 |
Patronyme surtout porté dans l'Ouest (44, 53) et dans
l'Yonne.
C'est un nom de personne d'origine germanique,
Dagwin (dag = jour + win = ami),
présent à plusieurs reprises dans le Polyptyque d'Irminon sous
les formes Dagoinus et Daguinus.
Diminutifs : Daguinot, Dagueneau (58), Daguenel (22),
Daguenet (72).
|
|
GPM |
DANDILEAUME |
(1) |
60 |
|
36260 |
GPM |
DANGER |
(1) |
60 |
Le nom est surtout porté dans la Seine-Maritime, mais il est
aussi présent dans le Centre (Indre-et-Loire notamment) et dans
d'autres régions.
Plusieurs sens sont possibles : soit celui qui est originaire de
Dangers, commune de l'Eure-et-Loir, éventuellement d'Angers.
Il peut aussi s'agir d'un nom équivalent au mot "danger"
(voir Donger pour le sens).
Autre solution : le fils d'Anger, nom de personne
germanique. On trouve la forme Dangers dans le Loiret.
Donger
Il correspond sans doute à l'ancien français "dongier",
équivalent du mot "danger", mais qui avait au Moyen Âge
un sens très différent : issu du bas-latin *dominarium,
il a d'abord signifié propriété, domination.
D'autres sens sont aussi attestés : droit de passage,
captivité, prison notamment.
L'acception moderne commence à apparaître au XIVe siècle.
Difficile de savoir quel sens choisir pour interpréter le nom de
famille.
|
36000 |
GMP |
DANIGO |
(1) |
56 |
Déniel et Denniel sont de Daniel (lui-même
nom de famille),
diminutifs : Denneliou, Dénielou,
Daniéloiu, Daniélo, Daniello, Danniélou,
dérivés : Danis, Dannic,,Dano,
Danigo,
Dénigo.
|
|
|
DANLAY |
|
|
|
|
GPP |
DANTAND |
(1) |
77 |
Dantan
Le nom est surtout porté dans la Seine-Maritime et
l'Eure-et-Loir.
On en trouve pas mal de mentions anciennes aussi dans l'Allier
et dans les Vosges (variantes : Dantand, Dantant).
Le nom de famille Danten, porté pour sa part dans la Somme,
paraît être une forme similaire.
Sens obscur, du moins pour moi. Le rapprochement avec le mot "antan"
(= l'an dernier, puis autrefois) peut sembler
aller de soi, mais on voit difficilement quelle serait la
motivation d'un tel surnom.
|
|
GMM |
DANY |
(1) |
89 |
Danis
Le nom est présent dans le département du Nord et en Belgique,
mais aussi dans les Vosges (variantes : Danys,
Dany)
et dans le Sud-Ouest (31, 81, 82).
Deux possibilité : soit une variante de Denis (la
similitude entre Danis et Denis est attestée au Québec), soit
une autre forme de Daniel.
|
|
GPP |
DARBELET
ou
DARBLAY |
(2)
&
(1) |
28 |
|
&
12300 |
GMM |
DARCES |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
DARDE |
|
89 |
Dardé
Le nom semble avoir plusieurs origines géographiques : d'une
part le Loir-et-Cher, mais aussi l'Yonne, de l'autre l'Aveyron
et les départements voisins (81, 34).
Pour l'Aveyron, on devrait avoir affaire à un fabricant de
flèches, de dards, voire à un archer (catalan
médiéval "darder", moyen français "dardier"),
et donc à une variante de Dardier, porté dans le même
département.
Le nom de famille Darder existe aussi en Catalogne, notamment
aux Baléares.
On notera cependant que, selon P.-H. Billy, Dardé serait une
variante de formes telles que Daudé (= Déodat,
donné à Dieu).
Concernant l'Yonne et le Loir-et-Cher, je ne sais pas.
Dans ce dernier département, où on trouve aussi la forme
Dardès, on pourrait penser à la commune de Dardez,
dans l'Eure.
|
|
GPM |
DARDELLE |
(1) |
60 |
Le nom semble désigner celui qui est originaire d'Ardelles,
dans l'Eure-et-Loir.
Il est porté dans l'Île-de-France, où sa présence est attestée
depuis le XVIIe siècle.
Autre possibilité : matronyme formé sur Dardeau,
diminutif de Dard (voir ci-dessous).
Dard
On rencontre surtout le nom dans l'Allier.
Il s'agit sans doute d'un nom de personne d'origine
germanique formé sur la racine tart (= javelot),
qui est elle-même à l'origine de *darod, dont est tiré le
nom commun dard, mentionné vers 1080.
On peut d'ailleurs penser que, dans certains cas, le
patronyme Dard se rapporte à ce nom commun, et
désigne celui qui pique (sobriquet).
|
36280 |
GPP |
DARGERE |
(3) |
28 |
|
|
GPP |
DARIAN |
(3) |
91 |
|
|
GPP |
DAUNOIS |
(5) |
55 |
Porté dans la Meuse et les départements voisins, devrait
désigner celui qui est originaire d'Aulnois-en-Perthois
(55).
|
13000
13400
13410 |
GPP |
DAUVILLIERS |
(1) |
28 |
Le nom est surtout porté dans l'Eure-et-Loir et l'Essonne (variante
: Dauvillier).
Il désigne celui qui est originaire d'une localité appelée
Auvillier(s) ou Hautvillers, toponyme fréquent
avec le sens de village, hameau situé sur une
hauteur.
Formes voisines : Dauvilaire, Dauvillaire, Dauvillairs
(03, 71, 59, 62), Dauvillée (59), Dauviller (76), Dauvillers
(02), Dauvillié (75), Dauvilliez (93).
|
12000
12300
12310 |
GPP |
DAVENET |
(3) |
55 |
|
|
GPP |
DAVID |
(9)
&
(1) |
28
&
02 |
Ce roi et prophète biblique vainqueur de Goliath a vu son nom
adopté par les chrétiens comme nom de baptême.
Il signifie au départ le bien-aimé (hébreu
dawidh).
Le nom de famille est présent dans l'ensemble de la France, mais
c'est dans l'Ouest qu'il a toujours été le plus répandu, en
particulier dans la Loire-Atlantique.
|
12130
12300
&
16700 |
GPP |
DE BAUGE |
(3) |
91 |
|
11800
11830 |
GPM |
DE BEHAIGNE |
(2) |
59 |
|
|
GPM |
DE BOURGES |
(2) |
59 |
|
|
GPP |
DE BRAY |
(1) |
02 |
Bray
Le nom de famille est surtout porté dans le Nord-Pas-de-Calais.
Variante : Brai.
C'est le nom de plusieurs communes et hameaux, le toponyme
désignant un terrain boueux (gaulois
braco).
A noter que le nom Bray (variantes Braj, Braì) est
également présent en Italie, dans la province de Lecce. Il
correspondrait à l'arabe Ibrahim (=
Abraham).
On trouve aussi des Brai en Sardaigne avec une autre
signification : Brai est en effet la forme sarde de Biagio (=
Blaise).
|
|
|
DE DAVE |
|
|
|
|
GPP |
DE FRANCE |
(2) |
02 |
|
|
GPM |
DE HUY |
(2) |
59 |
|
|
GMP |
DE KERNEVEZ |
(2) |
56 |
|
|
GPP |
DE LA RUE |
(1) |
91 |
Delarue
Le nom désigne celui qui habite une maison près de la
rue, ou encore un hameau appelé la Rue.
Il est surtout porté en Normandie (76, 27).
Variante : Delerue (59, 08).
|
|
GPM |
DE LA RUELLE |
(2) |
59 |
|
|
GPM |
DE LAMISTAN |
(2) |
59 |
|
|
GPP |
DE NEUVILLE |
(1) |
02 |
Deneuville
Porté dans le Nord-Pas-de-Calais et dans l'Aisne, désigne celui
qui est originaire de Neuville (= la ville
neuve), nom de très nombreuses communes.
Avec un sens à peu près voisin : Deneuvillers (59), celui qui
est originaire de Neuviller(s). Variante : Deneufville
(76).
|
|
GPP |
DEBAINE |
(2) |
02 |
|
10000
18000 |
GPP |
DECLINCOURT |
(1) |
02 |
|
|
GPP |
DEDEDONVILLE |
(1) |
77 |
|
|
GPP |
DEGIEUX |
(4) |
02 |
|
15000
15700 |
GPP |
DELAFOY |
(5) |
28
91 |
Nom surtout porté dans le Loiret.
Sans doute un nom à connotations religieuses (= de la
foi, ou encore Dieu la foi).
Attention cependant : le nom pourrait éventuellement celui qui
est originaire d'une localité appelée La Foye (nom d'un village
des Deux-Sèvres notamment).
|
12300 |
GMM |
DELAGNEAU |
(39) |
89 |
Delagneau
Porté depuis plusieurs siècles dans l'Yonne, désigne en principe
le fils de celui qui s'appelle Lagneau (voir ce nom, voir
aussi Agnel).
Le nom de famille est à l'origine du hameau des Lagneaux
à Chaumont (89).
Lagneau
Le nom renvoie bien sûr à l'agneau (voir Agnel pour le sens). Il
est surtout porté en Saône-et-Loire et dans le Nord.
Variantes ou formes voisines : Lagnaud, Lagneaud (87, 23),
Lagnaux (71, 80), Lagneaux (02, 62), Lagnel (76, 13), Lagniau,
Lagniaux (62, 59, 85).
Agnel, Agniel
Le nom vient du latin agnellus (= agneau).
On pense généralement qu'il évoque une personne douce, ce qui
est fort possible, mais le nom peut aussi avoir été employé par
métonymie pour désigner un pâtre.
Surtout, il semble avoir été utilisé au moyen âge comme nom de
baptême, sans doute avec une valeur mystique.
La forme Agnel est fréquente dans le Sud-Est (83, 84, 13).
La variante Agniel se rencontre surtout dans le Gard et la
région Rhône-Alpes.
Variante italienne : Agnelli.
Forme savante : Agnelly.
|
41000
41700
41710
41711
41800 |
GPP |
DELAHAYE |
|
91 |
Delahaie, Delahaye
Celui qui habite près de la haie, ou dont la maison
est entourée d'une haie, ou encore celui qui est
originaire d'une localité appelée la Haie ou la Haye.
Le nom Delahaie est surtout répandu dans le Centre et l'Ouest
(45, 49, 35)
On trouve les Delahaye en Normandie et en Picardie (variante
: Delahayes).
|
|
GPP |
DELAMARE |
(2) |
77 |
Delamare, Delamarre
Un nom caractéristique de la Normandie, désignant celui qui
habite près d'une mare, où qui est originaire d'un hameau
portant ce nom.
|
|
GPM |
DELANGE |
(1) |
61 |
Nom surtout porté dans le département du Nord (également en
Bourgogne).
Il peut évidemment désigner celui qui est originaire de Langres
(52), mais dans le Nord on ne peut négliger une variante du
flamand Delange, Delanghe, surnom donné à celui qui est
grand, long, sens qu'il faut aussi retenir pour le
nom Delangue.
Autre possibilité : variante de Delancre, Delencre.
|
|
GMM |
DELANGRAIS |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
DELANOUE |
(1) |
89 |
Delanoë
Egalement Delanoé, Delanoe.
Nom porté dans l'Ouest (35, 44, 53, 22).
Désigne celui qui est originaire d'une localité appelée la Noë,
toponyme très répandu qui a le sens de prairie humide,
lieu marécageux (celtique *nauda).
Variantes : Delanou,
Delanoue,
Delanous, Delanoux (49).
|
|
GMM |
DELAPLACE |
(2) |
89 |
Le nom désigne celui qui habite sur la place d'une ville
ou d'un village, ou encore qui est originaire d'un lieu-dit
"la Place".
Il est surtout porté dans l'Oise et en Picardie, dans la
Seine-Maritime et le Nord-Pas-de-Calais, ainsi que dans la
région parisienne.
Diminutifs : Delaplacette, Delaplassette (76).
|
42600 |
|
DELAVILLANGOUET |
|
36 |
|
|
GPP |
DELOR |
(1) |
77 |
Delort
Nom de famille très fréquent dans le Cantal.
Désigne celui qui habite le lieu-dit l'ort (= jardin
en occitan, du latin hortus).
Variantes : Delor (31, 87), Delord (24, 33, 30),
Delors (19, 87).
|
|
GPP |
DENIBERT |
(4) |
95 |
|
|
GPP
&
GMM |
DENIS |
(1)
&
(1) |
02
&
89 |
Nom de baptême popularisé par l'évêque et martyr de Paris, qui,
décapité, porta lui-même sa tête jusqu'au lieu où serait ensuite
bâtie la cathédrale Saint-Denis.
Vient du latin Dionysius, lui-même issu du
grec Dionysos, le dieu correspondant au
Bacchus latin.
|
&
42800 |
GMM |
DÉON |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
DEPIENNE |
(5) |
77 |
Originaire de la localité de Pienne, dans la Somme ou
dans le Pas-de-Calais.
|
|
GMM |
DERANIE |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
DERBECQ |
(3) |
02 |
|
16300 |
GPP |
DES MARETS |
(1) |
77 |
Noms surtout rencontrés dans le Nord et le Nord-Est.
Celui qui est originaire des Marets (= des marais),
toponyme très fréquent dans toute cette région.
Variantes : Desmarest, Desmarestz, Desmaret, Desmarez.
|
|
GPP |
DESIVRY |
(1) |
55 |
|
|
GMM |
DESJOURS |
(1) |
89 |
Nom porté dans la Saône-et-Loire et plus généralement en
Bourgogne.
Variante : Desjour.
Il désigne celui qui est originaire des Jours, nom
de hameaux à Cussy-en-Morvan et à Saint-Léger-sous-Beuvray (71).
Le mot "jour" est sans doute ici une ancienne mesure
agraire, également appelée "journal" (superficie de
terre qu'on peut labourer en un jour).
|
|
GMP |
DESLANDE |
(1) |
56 |
Deslandes
Fréquent dans le Calvados, l'Orne et la Mayenne, désigne celui
qui est originaire d'un lieu-dit les Landes (=
landes, terres incultes).
Variantes : Deslande, Deslandre, Deslandres.
|
|
GPP |
DESLIMON |
(1) |
77 |
|
|
GMM |
DESPOIX |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
DESPREZ |
(4) |
77 |
Despres, Després
On rencontre parfois le nom en Roussillon, mais c'est dans d'autres
régions qu'il est le plus répandu, en particulier le Maine.
Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit les Prés.
Variantes : Despras (69), Desprat (15), Desprats (81, 82),
Despratx (38), Despray (14), Despré (72), Despret, Desprets,
Despretz, Desprey, Desprez (59).
|
|
GMM |
DEVITTONS |
(1) |
89 |
|
|
GPM |
DIAMIN |
(1) |
72 |
|
|
GPP |
DIDIOT |
|
55 |
Diminutif de Didier (voir
ci-après) porté notamment en Lorraine (55).
Didier
Nom de baptême issu du latin
Desiderius ( < desiderium = désir),
avec sans doute un sens mystique pour les
premiers chrétiens.
Il est très fréquent en Lorraine (88, 54), où on
le rencontre en composition dans les
patronymes Didiergeorge, Didiergeorges,
Didierjean, Didierlaurent.
Variante ou matronyme : Didierre
(08).
Avec génitif de filiation : Didiers (62,
59).
|
|
GPP |
DIENNE |
(1) |
28 |
Dienn
Nom porté dans l'Aisne et la Somme.
On le considère le plus souvent comme une forme
picarde du mot doyen (voir ce nom, plus
bas).
Il faut cependant envisager aussi un
hypocoristique du prénom Denis (Dienis
en Normandie et en Picardie).
Variantes Dien, Dienne.
|
|
GMM |
DIÉ |
(1) |
89 |
|
41300 |
GPP |
DINAUCOURT |
(6) |
02 |
Le nom est surtout porté dans l'Aisne.
On trouve dans la Somme la variante Dignocourt.
Il désigne probablement celui qui est originaire d'Ignaucourt,
petite commune de la Somme.
Variantes anciennes : Dinancourt, Dignancourt,
Dignaucourt.
|
17000
17300
17700 |
GPP |
DOILY |
(1) |
02 |
|
|
GMM |
DOSSON |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
DOUCET |
(1) |
89 |
Diminutif formé sur doux, évoquant une personne (sans
doute un enfant) au caractère doux.
Nom fréquent dans la Loire-Atlantique et le Loiret.
Matronyme : Doucette.
|
|
GPP |
DOYEN |
(4) |
02 |
Nom surtout porté dans le département du Nord.
Il vient du latin decanus (dérivé de
decem = dix) et désignait le plus souvent au XIIe
siècle le chef élu d'un corps de métiers, d'une guilde,
sens qu'il doit avoir dans le nom de famille.
Variante : Ledoyen.
|
|
GPM |
DRAGNAUX
ou
DRAIGNAUD
ou
DRAIGNEAUX |
(4) |
60 |
|
36000 |
GMM |
DREUX |
(2) |
89 |
Surtout porté dans la Sarthe, doit désigner dans bien des cas
celui qui est originaire de Dreux (28).
Il existe cependant une autre possibilité : Dreux est une
forme populaire du nom de personne germanique
Drogo (voir Druon pour plus de précisions).
Druon
Fréquent dans le Pas-de-Calais et la Somme, c'est le cas-régime
du nom de personne d'origine germanique Drogo
(racine drog évoquant la guerre). Dans le nord de
la France et en Belgique, le nom a été popularisé au XIIe siècle
par saint Druon, pèlerin et ermite qui se fit emmurer
dans une cellule au chevet de l'église de Sebourg et y vécut
près d'une quarantaine d'années.
|
43380 |
GMP |
DRIANIC
DRIANNO |
(3)
(1) |
56 |
Driano
Porté dans le Morbihan, c'est un ancien nom de personne, sans
doute diminutif de Drian, formé à partir de la
racine bretonne "drech, drich" (=
aspect).
Les noms Drian et Dreano sont déjà attestés dans le cartulaire
de Redon, où on trouve aussi la forme Dreanau (qui pourrait
comporter, selon A. Deshayes, le mot "anau" (=
richesse).
Ailleurs qu'en Bretagne, Drian, Driant semblent être des
aphérèses du prénom Adrian, Adrien (même chose
pour les quelques Driano italiens).
|
24600
24630 |
GMM |
DRIEUX |
(1) |
89 |
Drieu
Forme avec aphérèse du nom de baptême Andrieu (=
André), portée surtout en Normandie (50, 76).
Variante : Drieux (59, 62).
A envisager aussi : un nom de personne d'origine
germanique, Drogo (drog = combattre).
|
|
GPM |
DROUAULT |
(1) |
72 |
|
|
GMM |
DRUOLLE |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
DU JARS |
(2) |
77 |
|
|
GPP |
DU TAN |
(2) |
91 |
|
|
GPP
&
GMM |
DUBOIS |
(1)
&
(1) |
02
&
89 |
L'un des dix noms les plus portés en France.
Désigne celui qui habite près du bois, ou encore dans
le bois, ou tout simplement au lieu-dit le Bois.
|
&
42800 |
GMM |
DUCHANOUX |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
DUCHARME |
(3) |
89 |
Patronyme surtout rencontré en Bourgogne.
Désigne celui qui habite le lieu-dit le Charme, ou qui en
est originaire.
Sens du toponyme : lieu caractérisé par la présence d'un
charme, arbre de la famille des Bétulacées (latin
carpinus).
Plusieurs communes portent ce nom, écrit le plus souvent
Charmes. On trouve d'ailleurs parfois le patronyme
Ducharmes (02).
|
|
GPP |
DUCHON |
(1) |
91 |
|
|
GMM |
DUCLOS |
(10) |
89 |
Duclos
Voir Delclos.
Le patronyme est très répandu en Normandie et dans
l'Ouest, ainsi que dans le Sud-Ouest.
Delclos
Issu du latin clausum, ce nom (formé avec
l'article del) désigne une parcelle fermée, à
proximité de la maison, et, par extension, une ferme.
Donc, celui qui habite un lieu-dit le Clos ou en
est originaire.
Le nom de famille se rencontre dans les Pyrénées-Orientales et
le Limousin.
|
|
GMM |
DUCY |
(3) |
89 |
Surtout porté dans l'Eure, devrait désigner celui qui est
originaire de Ducy, commune du Calvados (Ducy-Sainte-Marguerite).
|
|
GPM |
DUDOUÏT |
(1) |
61 |
|
31100 |
GMM |
DUFOUR |
(1) |
89 |
Nom très fréquent dans toute la France, qui a dû désigner le
plus souvent le tenancier du four banal.
C'est dans le département du Nord que ce nom est le plus
répandu.
|
|
GMM |
DUFUS |
(7) |
89 |
Surtout porté dans l'Yonne, devrait correspondre à un lieu-dit
le Fus ou le Fust, désignant un bois.
|
|
GMM |
DUGUET |
(1) |
89 |
Si l'on en croit la graphie, il devrait s'agir du surnom
d'un guetteur, ou de celui qui habite un lieu-dit le Guet
(poste de guet).
C'est dans l'Ile-de-France qu'on rencontre le plus de Duguet, le
nom étant aussi porté dans la Haute-Saône, le Loir-et-Cher,
l'Indre et les Ardennes.
Il faut cependant se méfier des cacographies. Ainsi, à
Fleurance, dans le Gers, les Duguet étaient au départ des Luquet
(voir ce nom), la transformation apparaissant à l'état-civil en
1824.
|
|
GPP |
DULAIT |
(1) |
45 |
Le nom est surtout porté en Belgique, on le rencontre aussi en
France dans la Saône-et-Loire.
Le rapport avec le lait semble à exclure.
On préfèrera le mot "lai", ayant désigné un frère lai
(religieux n'ayant pas prononcé ses voeux), ou encore "lais",
terme s'appliquant en Champagne à un baliveau (arbre de
haute futaie)."
|
12200 |
GMM
&
GPM |
DUMON
&
DUMONT |
(1)
&
(2) |
89
&
70 |
Dumont, Dumons,
Dumon
Nom désignant celui dont la maison se trouve sur une colline,
le mot mont n'ayant nullement le sens de sommet élevé, où qui
est originaire d'une localité appelée le Mont.
Ce nom de famille est très répandu dans toute la France (76, 59,
71 notamment).
|
41400 |
GPM |
DUNOY |
(1) |
70 |
|
|
GMM |
DUPIN |
(2) |
89 |
Désigne celui qui habite un lieu-dit le Pin (lieu où
pousse le pin, ou bien arbre remarquable par ses dimensions ou
son isolement).
Le patronyme est très fréquent dans les Landes et en
Haute-Loire.
|
42800 |
GPP |
DUPONT |
(2) |
02 |
Dupont, Dupond
Contrairement à certaines idées reçues, ce n'est pas le nom le
plus porté en France (il n'arrive qu'en vingtième position à peu
près).
Son sens ne pose aucun problème : originaire du lieu-dit Le
Pont, ou personne habitant près du pont.
|
|
GMM |
DUPRÉ |
(6) |
89 |
Celui qui possède un pré ou habite près du pré.
|
41200
42700
42730 |
GPM |
DUPUIS |
(2) |
60 |
Celui qui possède un puits ou habite près d'un puits.
Nom très fréquent dans le Nord-Pas-de-Calais.
|
36200
36240 |
GMM |
DURAND |
(1) |
89 |
Durand, Durant, Duran
L'un des patronymes les plus courants.
Il s'agit d'un nom de personne, vraisemblablement d'origine
germanique, mais très tôt latinisé en
Durandus, considéré comme un dérivé du verbe durare
(= durer), avec le sens de endurant.
La forme Duran est le plus souvent espagnole.
|
|
GPM |
DURGET |
(1) |
70 |
|
|
GPP |
DUTOCQ |
(6) |
77 |
|
|
GPM |
DUVAL |
(1) |
60 |
Désigne celui qui est originaire du lieu-dit le Val (= la
vallée, le vallon).
C'est l'un des noms de famille les plus répandus en France,
notamment en Normandie.
Avec le diminutif "vallet", sont formés les noms
Duvallet (76, 27), Duvalet (87, 27, 76), Duvaleix, Duvaley (24).
|
36200 |
|
|
|
|
|
|
E |
|
|
|
 |
|
GPM |
EDELINE |
(2) |
60 |
Assez courant en Normandie (27, 61, 76), c'est un matronyme
formé sur Edelin (ou Adelin), nom de personne
d'origine germanique dérivé de la racine "adal"
(= noble).
|
36240 |
GMP |
EHOUARNE |
(3) |
56 |
Ehouarne fut moine à Saint-Gildas-de-Rhuys au IX° siècle.
Nom breton porté dans le Morbihan, parfois écrit Ehouarn.
C'est un ancien nom de personne (Euhoiarn dans le cartulaire de
Redon) formé sur les racines eu = bon et houarn
= fer.
Variantes avec l'article breton résiduel : Nihouarn,
Nivouarn.
|
|
GMP |
ÉLÉDUT |
(2) |
56 |
|
|
GMP |
ELIOT |
(2) |
56 |
Diminutif du prénom Elie.
|
|
GPP |
EMERY |
(2) |
02 |
Nom de personne d'origine germanique, Haimric
(haim = maison + ric = puissant).
On le rencontre dans l'Allier, dans la Vienne et plus
généralement dans le Centre et dans l'Ouest.
Variante : Emeury (22, 29).
Le patronyme est très fréquent en France sous d'autres
formes (Hémery, Aimery, Aymerich notamment).
|
16700 |
GPP |
ENGUERAND |
(1) |
77 |
Nom de personne d'origine germanique, Engilramn
(engil = pointe de l'épée, lance, ou
nom d'un peuple germanique + hramn = corbeau),
surtout porté en Normandie (14, 50).
Variantes : Enguérand, Enguerran, Engerran, Engerrand,
Engérand, Engrand (également Picardie).
|
|
GPP |
ESCAR |
(1) |
02 |
|
16300 |
GPP |
EUDOT |
(1) |
55 |
Eude,
Eudes
Nom de personne d'origine germanique (sans
doute scandinave), Eudo, formé à partir
d'un élément eud- de sens incertain, que M-T. Morlet
rattache au peuple des Eudisii, qui vivaient dans le
Jutland.
C'est en Normandie que le patronyme est le plus répandu.
Diminutifs : Eudel (28), Eudelle (60, 80), Eudelin (14,
50), Eudet (50). Matronymes : Eudine, Eudeline (14).
Diminutif breton : Eudo (22).
|
|
GMP |
EVANNO
EVANO |
(17)
(17) |
56 |
Nom porté dans le
Morbihan, où l'on trouve aussi les formes Evano et
Evanot.
C'est un
diminutif d'Evain.
Evain :
Patronyme très répandu dans la
Loire-Atlantique.
C'est un nom de
baptême breton, rencontré aussi sous
la forme Even, dont l'étymologie
n'est pas très claire. On le
retrouve dans les romans de la Table
ronde sous la forme Ivain,
Yvain,
qui donne envie d'en faire un
diminutif de Yves (ivo =
if),
mais c'est loin d'être une
certitude.
|
|
GMP |
EVEN |
(1) |
56 |
Nom de personne breton (voir Evain, ci dessus)
surtout porté dans les Côtes-d'Armor et le Morbihan.
Diminutifs et autres dérivés : Evenard, Evenas
(56), Evenat (29), Evenno, Eveno, Evenot (56), Evenou, Evennou
(22, 29).
|
|
|
|
|
|
|
|
F |
|
|
|
 |
|
GPP |
FABIEN |
(1) |
91 |
C'est un nom de personne, diminutif de Fabio,
qui correspond au français Fabien.
Le nom a été popularisé par un pape (le vingtième de la
chrétienté) martyrisé au IIIe siècle.
Etymologie : le latin faba = fève.
|
|
GMM |
FAGOTAT |
(1) |
89 |
|
|
|
FALLET |
|
|
|
|
GMM |
FAQUET |
(1) |
89 |
Faquin
Rien à voir avec le terme méprisant faquin, qui ne date que du
XVIe siècle. C'est un diminutif de Facco, nom de
personne d'origine germanique (racine
fac = ennemi).
On rencontre le patronyme dans la Drôme, ainsi qu'en
Charente-Maritime, où l'on trouve avec un autre suffixe
la forme Faquet.
|
|
GPP |
FAUCHEUX |
(3)
&
(4) |
02
&
77 |
Nom donné à un faucheur.
On le rencontre dans l'Ouest (35, 44) et dans le Centre (45).
La forme Faucheur est quant à elle fréquente dans les
Côtes-d'Armor.
|
&
14120
14130 |
GPM |
FAUCONNIER |
(1) |
36 |
Surnom donné à un éleveur de faucons.
Le nom est surtout porté dans le Nord et dans l'Indre.
Variantes : Fauconié (82), Fauconier (59).
|
|
GPP |
FAVIER |
(4) |
91 |
Très fréquent en France, le nom est surtout porté dans la région
Rhône-Alpes.
On y voit généralement un terme désignant un champ de fèves
ou un producteur de fèves.
Cependant, comme pour tous les noms en fav-, un lien avec le
métier de forgeron ne doit pas être négligé.
|
12600
12650 |
GMM |
FÉLIX |
(1) |
89 |
Très répandu dans l'Ain et les départements voisins, c'est un
nom de baptême d'origine latine (voir Faliu).
Diminutifs : Félisat, Félisaz, Félisot, Félizet, Félizot
(ces trois dernières formes étant portées en Champagne).
Italien : Felici. Diminutif : Felizzato.
A noter aussi le diminutif féminin Félixine, porté
en Martinique et sans doute attribué comme nom de famille en
1848.
Faliu, Feliu
L'équivalent catalan du nom de baptême français Félix.
Du latin felix (= heureux), utilisé
comme nom de baptême par les chrétiens pour exprimer la
béatitude céleste à laquelle ils aspiraient.
Plusieurs saints ont porté ce nom.
|
42600 |
GPP |
FERET |
(2) |
77 |
Nom porté de la Normandie jusqu'au département du Nord.
Variante : Ferest, Feretz, Ferey, Ferez.
Sens incertain : on peut penser à un diminutif de 'fer',
mais M.T. Morlet propose un diminutif du nom de personne
d'origine germanique Ferard ou
Farihard (fari = famille, domaine +
hard = dur).
|
|
GPP
&
GPM |
FERRY
&
FERY |
(4)
&
(4) |
91
&
59 |
Nom de personne d'origine germanique, variante
du prénom Frédéric : Fridric (frid =
paix + ric = puissant).
Patronyme très répandu en Lorraine (54, 88).
|
11800
11850 |
GMP |
FÉLIC |
(2) |
56 |
|
|
GPP |
FIEULAINE |
(2) |
02 |
|
|
GPP |
FIÉVÉ |
(1) |
02 |
Fievez, Fiévez
Nom du Nord-Pas-de-Calais.
Il s'agit soit d'un toponyme désignant un petit fief,
soit de celui qui possédait un fief.
Formes voisines :
Fiévé
(62, 80, 02), Fiévet (59, 02).
|
|
GPP |
FILACHET |
(5) |
02 |
|
|
GMM |
FISABEAU |
(8) |
89 |
|
47800
47840 |
GMP |
FLAHAT |
(7) |
56 |
|
|
GMM |
FLEURIET |
(3) |
89 |
|
41718 |
GPP |
FLEUROT |
(2) |
77 |
Floriot
Le nom est notamment porté dans la Haute-Marne et les Vosges.
On trouve la variante Fleuriot dans l'Aube.
Il devrait s'agir, tout comme pour Fleurot (88), d'un
diminutif formé sur l'ancien prénom Flour, Fleur (latin
Florus, voir Flouret).
Autre possibilité : diminutif de l'adjectif "flori"
(= doux, agréable, ou encore qui a la barbe
blanche).
|
|
GMM |
FLEURY |
(2) |
89 |
Désigne celui qui est originaire d'une localité portant ce nom.
Le toponyme est très fréquent en France : 17 communes
portent ce nom, sans parler des nombreux Fleuré et Fleurey.
Sens du toponyme : domaine gallo-romain
appartenant à un certain Flor(i)us (avec adjonction du
suffixe -acum).
C'est en Normandie que le nom de famille Fleury est le
plus répandu.
|
|
GPP |
FOIRET |
(3) |
|
|
|
GMP |
FOLVILLE |
(2) |
56 |
|
|
GPP |
FONDEUR |
(1) |
02 |
Le nom correspond au métier de fondeur.
Il est surtout porté dans le nord-est de la France et en
Belgique.
À noter aussi sa présence dans la Corrèze depuis le début du
XIXe siècle.
Variantes : Fondaire, Lefondeur.
|
|
GPP |
FORIN |
(2) |
55 |
|
13600 |
GMM |
FORMÉ |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
FORTIN |
(2) |
28 |
|
|
GPM |
FOUCART |
(3) |
60 |
Très courant dans le Nord et la Somme notamment, c'est un nom de
personne d'origine germanique, Folchard (folc
= peuple + hard = dur).
Variantes : Foucard (45, 76), Fouchard (50), Fouchart
(51).
|
36200
36280 |
GPP |
FOUCHER |
(2) |
28 |
Diminutif de noms de personnes d'origine germanique
formés sur la racine folc (= peuple).
On a le choix notamment entre Fouque (variante Folch) et
Fouché.
C'est dans l'Indre que le nom est le plus répandu, il est
également assez fréquent dans le Loiret.
|
|
GMM |
FOUCHY |
(2) |
89 |
Porté surtout dans l'Yonne, désigne sans doute celui qui est
originaire de Fouchy, dans la commune de Migennes (89).
A noter aussi qu'une commune du Bas-Rhin s'appelle Fouchy, ainsi
qu'un hameau à La Chapelle-Saint-Luc (10).
|
|
GMM |
FOUET |
(12) |
89 |
Outre Paris, c'est dans l'Yonne et l'Ariège que le nom est le
plus répandu.
C'est le plus souvent un toponyme désignant un lieu
planté de hêtres (fou = hêtre).
A noter dans l'Ariège des hameaux à Sautel et à Crampagna.
|
46000 |
GPM |
FOUETEY |
(6) |
70 |
|
|
GMP |
FOUILLEN |
(5) |
56 |
Le nom est à la fois porté en
Belgique et en Bretagne (56). Dans les deux cas, il devrait
renvoyer à un ancien prénom, popularisé par Saint
Feuillen (ou Foillan), moine irlandais, frère de saint Fursy,
évangélisateur de la Wallonie au VIIe siècle. Variantes :
Feuillen, Fouillien, Fouillin, Fouyien, Foyien, Pholien.
|
|
GPP
&
GMM |
FOUQUET |
(1)
&
(2) |
78
&
89 |
Diminutif de Fouque, nom de personne d'origine
germanique, Folco (folc = peuple).
Le nom est surtout répandu dans l'Ouest (53, 72) et la région
parisienne.
|
|
GPM |
FOURNEL |
(6) |
78 |
Fourneau
Nom porté dans le Nord et le Hainaut, rencontré aussi dans la
Vienne et la Saône-et-Loire.
C'est un dérivé du mot four, désignant souvent un
boulanger, mais qui peut aussi désigner celui qui est
originaire d'un lieu-dit le Fourneau.
Autres formes : Fournau (64), Fournaud (23, 87), Fournaux (88,
62), Fourneaud (87), Fourneaux (02, 76), Fournel (43, 51,
69), Fournelle (54, 62).
|
30000
36000
36100 |
GPP |
FOURNIER |
(1) |
28 |
Nom de métier. Celui qui tenait le four à pain.
Les formes Forner et Forné sont catalanes (Forner est
également présent en Alsace où il semble avoir un sens différent
: variante de Farner, Fahrner : passeur, peut-être
aussi voiturier).
Quant aux Fournier, on les trouve partout en France, mais
c'est dans le Nord-Pas-de-Calais qu'ils sont le plus nombreux.
Variantes : Fournié (09), Fourniez (62), Fornier (59,
84).
|
|
GMM |
FRANJOU |
(12) |
89 |
Le nom paraît venir de la Beauce (45).
C'est hélas tout ce que je sais sur lui pour l'instant.
|
40000
47000
47100
47110
47111 |
GMM |
FRAUDIN |
(6) |
89 |
Fraudet
On rencontre le nom dans l'Aveyron et le Tarn, mais aussi dans
les départements du Centre, notamment l'Indre.
Ce devrait être un diminutif de Féraud (voir
ci-dessous), tout comme Fraudeau (Poitou) et Fraudin
(Yonne), ainsi que le très rare Fraudain.
Féraud
Nom de personne d'origine germanique, Fariwald
(fari = famille, puis domaine + waldan
= gouverner).
C'est dans le Sud-Est que le nom est le plus répandu (06, 13,
83).
Variantes : Férault (28, 61), Féraut (31, 82), Féraux
(59, 61, 89), Ferrau (13, 09, 33), Ferraud (30, 89), Ferrault
(49, 71, 72), Ferraux (51, 55, 71), Ferraut.
|
|
GMM |
FRECAULT |
(3) |
89 |
|
|
GPP |
FRENOY |
(2) |
02 |
|
|
GPP |
FROMENTIN |
(2) |
91 |
Froment
Surnom métonymique donné à un producteur ou à un
marchand de blé.
Le nom est répandu dans de nombreuses régions, on le trouve
notamment dans l'Aveyron et le Pas-de-Calais.
Dérivés : Fromental (30, 48), Fromentaud (83, 23),
Fromentaux (07), Fromenteau, Fromenteaud, Fromenteaux (18),
Fromenteil (19), Fromentin (76, 80), Fromentot (58, 89),
Fromentoux (07), Fromenty (34), certains d'entre eux désignant
plutôt une terre à blé. Voir aussi Fromentel.
Variantes : Forment (59), Frument (45).
|
11800
11840 |
GMM |
FROMONT |
(3) |
89 |
Fromon, Fromond, Fromont
Patronyme fréquent en Normandie et surtout dans le
Nord-Pas-de-Calais.
C'est un nom de personne d'origine germanique, Frodmund
(frod = avisé, prudent + mund =
protection).
Diminutifs : Fromonot, Fromonnot (10, 51, 89).
Le nom a été popularisé par un saint (cf commune de
Saint-Fromond dans la Manche).
C'est aussi un nom de localité : Fromont en
Seine-et-Marne, également lieu-dit à Ris-Orangis.
|
43000 |
GMM |
FROT |
(1) |
89 |
Le nom est porté notamment en Seine-et-Marne et les départements
voisins.
On le trouve aussi, plus rarement, dans l'Ouest (35, 72).
Il peut s'agir d'un toponyme, avec le sens de terre en
friche (deux hameaux s'appellent Le Frot dans
l'Ille-et-Vilaine, à Pleumeleuc et à Irodouër, le lieu-dit se
rencontre aussi à Meaux, 77).
Autre possibilité : nom de personne d'origine
germanique (Frotto) formé sur la racine frot
(= avisé, prudent).
|
|
|
|
|
|
|
|
G |
|
|
|
 |
|
GPP |
GABET |
(1) |
28 |
Gabet
On estime généralement que ce nom désigne une personne aimant à
plaisanter (ancien français gab =
plaisanterie, mais aussi ruse,
tromperie). Notons cependant qu'en Angleterre,
où le patronyme est également présent (souvent sous la forme Gabbet),
on le considère comme un diminutif de Gabriel.
En France, les Gabet se rencontrent surtout
dans le Nord-Pas-de-Calais, en Poitou-Charentes et en Rhône-Alpes. Variante
: Gabez (59, 62). |
11542 |
GPM |
GADEFAIT |
(6) |
36 |
Gadelorge
Porté en Normandie, notamment dans l'Eure, le nom signifie "gâte
l'orge", surnom de mauvais meunier ou
toponyme désignant une mauvaise terre.
Le passage de "T" à "D" se retrouve dans les noms Gadbled, Gadblet,
Gadebled (= gâte blé, voir Vatblé), Gadbois, Gadebois
(voir Gastebois), et sans doute aussi
Gadefait,
Gadefaix, Gadefay (qui gâte les fagots, nom porté
notamment dans l'Indre, à rapprocher de Gatefait).
|
36300 |
GMM |
GADIN |
(1) |
89 |
Gady
Le nom est surtout porté dans la Haute-Vienne (également 24, 16,
64). Variante : Gadi. Il semble s'agir d'un diminutif
de Gadaud (voir ci-après), tout comme
Gadin
(37, 86).
Gadaud
Rencontré en Dordogne et dans le Limousin, c'est un nom de
personne d'origine germanique, Wadwald (wad
= gage + wald = gouverner). Variantes
: Gadeau, Gadeaud (24), Gadault, Gadaut (Champagne et Lorraine).
|
41600 |
GMM |
GAGNEBIEN |
(1) |
89 |
Gaignebet
Nom surtout porté dans le Lot, où l'on trouve les variantes
Gaignebet, Gagnebé et Gagnebet.
Semble désigner celui qui est originaire du hameau de Gagnebet à
Marcillac-la-Croisille (19).
Gagner a ici le sens de labourer, cultiver la
terre. Bet est plus incertain mais devraît être une
variante de 'bel' (= beau), à rapprocher de
l'adverbe "bien", que l'on rencontre dans le nom
Gagnebien (41).
|
47730 |
GMM |
GAILLOT |
(2) |
89 |
Il semble que le nom Gaillot soit à rapprocher de la gaieté.
C'est en effet un diminutif (suffixe -ot) que l'on
peut rattacher soit directement à l'adjectif gai, soit au
verbe de l'ancien français galer, qui
signifiait se réjouir, s'amuser, et qui a eu
notamment comme dérivé GALLIER qui signifiait
farceur, vaurien.
Autre nom voisin, Gaillard, qui signifiait plein d'entrain, mais
aussi vaillant.
N'oublions cependant pas deux autres pistes, valables pour tous
les noms commençant par gall ou gaill : un
diminutif du nom de baptême Gall ou un
diminutif de Gall = coq.
C'est vers l'Est (51, 54) qu'on rencontre le plus de Gaillot.
|
|
GMP |
GALCAN |
(2) |
56 |
|
|
GPP |
GALLARD |
(3) |
45 |
Nom de personne d'origine germanique.
Il peut s'agir d'une variante de Gaillard, mais on pensera
plutôt au nom Galahard (galan = chanter +
hard = dur).
Le patronyme est assez répandu dans l'Ouest (49, 79).
Variante : Galard.
|
|
GMM |
GALLERON |
(3) |
89 |
|
45000 |
GPP |
GALLIEN |
(1) |
02 |
Galien
Patronyme rencontré en Seine-Maritime et dans le Rhône.
Il est plus courant sous la forme Gallien (43, 69, 38),
ancien nom de baptême issu du latin Gallianus
(dérivé de Gallia = Gaule).
Le nom a été porté par un empereur romain, on le retrouve dans
l'italien Galliano (également Galliani, Gallieni).
Forme méridionale : Gallian (13, 83).
|
|
GMP |
GALLO |
(1) |
56 |
Gallo,
Galli
Fréquent en Italie, présent aussi en Espagne (Gallo), le nom
évoque le coq, sobriquet donné en principe à un
fanfaron ou à un coureur de jupons.
Il peut aussi désigner un Français.
Mais, dans bien des cas, c'est tout simplement un nom de baptême
(le latin Gallus était déjà utilisé comme
cognomen).
Diminutifs italiens : Gallino, Gallini.
Le nom se rencontre aussi en Bretagne, tout comme sa
variante Galo : il y désigne un Français, ou du moins
celui qui parle français.
|
|
GPP |
GAMBART |
(1) |
02 |
|
|
GMM |
GARDEMBOIS |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
GARNIER |
(3) |
89 |
|
|
GPM |
GASCHET |
(3) |
72 |
|
|
GPP |
GASNOT |
(1) |
77 |
|
14100 |
GMM |
GAUBERT |
(1) |
89 |
Nom de personne d'origine germanique, Gautberht
(gaut = goth + berht = brillant,
illustre) ou Waliberht (walah = étranger).
C'est dans l'Aveyron qu'il est le plus répandu, ainsi que dans
la Haute-Garonne.
On le rencontre également en Bretagne (22).
|
|
GPP |
GAUCHET |
(1) |
91 |
Diminutif du nom de personne d'origine germanique
Gauche (racine walah = étranger), le
patronyme est porté dans la Manche, l'Aisne, le Loiret et la
Loire-Atlantique.
Variantes : Gauchez (51, 52, 59), Gauchey (21, 70, 25).
Avec d'autres suffixes : Gauchat (01), Gauchin (80, également
nom de deux communes du Pas-de-Calais), Gauchon (87, 86, 69),
Gauchot (89, 58), Gauchotte (55).
|
|
GPP |
GAUDIÉ |
(1) |
77 |
|
14450 |
GPP
&
GMM |
GAUDIN |
(6)
&
(1) |
02
&
89 |
Diminutif (suffixe -IN) du nom de personne d'origine
germanique Gaud (Waldo = qui
gouverne).
Nom surtout porté dans l'Ouest (35, 44, 85).
Voir aussi Godin pour une autre possibilité.
Godin
Variante de Gaudin (voir ci-dessus) ou plutôt nom de
personne formé sur la racine germanique god
(= dieu).
Nom surtout porté dans le Nord-Pas-de-Calais et les départements
voisins, ainsi qu'en Belgique.
Variantes : Goddin, Goddyn, Godyn, Godyns.
|
|
GMM |
GAUGER |
(2) |
89 |
|
|
GMM |
GAUJARD |
(7) |
89 |
Nom de personne d'origine germanique formé sur la
racine wald (waldan = gouverner).
On le rencontre notamment dans le Loiret, la Meuse et l'Yonne.
|
45000
45500 |
GPP |
GAUSSET |
(2) |
55 |
|
13600
13620 |
GPP
&
GMP |
GAUTIER
ou
GAULTIER |
(1)
&
(2) |
02
&
56 |
Gauthier, Gautier, Gautié
Nom très fréquent dans toute la France.
Il s'agit d'un nom de personne d'origine germanique,
Waldhari (wald = qui gouverne + hari
= armée), dans lequel le d s'est assourdi en t.
|
|
GPP |
GAUVIN |
(2) |
77 |
|
|
GMM |
GEBUSSON |
(1) |
60 |
|
|
GPP |
GEHIER (ou GIÉ) |
(4) |
91 |
|
|
GMM |
GELISSON |
(3) |
89 |
|
|
GMM |
GENDET |
(2) |
89 |
|
|
GMM |
GENDON |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
GENET |
(1) |
28 |
Nom français pour lequel deux solutions sont possibles : soit un
toponyme (lieu planté de genêts), soit un nom
de baptême, variante de Geniès, Genès, Genis (voir ei-dessous).
Genis
Nom de baptême popularisé par plusieurs saints. Deux
d'entre eux sont célèbres, et auraient été tous deux martyrisés
sous le règne de Dioclétien, l'un à Arles, l'autre à Rome.
Le nom fut aussi porté par un archevêque de Lyon (VIIe siècle).
Etymologie : latin Genesius <
grec Genesios
(de genos
= race, famille).
|
|
GMM |
GENNETIER |
(4) |
89 |
Genête
Porté notamment dans l'Allier et dans l'Yonne, désigne celui qui
est originaire d'une localité portant ce nom.
On pensera entre autres à la commune de La Genête (71).
Signification : lieu où pousse le genêt.
Le genêt est également présent dans les noms Genetay (72,
35), Geneteau (33, 49), Geneteix (87), Genetet (71, 10, 52),
Genetey, Genettais (27, 76),
Genetier
(71, 01, 69), Genettaz (73), Genette (42, 71), la plupart de ces
noms pouvant être écrits avec ou sans accent.
|
43280 |
GMM |
GENTON |
(2) |
89 |
|
41720 |
GPP |
GENY |
(4) |
91 |
Le nom est porté en Lorraine (54, 88), on le rencontre aussi en
Savoie. Dans cette région, c'est l'équivalent de l'ancien
prénom Genis (voir ci-dessus : GENET).
Pour la Lorraine, il en est peut-être de même, mais on pensera
aussi à un toponyme (cf. la commune de Geney dans le
Doubs et le hameau de Gény dans l'Aisne (Cuissy-et-Gény).
|
12470 |
GPM |
GERARD |
(3) |
08 |
Gérard, Gerard
Forme française de Girard (voir ce nom, un
peu plus bas), patronyme très répandu dans les Vosges.
|
|
GMM |
GERBU |
(2) |
89 |
|
|
GPP |
GERNOUILLE |
(3) |
77 |
|
|
GPP |
GERVAISE |
(1) |
28 |
C'est un matronyme formé sur Gervais (voi-dessous).
Gervais
Nom de baptême d'origine latine (Gervasius),
popularisé par Saint Gervais, qui fut martyrisé sous le
règne de Néron, en compagnie de son frère jumeau
Protais. Gervais fut tué à l'aide de fouets garnis de
plomb, tandis que Protais était décapité.
|
|
GPP |
GIBERT |
(1) |
77 |
Nom porté en Catalogne.
C'est un nom de personne d'origine germanique,
sans doute Giliberht (gili = ardent +
berht = brillant), qui est aussi à l'origine de
Gilbert.
|
|
GMP |
GICQUEL |
(2) |
56 |
Nom très fréquent en Bretagne.
C'est une forme contractée de Jézéquel, en vieux
breton Judicael.
Quant à Judicael, le nom signifie fils de Iudhael
(avec le suffixe -ic intercalé).
Sens de Iudhael : le seigneur (iud)
généreux, noble (hael).
Le nom Judicael fut porté par un saint, roi de Bretagne (fils de
Iudhael) qui se fit moine et se retira à Gael, où il mourut
(VIIe siècle).
|
|
GPP |
GIDOIN |
|
28 |
Le patronyme est surtout porté dans la Haute-Loire, on le
rencontre aussi dans la Manche.
C'est le cas-régime ou un diminutif de Gide, Gidde (13,
83, 69), nom de personne d'origine germanique (Gido,
racine gid = chant).
M.T. Morlet précise cependant que Gide peut aussi être une
variante du prénom Gilles.
|
|
GMM |
GILBERT |
(1) |
89 |
Nom de personne d'origine germanique,
Gislebertus (gisal = otage + berht =
brillant) répandu dans toute la France, mais surtout dans
l'Ouest (85, 79).
Diminutif : Gilberton (03, 87).
Autre dérivé : Gilbertas (63), nom de hameaux (la
Gilbertasse) à La Chapelle-Agnon et à Saint-Amant-Roche-Savine
(63).
Forme italienne : Gilberti (Lombardie).
|
|
GMM |
GILLET |
(4) |
89 |
Diminutif de Gilles (voir Gil), très
répandu notamment dans les Ardennes, la Haute-Saône et l'Isère.
Gil
Nom de baptême castillan ou catalan.
C'est bien sûr l'équivalent du français Gilles.
Son origine est incertaine et controversée.
La dernière version en date propose un nom de personne
latin, Eggidius, dérivé de Eggius,
mais l'hypothèse la plus fréquemment admise est Aegidius,
du grec aigis, aigidos (= peau de
chèvre, égide).
|
47800 |
GPP
&
GPM
&
GMM |
GIRARD |
(2)
&
(4)
&
(8) |
00
&
07
&
89 |
Nom de personne d'origine germanique, Gerhard
(ger = lance + hard = dur).
C'est l'équivalent du prénom Gérard.
Le patronyme est présent un peu partout en France, mais
on le rencontre surtout en Vendée.
|
11800
&
&
42000
42600
42610
42700
42740 |
GMM |
GIRARDEAU
&
GIRARDIN |
(4)
&
(1) |
89 |
Girardet
Diminutif de Girard (voir ce nom, ci-dessus)
fréquent en Franche-Comté et dans le Forez.
On rencontre également en Franche-Comté les formes
Girardin et
Girardot.
La variante Girardey est présente en Lorraine.
Quant aux
Girardeau,
c'est en Vendée qu'ils sont le plus nombreux.
|
41000
41500 |
GMM |
GIRAULT |
(2) |
89 |
|
|
GMM |
GISOIST |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
GISUIS |
(3) |
89 |
|
43000
43400 |
GPP |
GLAVET |
(1) |
02 |
|
|
GPM |
GOBLET |
(8) |
BEL |
|
|
GPM |
GODBILLE |
(1) |
59 |
|
|
GMM |
GODON |
(4) |
89 |
C'est le cas-régime du nom de personne d'origine
germanique Godo (god = dieu).
Le patronyme se rencontre à la fois dans le Cher et en
Savoie.
|
|
GMP |
GOGUIS |
(1) |
56 |
|
|
GMM |
GOIX |
(2) |
89 |
Surtout porté dans la Seine-et-Marne, pourrait être une variante
de Goy (voir ci-dessous).
C'est en tout cas le nom de divers hameaux bourguignons,
notamment à Moux-en-Morvan (58) et à Villargoix (21).
Goy
Nom assez courant dans l'Ain (également Savoie et
Franche-Comté).
On pense généralement à l'ancien français goi
(= serpe, couteau), et donc à l'utilisateur de ces
outils.
Cependant, la localisation du patronyme dans une seule
région de France permet d'envisager d'autres hypothèses :
peut-être le nom de personne d'origine germanique
Godo (god = dieu).
|
|
GMM |
GOMMERI |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
GONNEAUX |
(3) |
55 |
|
|
GPP |
GORLIN |
(2) |
02 |
Gourlain
Le nom est porté dans la Somme, l'Aisne et les départements
voisins (62, 76).
Variantes : Gorlain,
Gorlin.
Sens incertain. Peut-être un lien avec le mot "gorlier"
(ou "gourlier"), qui désigne dans cette région un
bourrelier.
À noter que le nom de famille Gorlin est aussi porté en
Italie (Vénétie), tandis que la forme Gorlini est présente en
Lombardie. Je n'en connais pas le sens.
|
|
GMM |
GOSSERON |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
GOUDON |
(2) |
89 |
Sens probable : le domaine de Goudon, nom de personne
d'origine germanique (à envisager éventuellement :
un dérivé de "codonh" = coing avec sonorisation de la
consonne initiale).
|
41730 |
GMM |
GOURDIN |
(1) |
89 |
Nom rencontré dans le Nord et l'Est (surtout 59, 60, 54), mais
aussi dans l'Ouest et le Centre (35, 45).
On le considère généralement comme un diminutif de
Gourd, sobriquet donné à une personne lourde,
physiquement ou moralement.
L'adjectif "gourdin" avait plusieurs sens en moyen
français, notamment "gros, épais, niais".
Employé comme nom, il a désigné aussi une personne grossière.
Le sens de "gros bâton" est un peu plus tardif.
Variante : Gourdain (Picardie, Normandie).
|
|
GMM |
GOURNAULT |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
GOZE |
(1) |
55 |
L'étymologie de ce nom est incertaine.
On a le plus souvent évoqué un nom de personne d'origine
germanique, Goza (< Goda, féminin de
Godo).
On notera qu'une commune des Pyrénées-Atlantiques porte ce nom (Gouze),
et que, au siècle dernier, la plupart des Goze catalans étaient
localisés en Cerdagne ou dans les Garrotxes. D'où l'idée d'y
voir un nom d'origine pyrénéenne, mais quelle
origine ?
Autre possibilité, s'il s'agit d'un toponyme,
l'occitan "gota" (= goutte, filet
d'eau).
La variante Gouze se rencontre surtout dans l'Ariège.
À noter aussi la forme Goza (66).
|
|
GPM |
GRAND |
(5) |
70 |
|
|
GPP |
GRAVE |
(1) |
77 |
Quand il est porté dans le Sud-Ouest (65 notamment), le nom
évoque un terrain caillouteux, graveleux (variante
: Graves, 46, 81).
Dans le Nord-Pas-de-Calais et en Belgique, où il est bien
représenté, il a le plus souvent le sens de "comte" (voir
Degraeve).
|
|
GPP |
GRENETTE |
(1) |
55 |
On peut penser à un matronyme formé sur Grenet,
mais il doit plutôt s'agir ici d'un lieu-dit avec le sens de
halle aux blés (attesté dans le Mâconnais).
C'est dans l'Est que le nom de famille est le plus répandu (51,
54).
|
|
GPP |
GRIFFON |
(1) |
02 |
Le nom est surtout porté dans le Finistère et dans l'Ouest, mais
on le rencontre aussi en Franche-Comté, où l'on trouve la
variante Griffond.
Faut-il penser au griffon, animal fabuleux moitié
lion moitié aigle ?
M.T. Morlet penche plutôt pour un nom de personne
d'origine germanique, Grifo (grifan
= saisir, s'emparer), solution qui paraît plus
raisonnable.
|
|
GMM |
GRILLET |
(3) |
89 |
Grillot
Un nom qui renvoie au grillon (latin
grillus), et qui porte selon les régions un suffixe
différent : -et (la forme grillet était la plus
courante au Moyen Âge), -ot ou bien sûr -on.
On pense généralement qu'il s'agit d'un sobriquet désignant une
personne gaie, qui chante tout le temps.
Le nom Grillot est porté en Saône-et-Loire et en Franche-Comté,
on trouve les Grillet surtout dans la Loire et la
Saône-et-Loire, et les Grillon dans le Loiret.
|
41700 |
GMM |
GRIOLLE |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
GRISE |
(1) |
55 |
|
|
GPP |
GRODO |
(1) |
02 |
|
|
GPP |
GRODOLU |
(1) |
77 |
|
|
GPP |
GROTTEAUX |
(2) |
77 |
|
14600 |
GPP |
GUDIN |
(12) |
28 |
Porté notamment dans la Nièvre, le Loiret et les départements
voisins, ainsi que dans l'Ain,
c'est un nom de personne germanique, Gudinus,
formé sur la racine gud- (= dieu).
En composition : Gudin de Vallerin, Gudin du Pavillon.
|
12400 |
GMP |
GUEGAN
GUEGANIC
GUEGANNO |
(19)
(1)
(8) |
56 |
Guéguen de [Uuicon] désignait le combattant,
variantes : Guégan, Guéguin, Guiguen, Guguen.
Diminutif : Guéganno.
|
24000
27000
24600 |
GMP |
GUEHENNEC |
(2) |
56 |
Guézénec (Guézennec, Guézénoc) était frère de saint
Gwenole,
variantes : Le Guéhennec, Guézenneuc, Guéhéneuc,
Guéhenneuc, etc. de [gwezhennek], "combatant".
|
|
GPP |
GUENÉE
ou
GUENIER |
(1)
&
(2) |
28 |
|
12100
12380 |
GPP |
GUERDOUX |
(6) |
02 |
Porté dans l'Aisne (Thenelles depuis le XVIIe siècle),
pourrait correspondre au nom de personne germanique
Gardulfus, fréquent dans les chartes
médiévales.
Le nom breton Guerdou, rare, renvoie pour sa part à Guerdou,
hameau à Plounevez-Quintin (22). voir aussi les
recherches de Philippe GUERDOUX.
|
16000
16100
16200
16210 |
GPM
&
GMM |
GUERIN |
(1)
&
(2) |
61
&
89 |
Nom de personne d'origine germanique, Warino, formé sur
la racine war (= protecteur). Le patronyme est
très répandu dans l'Ouest (44, 35), mais il est porté un peu
partout : avec près de 57.000 naissances en 100 ans, c'est le
33ème nom en France par sa fréquence.
|
|
GMP |
GUERRIN |
(1) |
56 |
Nom de personne d'origine germanique, Warino, formé sur
la racine war (= protecteur). Le patronyme est
très répandu dans l'Ouest (44, 35), mais il est porté un peu
partout : avec près de 57.000 naissances en 100 ans, c'est le
33ème nom en France par sa fréquence.
|
|
GPP |
GUFFROY |
(1) |
02 |
Nom de personne d'origine germanique, Gutifrid
(gut = bon + frid = paix). (d'après
M-T. Morlet).
|
|
GPP |
GUICHARD |
(1) |
77 |
Nom de personne d'origine germanique, Wichard
(wig = combat + hard = dur), très
fréquent en Bourgogne (71), dans le Forez et dans l'Ouest (44).
Diminutifs : Guichardon (01, 71), Guichardot (71, 39),
Guichardet (42), Guichardaz (Savoie ou Franche-Comté).
|
|
GPP |
GUIGNARD |
(2) |
91 |
Sans doute nom de personne d'origine germanique,
Winhard (win = ami + hard = dur).
Aucun rapport avec la guigne, dont le sens actuel n'apparaît
qu'au début du XVIIe siècle sous la forme guignon.
Par contre, on peut envisager aussi l'ancien français "guignart"
(= celui qui cligne de l'oeil).
C'est dans les Deux-Sèvres, l'Indre et la Vendée que le nom est
le plus répandu.
Diminutifs : Guignardat (39), Guignardeau (85, 86),
Guignardon (45).
|
12650 |
GPP
&
GPM |
GUILLAUME |
(1)
&
(4)
&
(13) |
55
&
77
&
61 |
Nom de personne d'origine germanique (voir
Guillem), porté dans diverses régions, mais surtout présent
dans le Morbihan (variante : Guillaum), la Marne,
les Ardennes et le Puy-de-Dôme.
Variantes : Guillaumes, Guillaumme, Guilleaume,
Guilleaumes.
Guillem
Nom de personne d'origine germanique, Willhelm
(will = volonté + helm = casque).
Ce fut, et de loin, l'un des noms les plus répandus aux
alentours de l'an mil en pays catalan et occitan.
|
|
GMP |
GUILLEMIN |
(3) |
56 |
Diminutif du prénom Guillaume, porté notamment en
Bourgogne, en Champagne et en Franche-Comté, ainsi que dans le
Morbihan. Variante : Guillemain (36, 86).
Dérivés : Guilleminaud,
Guilleminault (16, 86), Guillemineau (44, 85), Guilleminet (69,
71), Guilleminot (21, 70), Guillemenet, Guillemeney (39),
Guillemenot (58, 71, 89).
|
|
GMP |
GUILLEMOT |
(2) |
56 |
Diminutif de Guillaume (voir Guillem), surtout
porté dans le Morbihan.
Doubles diminutifs : Guillemoto, Guillemotto (56),
Guillemotheau (79). Matronyme : Guillemotte (56).
|
|
GPP |
GUILLENTIN |
(1) |
28 |
|
11520 |
GMM |
GUILLEPAIN |
(3) |
89 |
Voir ci-après
GUILPAIN.
|
|
GMP |
GUILLERMIC |
(3) |
56 |
Guillerm, Guillerme
Variante de Guillaume (voir ci-avant)portée
surtout en Bretagne. Diminutifs bretons
: Guillermic, Guillermit, Guillermo, Guillermot,
Guillermou.
Diminutifs portés surtout dans la région Rhône-Alpes :
Guillermain, Guillermand, Guillermard, Guillermas, Guillermaud,
Guillermaz, Guillermet, Guillermier, Guillermin, Guillermod,
Guillermon, Guillermond, Guillermont, Guillermoz, Guillermy.
Double diminutif : Guillerminet (01).
|
|
GMP |
GUILLO |
(2) |
56 |
Guillou
Un hypocoristique du nom de baptême Guillaume
(voir ci-avant), surtout utilisé en Bretagne, où il
existe cependant une autre explication pour le nom de famille :
Guillou est en effet le surnom du loup au moyen
âge.
Variante : Guilloux.
Autre forme : Guillo (fréquente en Morbihan).
|
|
GMP |
GUILLOUZO |
(2) |
56 |
Guillouzouic
Porté dans le Morbihan, c'est un dérivé de Guillous,
Guilloux, à rapprocher du français guileor
(= trompeur, charlatan).
Il semble cependant qu'en breton 'guillous'
ait pris le sens de mime, baladin.
Formes voisines : Guillouzel, Guillouzic, Guillouzo,
Guillouzy, Guillozo, Guillozou.
|
|
GMM |
GUILPAIN |
(4) |
89 |
Surtout rencontré dans l'Indre, ce nom existe aussi sous les
formes Guilpin et Guillepain.
C'est un diminutif de Guillebaud, Guillebault, présents
dans le même département. Voir Guilbaud pour le sens.
Guilbaud
Nom de personne d'origine germanique, qui semble
formé des racines gil = ardent (ou will =
volonté) et bald = audacieux.
On trouve beaucoup de Guilbaud en Vendée.
Variantes : Guilbau (44, 60), Guilbauld (61, 37),
Guilbault (49, 79, 86, 80), Guilbaut (59, 62, 80), Guilbaux (59,
60, 02), Guilbeau, Guilbeaud (17, 79, 85), Guilbeault (49, 86),
Guilbeaux (59), Guilbot (79, 85, 17).
Diminutif : Guilbaudeau (44).
|
|
GMP |
GUIMARHO |
(1) |
56 |
voir ci-dessous : GUYMAR.
|
|
GMM |
GUINOT |
(1) |
89 |
Nom fréquent dans la Saône-et-Loire, région du Creusot. Pour le
sens, voir Guinet.
Guinet
Nom très fréquent dans la région lyonnaise.
C'est dans le département de l'Isère qu'il est le plus
représenté.
C'est un diminutif d'un nom de personne d'origine
germanique, Guin (ou éventuellement Guinard),
qui vient de Wino (win = ami).
On peut aussi envisager tout simplement un diminutif de Guy.
|
41560 |
GMM |
GUITTON |
(2) |
89 |
Très répandu dans l'Ouest (44, 85, 79), c'est un nom de personne
d'origine germanique, Witto, formé sur la
racine wid (= bois).
Variante : Guiton (79, 49).
Diminutifs : Guitonneau, Guitonnet, Guittoneau,
Guittonneau, Guittonnet.
|
46100 |
GPP |
GUODOMELLE |
(1) |
03 |
|
14600 |
GMP |
GUYMAR
GUYOMARCH
GUYOMARHO |
(1)
(2)
(2) |
56 |
Guiomarch, Guyomarch, Guyomarc'h, Guyomard, Guyomart,
Guiomar, Guiomard, Guionvarch, Guyonvarch, Guianvarch,
Guyonvarc'h, Guiavarch,
se décomposent en [gui]-[ho]-[marc'h] et
signifient "digne d'avoir un bon cheval".
On retrouve ce nom dans la commune de Saint-Guyomard (56).
|
|
GMM |
GUYON |
(2) |
89 |
|
|
GMP |
GUYOT |
(1) |
56 |
Diminutif de Guy (voir ci-après) très fréquent dans toute
la France. C'est dans le Morbihan et la Haute-Saône qu'il est le
plus répandu, sans compter Paris.
Guy
Également écrit Gui, c'est un nom de famille très
courant.
Outre Paris, les départements où il est le plus répandu sont
l'Hérault et le Jura.
l correspond, au moins phonétiquement, au nom de personne
germanique Wido (wid = bois).
Mais le saint Guy le plus connu correspond en fait au
latin Vitus (dérivé probable de vita
= vie) : martyr dans le sud de l'Italie, ses reliques
auraient été transférées en Allemagne (où il est à l'origine des
noms Veit, Veith).
C'est à lui qu'est liée la danse de saint Guy, qu'il était censé
guérir.
|
|
|
|
|
|
|
|
H |
|
|
|
 |
|
GPP |
HAINE |
(1) |
02 |
|
15600 |
GPM |
HALTEAU |
(2) |
72 |
|
|
GPP |
HANTELLE |
(1) |
55 |
|
|
GPP |
HARDOUIN |
(1) |
91 |
Arduin
Surtout présent dans le Nord, c'est un nom de personne d'origine
germanique, Hardwin (hard = dur
+ win = ami).
Autres formes : Harduin, Hardhuin, Hardoin,
Hardouin,
Herduin, Herdhuin, Ardhuin, Ardoin, Ardouin.
|
|
GPP |
HARDY |
(7) |
91 |
Même sens que l'adjectif hardi, qui vient du
germanique hard (= dur), sur lequel on a
formé le verbe *hardjan, qui a sans doute donné en
ancien français *hardir (= rendre dur),
dont hardi serait le participe passé.
|
|
GPP |
HARMAND |
(1) |
55 |
Harmant
Variante de Armand (voir ci-dessous).
Autres formes : Harman, Harmand, Harmann.
Armand
Nom de personne d'origine germanique, Hardman
(hard = dur + man = homme) ou
Hariman (hari = armée).
Nom surtout porté dans la Drôme et l'Ardèche, ainsi que dans les
Bouches-du-Rhône.
|
13600 |
GPP |
HASLE
ou
DE HASLE |
(2) |
28 |
|
|
GPP |
HATTON |
(2) |
78 |
|
|
GPP
&
GMM |
HAY |
(1)
&
(1) |
28
&
89 |
Nom fréquent dans les Deux-Sèvres, également porté dans la
Mayenne et le Pas-de-Calais.
Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit (le) Hay,
équivalent masculin de la haie.
Parfois rencontré en Béarn, il y a un sens très différent (voir
Hayet).
|
47840 |
GPP
&
GPM |
HEBERT |
(1)
&
(1) |
95
&
60 |
Nom de personne d'origine germanique, variante de
Herbert (Hariberht < hari = armée +
berht = brillant).
|
36250 |
GMP |
HÉMONO |
(7) |
56 |
Hamon, Hémon, et leurs dérivés : Hamonic,
Hamounic, Hamonou, Hémonic,
Hémono
sont dérivés de [ham / haim], "toit,
maison",
variantes : Amon, Amonou.
|
|
GMP |
HENO |
(2) |
56 |
nom relatif à l'âge : "vieux". (voir plus
bas "LE HENO").
|
|
GMP |
HENRIO |
(6) |
56 |
Henrioux
Diminutif du prénom Henri (voir ci-après), le
patronyme est assez rare. Il a surtout été porté dans le
Loir-et-Cher, on le rencontre aussi dans le Nord. Quelques
mentions anciennes le situent aussi en Savoie et en Suisse.
Formes voisines ou variantes : Henrio (56),
Henriod (74 et Suisse), Henriot (70, 52, 57), Henriou (41),
Henrioud (74).
Avec un autre suffixe : Henrion, Henriel (Lorraine),
Henriet (08, 18, 25), Henriest (59), Henrieux (56), Henriey,
Henriez (25, 70).
|
|
GPP
&
GPM |
HENRY |
(2)
&
(3) |
28
&
41 |
Henric, Henri, Henry, Henrich
Nom de personne d'origine germanique (haim
= maison + ric = puissant). La forme
Haimeric s'est simplifiée en Hainric pour donner Henri(c).
|
12100
&
|
GPM |
HERAULT |
(3) |
60 |
|
36100 |
GPM |
HERBINIÈRE |
(1) |
75 |
|
|
GMM |
HERISSON |
(3) |
89 |
|
|
GPP |
HERMANT |
(1) |
28 |
|
|
GPP |
HIMONET |
(1) |
55 |
|
|
GMP |
HIRGAIR |
(1) |
56 |
|
|
GPM |
HONORÉ |
(2) |
59 |
|
|
GPP |
HORNY |
(1) |
91? |
|
|
GPP |
HOUDIN |
(5) |
91 |
Porté dans la Mayenne et la Sarthe, c'est un nom de personne
d'origine germanique, soit variante de Oudin,
soit variante de Houdouin, soit encore diminutif de
Houde (voir ces noms).
Diminutif : Houdinet (51, 55).
Autre dérivé : Houdinière, le domaine ou la ferme de
Houdin (72).
Une quinzaine de hameaux s'appellent "la Houdinière" (49, 53, 72
surtout).
|
|
GPM |
HOUSSEAU |
(5) |
72 |
|
|
GPP |
HOUZE |
(2) |
28 |
|
|
GPP
&
GPM |
HUBERT |
(1)
&
(1) |
77
&
08 |
Nom de personne d'origine germanique, Hugberht
(Hug = intelligence + berht = brillant).
Saint Hubert, évêque de Maëstricht au VIIIe siècle, est surtout
célèbre par la vision qu'il aurait eue d'un crucifix lumineux
entre les bois d'un cerf, lors d'une partie de chasse. Il fut
aussi l'évangélisateur des Flandres.
|
|
GPP |
HUE |
(3) |
45 |
|
|
GPP |
HUET |
(1) |
45 |
Hypocoristique formé avec le suffixe -ET sur le nom de
baptême Hue, qui est une variante très
répandue de Hugues (germanique : hug
= intelligence).
Nom très répandu en France, notamment en Normandie.
Matronyme : Huette (61, 27).
|
|
GPP |
HUGUIN |
(1) |
55 |
Hugand
Porté dans le Lyonnais et dans le Doubs, le nom est sans doute
un dérivé du prénom Hugues (à rapprocher de
Hugain,
Huguin).
|
|
GPP |
HUMBERT |
(2) |
55 |
Patronyme fréquent dans la Haute-Marne et les Vosges.
C'est une variante ou un diminutif de Humboldt,
nom de personne d'origine germanique (Humbold
: hunn = ours + bold, bald =
audacieux).
Autre possibilité : diminutif de Humbert (voir
ci-dessous).
Humbert
Nom de personne d'origine germanique Hunberht
(hunn = ours + berht = brillant),
surtout fréquent en Lorraine (54, 88).
|
|
GMM |
HUOT |
(1) |
89 |
Houot
Le nom est surtout porté dans les Vosges.
Tout comme Huot (89, 52, 25), c'est sans doute un
diminutif de Hue (voir Huet pour le sens).
Le rapport avec la houe, parfois évoqué, semble très incertain.
Huet
Hypocoristique formé avec le suffixe -ET sur le nom de
baptême Hue, qui est une variante très répandue de
Hugues (germ. hug = intelligence).
Nom très répandu en France, notamment en Normandie.
Matronyme : Huette (61, 27).
|
|
GPP |
HURE |
(2) |
77 |
Huret
Semble correspondre à l'ancien français hure, qui
signifiait tête hérissée (origine inconnue, mais sans
doute germanique).
Sobriquet donné à une personne aux cheveux ébouriffés.
|
|
GMP |
HURTAUT |
(1) |
56 |
Heurtaux
Nom assez fréquent en Normandie (76, 50).
On a tendance à le rattacher au verbe heurter (ancien
français hurter = frapper), et à en faire
un surnom désignant soit une personne
bagarreuse, soit, et c'est peut-être la bonne solution, une
personne entêtée (même sens en Bretagne pour
l'adjectif heurt).
Autre possibilité : diminutif du toponyme Heurt
(= rocher dans un champ)
En tout cas, sous ses diverses variantes, le patronyme
est très répandu : Heurtau (02), Heurtaud (35), Heurtault (22,
76), Heurteau (45, 79), Heurteaut (94), Heurteaux (76, 61),
Hurtaud (85), Hurtault (37),
Hurtaut
(51, 56), Hurtaux (02), Hurteau, Hurteaud (17), Hurteaux (51).
Il existe un hameau appelé Heurtaux dans la Manche (commune de
Saussey).
|
|
GMP |
HURTEBIS |
(3) |
56 |
|
|
GPP |
HUSSON |
(2) |
55 |
Nom très répandu en France, mais surtout présent dans l'Est (54,
55, 08).
Hypocoristique du nom de baptême Hue (voir Huet,
ci-dessus).
|
|
GPM |
HUTIN |
(1) |
08 |
Surnom désignant un personnage querelleur (en
ancien français le verbe hustiner signifie
faire du tapage, se quereller).
C'est dans le Nord-Pas-de-Calais que le nom est le plus répandu.
Etymologie incertaine : peut-être le vieux norois
hus-thin (M.T. Morlet)
Variantes : Hustin, Hustinx, Hutain. Diminutifs : Hutinel,
Hutinet, Hutinot.
|
37800 |
GPP |
HUVET |
(1) |
55 |
Porté dans diverses régions, le nom semble correspondre à
l'ancien français "huvet" ayant désigné soit une
sorte de casque de fer, soit une coiffure, un
bonnet, généralement porté par les femmes.
Il peut avoir désigné un fabricant de huvets ou celui
qui porte un huvet. Le nom Huvette (28) a le même sens, et
il semble que Huvey (27) en soit une variante."
|
13400 |
|
|
|
|
|
|
I |
|
|
|
 |
|
GPP |
IMBAULT |
(1) |
91 |
Imbeault
Nom de personne d'origine germanique, Imbald
(im < ermin, irmin = immense +
bald = audacieux).
Cette forme est rare et se rencontre dans le Loiret.
Variantes : Imbaud (63, 87, 03), Imbault (45, 41,
18), Imbaut (89, 87), Imbaux (24), Imbeau (24), Imbeaud (63),
Imbeaux (54, 55).
|
|
|
|
|
|
|
|
J |
|
|
|
 |
|
GMM |
JACQUELIN |
(4) |
89 |
Diminutif de Jacques, porté notamment dans le Cher
et en Saône-et-Loire.
Diminutifs voisins : Jacquelain (21), Jacquelard (57,
51), Jacquelet (02,80).
Double diminutif : Jacquelinet (21).
Matronyme : Jacqueline (14).
|
|
GMM |
JACQUEMORE |
(1) |
89 |
|
|
GPM |
JACQUOLOT |
(1) |
70 |
|
|
GMP |
JAFFRÉ |
(1) |
56 |
Jaffry
Variante de Geoffroy (voir ci-dessous) portée dans
le Finistère et en Vendée.
Formes voisines : Jaffrai, Jaffrée, Jaffrès,
Jaffret (29), Jaffrain, Jaffray (22), Jaffré (56).
Diminutifs : Jaffredo, Jaffredou, Jaffrelo, Jaffrelot,
Jaffrennou, Jaffrenou, Jaffréo, Jaffrézic, Jaffrezo, Jaffrezou,
Jaffrin, Jaffro, Jaffron, Jaffrot.
Geoffroy
Nom de personne d'origine germanique, Gotfrid
(got = du peuple goth ou god = dieu
+ frid = paix).
Patronyme fréquent en Bourgogne et en Lorraine.
Variantes : Geoffray (38, 69), Geoffrey (07), Geoffroi,
Geoffroid, Geoffrois.
|
|
GMP |
JAN |
(13) |
56 |
Yann, Yan, formes bretonnisées de
Jean;
diminutifs : Yanic, Yannic, Yannou;
le féminin Yannez a donné les noms de famille : Yannès,
Jeannès, Janès, Jannez (matronymes);
variantes francisées :
Jan,
Jouan, dérivés : Joannic, Jouannic,
Jouanno, Jannic, Janin, Jannin,
Le Jeannic.
|
|
GMP |
JANNO |
(3) |
56 |
Autre forme de JEHANNO,
voir plus bas.
|
24800 |
GMM |
JARRY |
(2) |
89 |
Nom très répandu dans l'Ouest (72 notamment) et le Périgord.
Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit le
Jarri, le Jarry, la Jarrie.
Sens du toponyme : dans le Périgord il s'agit d'un lieu
où pousse le chêne, ailleurs d'une terre en jachère.
Variante : Jary (35).
|
|
GMM |
JAZU |
(2) |
89 |
|
|
GMP |
JÉGAT |
(4) |
56 |
de [iud], "seigneur" et [cat], "combat";
signifiant "seigneur au combat".
Dérivés : Jegado, Jégaden.
|
21000
21200 |
GMP |
JÉGO |
(2) |
56 |
deux propositions :
Jacut, frère de Gwenole et fondateur de l'abbaye de
Saint-Jacut-de-la-Mer, a évolué en Jagu, Jagut, Jégu, ainsi
que
Jégo
, Jégou, Gégou,
diminutif : Jégouic, Dérivés : Jégaden (de
Jégat), Jégouzo.
Jacq (Le), Jac, du latin Jacobus
(qui a donné Jacob et Jacques en français);
Jacopin est un diminutif de Jacob; formes dérivées : Jacu,
Jagu, Jagut, Jacolot, Jégu, Jégou,
Jégo,
Jegoux (Le), et Jégouzo.
|
; |
GMP |
JEHANNO |
(1) |
56 |
Jehannin, Jehanin
L'un des nombreux diminutifs de Jean, ici Jehan
(< Johannes).
C'est un patronyme surtout porté dans l'Ille-et-Vilaine
et le Morbihan. Plusieurs autres diminutifs ont
été utilisés dans ce dernier département. Citons entre autres
Jehanno,
Jehannet et Jehanneuf.
|
|
GMM |
JEUBERT |
(6) |
89 |
|
|
GPP |
JONCOURT |
(1) |
02 |
Toponyme : Commune de l'Aisne
(02).
|
18000 |
GPP
&
GMP |
JOSSELIN |
(1)
&
(1) |
77
&
56 |
Fréquent en Bretagne (22, 56), où il se rencontre au moyen âge
sous les formes Goscelin, Joscelin, le
patronyme est considéré comme un nom de personne d'origine
germanique, diminutif de Gauzo
(racine gaut = du peuple goth).
Bien que séduisante, l'hypothèse d'un diminutif de Josse
est fausse.
Variante rare : Jossilin (22).
|
|
GPP |
JOSSIN |
(1) |
77 |
Josset
Diminutif de Josse (voir Jousse ci-dessous),
fréquent dans l'Ouest (35, 50) mais aussi en Lorraine (55). Avec
d'autres suffixes : Josseau (56, 85), Josseaux (02, 60, 37),
Jossec, Jossic,
Jossin,
Josso (56), Jossot (89, 51, 44), Jossoud (55).
|
|
GMM |
JOTTE |
(3) |
89 |
|
|
GPP |
JOTTIN |
(2) |
55 |
|
13600
13620 |
GMP |
JOUAN
&
JOUANNIC |
(1)
&
(1) |
56 |
Yann, Yan, formes bretonnisées de
Jean;
diminutifs : Yanic, Yannic, Yannou;
le féminin Yannez a donné les noms de famille : Yannès,
Jeannès, Janès, Jannez (matronymes);
variantes francisées : Jan,
Jouan, dérivés : Joannic,
Jouannic,
Jouanno, Jannic, Janin, Jannin,
Le Jeannic.
|
|
GPP |
JOURDAIN |
(1) |
91 |
Jourda, Jourdan,
Jourdain
Voir Jorda pour le sens (ci-dessous).
Le nom Jourda est surtout porté dans les Pyrénées-Orientales et
plus généralement dans le Sud.
Les Jourdan se recontrent en Provence et dans les Alpes, mais
aussi en Bretagne.
Quant aux Jourdain, c'est en Normandie et en Picardie qu'ils
sont le plus nombreux.
Jorda, Jordan
Nom de baptême à double titre, puisqu'il désigne au
départ le Jourdain (hébreu Yarden,
racine y.r.d = descendre), le fleuve où
Jean-Baptiste a baptisé le Christ.
Ce nom fut adopté par les premiers Chrétiens dès le IIe siècle.
|
|
GPP |
JOUSSE |
(6) |
28 |
Variante de Josse, portée surtout
dans la Sarthe et dans la Mayenne.
Josse : Nom de baptême issu du latin Judocus,
popularisé par un saint breton.
Saint Josse, fils du roi breton Judicael, contemporain de
Dagobert, refusa le trône et se retira dans un monastère, puis
vécut en ermite et accomplit de nombreux miracles, tout cela en
Picardie,
ce qui explique que le saint soit à la fois vénéré en Bretagne
et dans le Nord
|
|
GMM |
JUBAULT |
(2) |
89 |
Jubau
Nom surtout porté en Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine,
dont les variantes sont nombreuses dans l'Ouest (49
notamment) : Jubaud, Jubault, Jubaut, Jubeau, Jubeaud,
Jubeault, Jubeaux.
Autres variantes : Joubaud, Joubault, Joubeau, Joubeaud,
Joubeaux.
C'est un nom de personne d'origine germanique,
Gautbald (gaut = du peuple goth
+ bald = audacieux).
|
41830 |
GPP |
JUFFRAULT |
(5) |
91 |
|
|
GMM |
JUGNOT |
(4) |
89 |
Voir ci-dessous : JUNIOT.
|
|
GMP |
JULÉ |
(15) |
56 |
|
|
GMM |
JUMEAUX |
(1) |
89 |
Jumeau
Surnom donné à un jumeau, le nom est porté notamment dans
l'Eure-et-Loir et la Haute-Vienne.
Variantes : Jumel (80, 35), Jumeaux (02, 51, 59),
Jumeaud (87), Jumiaux (59, 08), Jumau, Jumaux (59), Jumelle (02,
62, 80).
Diminutifs : Jumelet (02, 77, 60), Jumelin (50, 76, 27),
Jumeline (28, 61).
|
|
GMM |
JUNIOT |
(4) |
89 |
Jugnet
Le nom est surtout porté dans le Lyonnais (69, 71, 42).
Il semble s'agir d'un diminutif de Juin ou
Jouin (surnom donné à un enfant né en juin ou ancien nom de
baptême issu du latin Jovinus).
Variantes : Juignet (72), Juigniet (91), et sans doute
Jugner et Jugnier (71 surtout). Avec un autre suffixe : Jugniot
(71), Jugnot ou Juniot (89).
|
42600 |
|
|
|
|
|
|
K |
|
|
|
 |
|
|
note |
|
|
Les noms en [caer]
et [ker]
sont très fréquent en toponymie bretonne. Ils apparaissent par
centaines à partir du X° siècle, et évoluent en [ker] en
Basse-Bretagne et en [car] en Haute-Bretagne où le mot [ville],
au sens de "village", prend un sens identique à celui de [ker} :
"village, hameau, groupe de fermes", puis "ferme".
|
|
GMP |
KERAUDRAN |
(2) |
56 |
nom en [ker} + nom propre : Audran.
Audran, de [alt], "élevé", et de [rœn],
"royal".
|
|
GMP |
KERBELLEC |
(2) |
56 |
nom en [ker} + nom propre : Bellec.
Bellec vient du breton [belleg] "prêtre".
|
|
GMP |
KERMAREC |
(4) |
56 |
nom en [ker} + nom propre : Marec.
Marec vient du breton [marc'heg] "chevalier".
|
|
GMP |
KERNEN
KERNIN |
(17)
(1) |
56 |
Parfois allemand ou suisse (voir Kern pour le sens), le nom est
surtout breton et porté dans le Morbihan.
Il pourrait désigner celui qui est originaire de
Kernen, hameau à Languidic (56).
Le nom "ker" désigne un hameau, un groupe d'habitations,
reste à expliquer "nen". Si l'on en croit le dictionnaire
topographique du Morbihan, le lieu est mentionné en 1411 sous la
forme Kerannezne, où on reconnaît l'article "an"
et le nom "ezn" = oiseau.
De son côté, A. Deshayes cite pour Kernen les formes Kernezne et
Kernesne à Plouvien au XVe siècle, ce qui confirme
l'interprétation.
Variante : Kernin.
|
|
GMP |
KERSUZAN |
(3) |
56 |
Surtout porté dans le Morbihan, devrait désigner celui qui est
originaire de Kersuzan, hameau à Bignan, dans le même
département. Sens du toponyme : le hameau (ker) de
Suzan, nom de personne qu'il faut sans doute
rapprocher de Suzanne.
Variante : Kersusan.
|
|
GMP |
KERVADEC |
(3) |
56 |
nom en [ker} + nom propre : Madec.
Madec vient du breton [mat] "bon,
brave".
|
24800 |
GMP |
KERVIO |
(3) |
56 |
Porté dans le Morbihan, désigne celui qui est originaire de
Kervio, nom de divers hameaux à Questembert, Plumelec,
Île-d'Arz et Noyal-Pontivy.
Le mot "ker" a le sens de hameau.
Quant à Vio, Albert Deshayes y voit une possible
contraction de Viziou, variante du nom de
personne Guiziou.
|
|
|
|
|
|
|
|
L |
|
|
|
 |
|
GPP |
LA ARINE |
(2) |
91 |
|
|
GPM |
LA CLEF |
(1) |
08 |
|
|
GMM |
LABAUME |
(1) |
89 |
|
46000 |
GPP |
LAMARRE |
(2) |
55 |
Nom fréquent en Picardie.
Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit la Mare,
la Marre (hameau ou domaine situé près d'une mare).
On trouve la variante Lamare dans le même secteur,
mais aussi dans le Calvados.
|
13600 |
GMM |
LAMBERT |
(2) |
89 |
Nom de personne d'origine germanique, Landberht
(land = pays + berht = brillant).
Popularisé par divers saints, dont un évêque lyonnais et
un martyr en Belgique, c'est l'un des patronymes les plus
répandus en France et en Belgique.
Variantes ou génitifs : Lamberth, Lamberts,
Lambertz.
Diminutifs : Lambertin (84, 26), Lambertod, Lamberthod
(39, 01, 69), Lamberton, Lamberthon (85, 79), Lamberty (54, 88).
Formes italiennes ou corses :
Lamberto, Lamberti (dérivés : Lambertini, Lambertoni).
|
|
GMP |
LAMOUROUX |
(3) |
56 |
de [amourous], "amoureux".
|
|
GMM |
LAMY |
(3) |
89 |
Le nom signifie l'ami, bien sûr.
Reste à savoir comment l'interpréter. Peut-être un sobriquet
désignant un amant, un amoureux, ou bien celui qui vit dans une
maison sans appartenir à la famille.
Mais on notera surtout que Ami, Amy étaient au moyen âge des
noms de baptême (sans doute avec un sens mystique : ami de
Dieu).
C'est dans le Jura que le nom est le plus répandu, il est
également fréquent dans l'Indre.
|
|
GMP |
LANCELOT |
(4) |
56 |
Nom de personne médiéval popularisé par Lancelot du
Lac, héros de romans courtois.
Il semble que ce soit au départ un diminutif d'Ancel
(= Anselme).
C'est en Bretagne que le nom est le plus répandu (56,
35).
|
|
GMM |
LANCOSME |
(1) |
89 |
|
|
GPP
&
GMM |
LANGLOIS |
(4)
&
(8) |
28
&
89 |
Variante de Langlais, nom qui désigne une personne
d'origine anglaise.
|
12000
12400
45500 |
|
LANGUO |
|
|
|
|
GMM |
LANNOYAL |
(1) |
89 |
|
47110 |
GMM |
LARCHER |
(3) |
89 |
Le nom désigne un archer, éventuellement un fabricant
d'arcs.
C'est aujourd'hui en Martinique qu'il est le plus répandu.
On le rencontre aussi en Seine-Maritime, à Paris et dans plusieurs
autres régions.
Formes voisines : Larché (33, 40, 88), Larchet (08, 55),
Larchey (70, 71, 77), Larchez (55, 57), Larchier (79, 69, 55).
|
|
GMP |
LARDANT |
(1) |
56 |
Nom surtout porté dans la Seine-Maritime, la Drôme et la
Charente.
Variante rare : Lardent.
Il correspond au mot "ardent", soit avec son sens
figuré actuel (ou celui de coléreux, attesté au Moyen Âge),
soit pour désigner celui qui est atteint du mal des ardents
(ergotisme).
Voir aussi Ardant, ci-dessous.
Ardant
Les plus anciennes mentions connues situent ce nom à Limoges
depuis la fin du XVIe siècle.
Il devrait correspondre à l'adjectif "ardent",
peut-être pour désigner celui qui souffrait du mal des
ardents.
L'adjectif a aussi désigné au Moyen Âge une personne brutale
ou à la sexualité exubérante.
Enfin, et c'est peut-être la meilleure solution, l'adjectif
a été utilisé comme prénom au Moyen-Âge (une mention en 1385
à Thuir, 66).
|
|
GPP |
LARQUET |
(4) |
77 |
|
|
GPP |
LASNE |
(2) |
95 |
Lasne (= l'âne) surnom donné peut-être à un
homme têtu ou au possesseur d'un âne.
Le nom est assez fréquent dans le Centre (18, 45).
Autres diminutifs : Lasnot (02), Lasneau (37), Lasnel,
Lasnelle (76, 80), Lasnet (10), Lasnon (27, 76).
|
|
|
LASSEUR |
|
|
|
|
GPP |
LAUMOSNIER |
(5) |
28 |
Laumonier, Laumônier
Nom porté dans la Vienne et en Gironde.
L'aumônier était au moyen âge soit celui qui fait l'aumône,
soit celui qui demande l'aumône, un mendiant.
C'est sans doute ce dernier sens qu'il faut retenir pour le
patronyme.
Variantes : Laumonnier (53), Lomonier (18), Aumonier, Aumonnier
(79).
|
12310
12320 |
GPP
&
GMM |
LAURENT |
(2)
&
(1) |
28
&
89 |
Nom de baptême formé sur le latin Laurentius,
dérivé de laurus (= laurier).
Le laurier étant un symbole de victoire, on comprend le succès
de ce nom dès l'époque romaine.
Par la suite, dans la chrétienté, il représente la victoire de
la nouvelle religion sur le paganisme, à l'image de saint
Laurent brûlé sur un gril au IIIe siècle en se riant des
flammes.
|
12130
&
41550
48148 |
|
LAUSNOY |
|
|
|
|
GPM |
LAVALLÉE |
(1) |
75 |
Le nom désigne celui qui habite un lieu-dit "la Vallée".
On le rencontre notamment dans le Nord-Pas-de-Calais et en
Picardie, mais il est présent dans plusieurs autres régions.
Variante : Lavalée (59, 60).
|
|
GMP |
LAVENANT |
(2) |
56 |
C'est dans les Côtes-d'Armor que le nom est le plus répandu (variante
: Lavenan).
Il correspond à l'ancien français 'avenant', avec deux
sens possibles : soit un nouveau venu, un étranger,
soit une personne agréable.
Avec le même sens : Lavanan, Lavanant (29).
|
|
GPP |
LAVERDURE |
(2) |
55 |
|
|
GMM |
LEBLANC |
(2) |
89 |
Très répandu dans de nombreuses régions françaises, mais surtout
dans le Nord-Pas-de-Calais, le nom désigne celui qui a le
teint ou plutôt les cheveux blancs.
|
47830 |
|
LEBON |
|
|
|
|
GMP |
LECHET |
(1) |
56 |
|
24600 |
GMM |
LECLERC |
(1) |
89 |
Leclerc, Leclercq
Ces deux formes qui viennent de la moitié nord de la France
renvoient au nom clerc (< latin clericus),
qui désigne au départ un membre du clergé par opposition
au laïc, mais qui au moyen âge avait aussi celui de
lettré.
Les noms Leclair et Leclère en sont certainement des
variantes.
|
|
GPP |
LECOURT |
(2) |
28 |
Fréquent en Normandie, désigne un petit homme (le court).
|
|
GPP |
LECOUTEUX |
(1) |
77 |
Lecouteur
Ou Lecoûteur. Porté en Normandie, en particulier dans le
Calvados, le nom désigne un clerc d'église, un bedeau,
un sacristain (ancien français "costor,
costre").
Avec le même sens : Lecoustour, Lecoutour (50, 76), Lecoustre,
Lecoutre (62, 76), Lecouteulx (60), Lecouteux, Lecoutteux
(76).
|
|
GPM |
LEDOL |
(1) |
08 |
|
|
GPP |
LEDUC |
(4) |
02 |
Leduc, Le Duc
Voir Duc (ci-dessous) pour le sens.
Le nom Leduc est surtout porté dans les départements du Nord et
de l'Aisne.
Variantes : Leducq, Leducque, Leduck.
La forme Le Duc est surtout bretonne (29).
Duc
Du latin vulgaire *ducu,
formé sur dux (= guide, chef).
Titre de noblesse utilisé soit comme sobriquet, soit pour
désigner celui qui exploitait des terres appartenant à un duc,
soit encore pour nommer celui qui était ou avait été au service
d'un duc, d'autres possibilités ironiques étant sans doute
envisageables.
C'est en Savoie et en Dauphiné que le nom a toujours été le plus
répandu, même s'il est présent dans d'autres régions.
Il entre en composition dans plusieurs noms : Duc dit Catty,
Duc-Bourru, Duc-Bragues, Duc-Dodon, Duc-Gavet, Duc-Goninaz,
Duc-Lartigue, Duc-Martin, Duc-Maugé, Duc-Mauger, Duc-Plachettaz.
|
|
GPP
GMM |
LEFEBURE
LEFEBVRE
LEFEVRE
LEFEBVRE |
(2)
(2)
(3)
(1) |
02
02
02
89 |
Le nom désigne un forgeron.
Très répandu en France, c'est en Picardie qu'il est le plus
fréquent.
Avec le même sens : Lefeivre (60, 53, 50), Lefelvre (08),
Lefesvre (77), Lefeubvre (76), Lefeuve (49), Lefeuvre (35),
Lefève (08, 51, 57), Lefever, Lefevere (59), Lefèvres (27).
Voir aussi LE GOFF (plus bas) en breton, et SCHMITT
(pas dans cette page, voir
ici) en Alsace-Lorraine.
|
|
GMM |
LEFIER |
(4) |
89 |
|
|
GPP
&
GMP |
LEGENDRE |
(6)
&
(1) |
28
&
56 |
Nom fréquent en Bretagne et en
Normandie (35, 53, 76). Il désigne en principe le gendre (voir
Gendre), mais peut parfois être une variante de
Legeindre (voir Lejoindre pour le sens).
Gendre : Nom de parenté, qui semble désigner la
personne ayant hérité de la maison du beau-père.
Lejoindre : Très rare aujourd'hui, le nom était
porté autrefois dans les Yvelines. Il correspond à l'ancien
français "joindre", qui désignait un maître-valet dans la
boulangerie (terme cité dans le Livre des métiers au XIIIe
siècle, étymologie probable le latin "junior"). Le nom de
famille Legeindre (41, 45) a le même sens."
|
11500
11530 |
GMM |
LEGER |
(1) |
89 |
Désigne très rarement un homme léger.
Il s'agit en effet d'un nom de personne d'origine
germanique, Leodgari, latinisé en
Leodegarius (leod = peuple + gari =
prêt au combat).
Le nom a été popularisé par saint Léger, évêque
d'Autun, martyrisé puis assassiné en 678.
Il est très fréquent en France, on le trouve notamment en
Normandie et dans le Limousin.
|
|
GPP
&
GPM |
LEGRAND |
(4)
&
(2) |
02
&
60 |
Un des noms les plus courants en France.
Sobriquet désignant un individu grand.
C'est dans le département du Nord qu'il y a le plus de Legrand,
mais ils sont très présents en Normandie et en Picardie.
|
&
36100 |
GMM |
LEGRAS |
(1) |
89 |
Sobriquet donné à une personne bien en chair.
C'est en Champagne (51) et en Normandie (76) que le nom est le
plus répandu.
|
|
GMM |
LEGRIS |
(6) |
89 |
Personne qui a les cheveux gris.
Nom fréquent en Normandie et en Picardie.
|
41500
41550
48140
48148 |
|
LEILLON |
|
|
|
|
GPP |
LEJAY |
(1) |
55 |
|
|
GMM |
LEMAIRE |
(4) |
89 |
Un nom très fréquent en France.
Il faut savoir d'abord que le sens actuel de maire
remonte à la Révolution.
Il existait cependant au moyen-âge de nombreuses fonctions
désignées par ce nom (déjà, Charles Martel était maire du
palais).
On peut aussi envisager un autre sens, fréquent dans les
cartulaires, le plus grand, qui servait dans la plupart des cas
à différencier le père du fils, le plus vieux du plus jeune
(major opposé à minor).
|
47000
47200 |
GPP |
LEMAITRE |
|
41 |
Désignait au Moyen Âge celui qui était maître dans une
corporation.
Très fréquent dans toute la France, c'est dans le Pas-de-Calais
et la Seine-Maritime que le nom est le plus répandu.
Variantes : Lemaitte (59), Lemaistre (76).
|
|
GPP |
LEMOINE |
(1) |
91 |
Très répandu en France, c'est dans le Nord-Pas-de-Calais et en
Normandie que le nom est le plus fréquent.
Comme pour tous les noms de dignité employés comme surnoms, le
sens précis est difficile à cerner.
On peut penser à un sobriquet plutôt péjoratif, les
moines n'ayant pas une très bonne réputation au Moyen Âge (on
était par exemple gras comme un moine, sans parler des moines
paillards).
|
12600 |
|
LENFANT |
|
|
|
|
GPP |
LENOIR |
(2) |
91 |
Désigne celui qui a le teint ou les cheveux
noirs.
Le nom est très courant dans la moitié nord de la France, avec
une prédominance dans le Nord-Pas-de-Calais, la Manche, la
Sarthe et la région parisienne.
Variante : Lenoire (59).
|
|
GMM |
LEPAGNOL |
(7) |
89 |
Variante de Lespagnol (celui qui est originaire
d'Espagne) rencontrée dans la Marne et dans l'Yonne.
Variante ou matronyme : Lepagnole (70).
|
41200
42610 |
GMM |
LÉPINE |
|
89 |
Il s'agit d'un toponyme très fréquent dans presque toute
la France, désignant un lieu où abondent les buissons épineux.
Le patronyme désigne donc celui qui est originaire d'une
localité ou d'un lieu-dit portant ce nom.
|
|
GPP |
LEPRINCE |
(3) |
28 |
Rencontré surtout dans l'Ille-et-Vilaine, mais aussi un peu
partout en France.
Fait en principe partie des nombreux sobriquets désignant une
personne fière, prétentieuse, vaniteuse,
bref qui se prend pour un prince.
Il faut cependant se méfier dans l'interprétation de ces
surnoms, sur lesquels nous n'avons en fait aucune certitude.
|
12470 |
|
LEROUX |
|
|
|
|
GPM |
LEROY |
|
41 |
|
|
GPP |
LESCHALLET |
(2) |
55 |
|
|
GMP |
LESCOET |
(5) |
56 |
Les (Le), Lez (Le), [lez], "cour seigneuriale,
résidence",
composés : Lesquer, [lez + ker] "cour
du village", Lescoat,
Lescoet,
Lescouet, Lecouet, Liscoet, Liscouet
... [lez + koad], "la cour du bois",
|
|
GMM |
LESOURD |
(3) |
89 |
Le nom est surtout porté dans la Sarthe et les départements
voisins.
C'est en principe un surnom donné à un sourd.
Dans de rares cas, on pensera aussi à l'ancien français
"sourt" (= eau jaillissante, source).
Variantes : Lesourt, Lessourd.
|
|
GPP |
LESTRIE |
|
77 |
|
|
GMM |
LETIN |
(2) |
89 |
|
|
GMM |
LETTELLIER |
(1) |
89 |
Nom fréquent en Normandie (Eure notamment), désignant un
fabricant de toile, donc un tisserand.
Variantes : Letélié, Letélier, Letellié.
|
|
GMP |
LEVANEN |
(2) |
56 |
|
24630 |
GPM
GMM |
L'HUILLIER
LHUILLIER |
(2)
(1) |
60
89 |
Lhuillier
Très courant en Lorraine (54, 88), le nom désigne celui qui
vend de l'huile.
|
36100
36270 |
GMM |
LIEGEAU |
(1) |
89 |
|
42600 |
GPM |
LIGER |
|
72 |
|
|
GMM |
LIHOREAU |
(4) |
89 |
Lhioreau
Très rare, le nom est plus fréquent sous la forme
Lihoreau.
Dans les deux cas, il semble originaire de la Sarthe.
Autre formes attestées : Lhoreau, Lioreau et surtout Lahoreau,
qui paraît être la graphie la plus ancienne, présente au XVIe
siècle à La Chapelle-Gaugain et Lavenay (72).
Difficile d'avoir une certitude sur le sens, mais on peut penser
que le mot "ahoreau" correspond au participe passé
médiéval du verbe "adorer" ("ahoré", ou "aoré,
oré" = vénéré, adoré), dont on précisera
qu'il a été longtemps employé dans cette région comme adjectif
pour qualifier le Vendredi saint.
Hypothèse possible : surnom d'un enfant né ce jour-là.
|
|
GPP |
LOISEAU |
(5)
&
(5) |
91
&
02 |
Voir Loisel, ci-dessous.
Le nom
Loiseau
est surtout fréquent depuis le Centre jusqu'à l'Ouest. Ensuite,
en remontant vers la Normandie, Loisel prend le dessus. Plus au
nord et dans l'Est, on trouve la variante Loiseaux (59, 70
notamment).
Loisel
Le nom Loisel est surtout fréquent en Normandie (Seine-Maritime
notamment) et en Bretagne (Ille-et-Vilaine).
Sa variante la plus fréquente est
Loiseau,
et bien sûr il s'agit d'un sobriquet comparant celui qui
le porte à un oiseau. Pourquoi ? Sans doute à cause de sa
légèreté (physique ou morale), mais avec les sobriquets on n'est
jamais sûr de rien.
|
|
GPP |
LORAIN
&
LORRAIN |
(1)
&
(2) |
02
&
55 |
|
|
GMP |
LORCY |
(5) |
56 |
Fréquent dans le Morbihan, devrait désigner celui qui est
originaire de Lorcy, nom d'une commune du Loiret.
|
|
GMP |
LORGEOUX |
(3) |
56 |
Le nom est surtout porté dans le Morbihan.
On trouve la forme Lorgeou (variante : Lorgeon)
dans le Loiret.
À moins d'imaginer un improbable rapport avec l'occitan "orjol"
(= cruche), le nom devrait être lié à l'orge (terrain
cultivé en orge ou surnom de producteur, de
marchand).
Les noms Lorgère (22) et Loregeray (56) évoquent
un champ d'orge, tout comme Lorgerie (61, 53, 22),
Lorgeril et Lorgery (76, 59).
Il faut cependant préciser que le mot "orgerie" peut
aussi désigner un marché aux grains.
|
|
GPP |
LORIN |
(1) |
02 |
Assez courant dans la moitié nord de la France, c'est un
diminutif de Lor (ou Laur), nom de baptême
correspondant au latin Laurus (laurus
= laurier).
|
|
GMM |
LOUP |
(4) |
89 |
|
41000
41300 |
GMM |
LOURDEREAU |
(2) |
89 |
|
|
GPP |
LOUVET |
(2) |
02 |
Diminutif de Loup, sans doute considéré comme nom de
baptême (saint Loup fut évêque de Troyes et arrêta
l'avance d'Attila en 451).
Le nom Louvet est très fréquent en Picardie.
Variantes : Louvetz et Louvez.
|
|
GPP |
LOYAL |
(5) |
55 |
Lial
Le nom est surtout porté en Dordogne.
C'est une variante de l'occitan leial (=
loyal, légal), surnom possible d'un homme
loyal.
Le nom de famille
Loyal
existe aussi, on le rencontre notamment dans l'Orne et dans la
Meuse.
|
|
|
LOYSEAU |
|
|
|
|
GPP |
LOYSON |
|
77 |
|
|
GMP |
LOZEH |
(1) |
56 |
|
|
GPP
&
GMP |
LUCAS |
(1)
&
(2) |
77
&
56 |
Lucas
Nom de baptême dont Luc est une variante, et qui fut
donc popularisé par cet évangéliste, dont on dit qu'il fut le
compagnon de saint Paul, et aussi qu'il voua à la Vierge Marie un
amour platonique, se contentant de la peindre.
Le nom vient du grec Loukas, la forme Luc étant
une variante latine (Lucius).
On trouve le patronyme Lucas surtout en Bretagne (22,
29).
|
|
GMM |
LUXEMBOURG |
|
89 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Le |
|
|
|
 |
|
|
Le
C - Le D
- Le F -
Le G -
Le H -
Le J -
Le L -
Le M -
Le N -
Le P -
Le S -
Le T -
Le V
|
|
GMP |
LE BADÉZET |
(5) |
56 |
Participe passé de [badeziñ] , "baptiser".
|
|
GMP |
LE BARBIER |
(4) |
56 |
Le Barbier,
Le Barber
Nom surtout rencontré en Bretagne (56, 22).
Désigne évidemment un barbier.
|
|
GMP |
LE BASTARD |
(2) |
56 |
Battard
Nom porté surtout en Savoie (également présent en Belgique),
variante de
Bastard,
rencontré dans la même région.
Désigne un enfant né hors mariage.
On trouve aussi la forme Bâtard, Batard dans l'Ouest.
|
|
GMP |
LE BERRE
LE BERT |
(4)
(2) |
56 |
Ber (Le), Berre (Le), Le Bert, [berr], "court,
courtaud",
diminutifs : Béric, Berric, formes
hypocoristiques : Bérou, Berrou, cf nom
de famille français Lecourt,
|
|
GMP |
LE BLEVEC |
(1) |
56 |
Blévec [blevek], "chevelu, velu,
poilu",
variantes : Blavec, Le Bléavec,
Blévennec, |
|
GMP |
LE BOBINNEC |
(6) |
56 |
|
|
GMP |
LE BORGNE
LE BORGNIC |
(3)
(1) |
56 |
Born (Le), Borgn (Le), Borgne (Le),
emprunt au vieux français "borgne"; sens : 1 "qui
louche", 2. "qui n'a qu'un oeil".
Diminutifs : Bornic, Borgnic (Le).
|
24800
|
GMP |
LE BOEDEC
LE BOUEDEC |
(4)
(3) |
56 |
Boédec (Le), Bouédec, Boédoc, {bouedek]
"charnu, bien nourri". [boued] =
"nourriture".
|
|
GMP |
LE BOUILLE |
(1) |
56 |
Bouil (Le), "vif, pétillant, fringant";
"irascible".
Variante : Bouille.
Diminutif : Bouillic.
|
|
GMM |
LE BOULANGER |
(1) |
89 |
voir "BOULANGER".
|
|
GMP |
LE BOULER
&
LE BOULLER |
(2)
&
(1) |
56 |
|
27100 |
GMP |
LE BOULH |
(1) |
56 |
Boulc'h (Le), Boulh (Le), Le Bolch, Boulch (Le) [boulc;h],
"qui a un bec de lièvre".
Diminutif : Le Boulhic.
|
|
GMP |
LE BOURHIS |
(2) |
56 |
Bourc'h, Bourch (Le), Vourc'h,
Vourche (Le°, "bourg";
Bourc'his, Bourchis, Bourghis,
Bourhis (Le) : "habitant du bourg".
Variantes : Borhis, Bourisse.
|
24800 |
GMP |
LE BOURLET |
(1) |
56 |
Bourlès, Bourlais, Bourlet (Le), de [bour]
"gros", et de [lez], "voix" : "à la
grosse voix",
|
|
GMP |
LE BOURNE |
(1) |
56 |
Born (Le), Borne (Le),
Bourne (Le),
Le Borgne, [born],
emprunt au vieux français "borgne", sens : 1- "qui
louche", 2- "qui n'a qu'un œil",
diminutifs : Bornic, Borgnic (Le),
Le Bornec,
|
|
GMP |
LE BOURSEC |
(1) |
56 |
Bourser (Le), "fabricant de bourses", dérivé
: Le Boursec,
cf le nom de famille français : Bourcier.
|
|
GMP |
LE BOURVELLEC |
(1) |
56 |
|
|
GMP |
LE BOUTER |
(6) |
56 |
nom de métier en breton : "fabricant de chaussures".
|
|
GMP |
LE BRICON |
(4) |
56 |
|
|
GMP |
LE BRIDOLERE |
(1) |
56 |
|
|
GMP |
LE BRUCHEC |
(7) |
56 |
de {bruch] "poitrine, poitrail", : "qui a une large
poitrine".
|
24800 |
GMP |
LE CALLOC'H |
(1) |
56 |
de [kalloc'h] "entier, viril".
|
|
GMP |
LE CALVÉ |
(2) |
56 |
nom de métier en breton [kalvez]: "charpentier".
|
|
|
LE CAM |
|
|
|
|
|
LE CARPENTIER |
|
|
|
|
GMP |
LE CARRER |
(12) |
56 |
Carrer, Le Carrer, Le Carrour : nom de métier en breton : "charron".
|
20000
23000
23100 |
GMP |
LE CHENADEC |
(1) |
56 |
de [senez] "concile, synode"; se disait sans doute
de celui qui y avait assisté.
|
|
|
LE CLERC |
|
|
|
|
GMP |
LE CLOAREC |
(3) |
56 |
Cloarec (Le), Clouarec (Le), Cloérec, Le Cloirec, Le Clouérec |kloareg],
"clerc", cf le nom de famille français Leclerc.
|
|
GMP |
LE CONAN |
(1) |
56 |
voir "CONAN".
|
|
GMP |
LE COR
ou
LE CORRE |
(1)
&
(2) |
56 |
Cor (Le), Corre (Le), Lecore
[korr], "nain".
Diminutifs : Coric, Corric, Courric, Corrigou.
|
|
GMP |
LE CORNEC |
(1) |
56 |
Cornec [kornek], "cornu; dur,
têtu". Cf les N.F français : Cornu.
N.B. : le mot [korn] : "corne" est à l'origine des
N.F.suivants : Corniec, Corne, Cornen,
Cornic (diminutif), Corno (Le) et
Cornou (Le) (hypocoristiques).
A.Deshayes pense que ces N.F. font allusion "au casque porté par
les Celtes et les anciens Brfetons".
|
|
GMP |
LE CORRONC |
(3) |
56 |
|
|
GMP |
LE CORVIC |
(3) |
56 |
de [korveg] "hibou".
|
|
GMP |
LE COUACHON |
(2) |
56 |
|
|
GMP |
LE COVEC |
(1) |
56 |
Coffec, Le Corvec : "pansu", "ventru".
|
|
GMP |
LE COZIC |
|
56 |
|
|
GMP |
LE CUNFF |
(1) |
56 |
Cuff (Le), Ceff, Le Cunf, Le Cunff, Le Cun [kuñf],
"doux, aimable".
Composés : Gourcuff [gour] "homme"
+ [kuñf] : homme aimable,
|
|
GMP |
LE DANFF
LE DANVIC |
(2)
(3) |
56 |
Deuf (Le), Deuff (Le), Dunff (Le), Le Dun, le Deun
: "le gendre",
Variantes : Déon (Le),
Le Danff,
Le Doeuf, Deunff ...,
Diminutifs : Deuffic (Le), Le Dévic,
Le Danvic.
|
|
GMP |
LE DEAUT |
(10) |
56 |
"loquace", ou "qui a mauvaise langue", de [theod]
"langue"
|
|
GMP |
LE DEVEDEC |
(2) |
56 |
Dévédec,
en vannetais : "fauvette".
|
|
GMP |
LE DEVENDEC |
(5) |
56 |
|
|
GMP |
LE DIAGON |
|
56 |
|
|
GMP |
LE DILY |
(4) |
56 |
Porté en Bretagne (22), le nom s'écrit aussi Le Dilly
(56).
On pensera à un toponyme dérivé de "tilh" (=
tilleul, parfois orme), avec mutation du t en d.
Un hameau s'appelle Tilly à Troguery (22).
A noter aussi Le Dily à Plumaudan (22) et Kerandilly, ancien
hameau à Gourin (56).
|
|
GMP |
LE DORTZ
LE DORZ |
(2)
(3) |
56 |
(Le) Dortz, Le Dorz(e), Le Dorh, "tourte" :
surnom donné à une personne rondouillarde.
|
|
GMP |
LE DRIAN |
(1) |
56 |
Le Drian
Porté dans le Morbihan et rencontré aussi sous la forme Le
Driant, c'est une variante de Dréan (voir ci-dessous).
Dréan, Drean
Patronyme breton, surnom ou nom de personne
qui semble provenir de la racine drech (= beau,
remarquable).
Certains y voient cependant un autre terme breton
avec le sens d'épine.
|
|
GMP |
LE FALZIC |
(1) |
56 |
|
|
GMP |
LE FAY |
(2) |
56 |
|
|
GMP |
LE FLOCH |
(7) |
56 |
nom de métier en breton : "écuyer", avec parfois le sens de "page",
"jeune garçon", "mousse".
|
|
GMP |
LE FLOHIC |
|
56 |
|
|
GMP |
LE FRANC |
(2) |
56 |
|
|
GMP |
LE FRAPPER |
(6) |
56 |
Nom surtout porté dans le Morbihan. Variante : Le Fraper. La solution la
plus simple est d'y voir un dérivé du français frapper, et donc le surnom
d'un homme violent. A. Deshayes (Dictionnaire des noms de famille
bretons) propose un homme qui tire tout à lui (racine frap = coup sec
vers soi). Enfin signalons qu'en ancien français le mot frapier signifiait
agitation, bruit, également fuite (prendre la fuite), des possibilités à ne pas
négliger.
|
|
GMP |
LE FUR |
(2) |
56 |
Fur (Le), Lefur, (fur] "sage".
|
|
GMP |
LE GAGUIC |
(2) |
56 |
|
|
GMP |
LE GAL
LE GALL
LE GALLIC |
(6)
(3)
(3) |
56 |
Le Gall ,
Le Gal, le plus répandu des patronymes
bretons, désignent l'étranger, ou le français, ou l'habitant
du pays "gallo".
variantes : Gal, Legall, Legal,
diminutifs : Galic,
Le Gallic, Gallec,
formes hypocoristiques : Gallou (Le), Gallo (Le),
|
23200 |
GMP |
LE GALLOUDEC |
(5) |
56 |
de (galloudek] "puissant".
|
|
GMP |
LE GARFF |
|
56 |
|
|
GMP |
LE GARREC |
(4) |
56 |
Garec (Le), Garrec (Le) [garek] : "jambu,
qui a de grandes jambes"; Gare, Garre [gar] "jambe";
Gargamm (Le) [gar + kamm] "boiteux".
|
|
GMP |
LE GAUDION |
(3) |
56 |
|
|
GMP |
LE GELOUX |
(2) |
56 |
|
27100 |
GMP |
LE GLEOUR |
(4) |
56 |
Porté dans le Morbihan, c'est, selon le dictionnaire de Deshayes,
un nom de personne breton, Gleour, formé
sur les racines gleu = brave et gour =
homme.
|
|
GMP |
LE GLOANEC |
(1) |
56 |
Gloannec (Le), Gloannec, Glouannec,
nom relatif aux qualités, défauts et habitudes [gwlanek] : "vêtu
de laine".
|
|
GMP |
LE GLUDIC |
(1) |
56 |
Glédic, Glidic, Le Gludic, [gloedic], "comte"
en moyen-breton,
|
|
GMP |
LE GOFF |
(3) |
56 |
Nom breton correspondant au métier de
forgeron.
|
|
GMP |
LE GOÏC |
(1) |
56 |
Diminutif de "Le GOFF",
|
|
GMP |
LE GOSLES |
(2) |
56 |
Goslèse, Gohlès, Le Goslès, Goslis, [kohz + lez],
"la vielle cour",
|
|
GMP |
LE GOUALLEC
LE GOUELLEC |
(2)
(12) |
56 |
Goalec, Goallec, Le Gouellec,
nom relatif aux qualités, défauts [gwallek] : "négligent".
|
|
GMP |
LE GOUASIC |
(1) |
56 |
Le Goas, Le Gouas, Le Vuas, [gwaz], "serviteur,
homme, mari",
dérives : Le Goazic, Goazigou, Goaziou (Le), |
|
GMP |
LE GOUGUEC |
(1) |
56 |
|
|
GMP |
LE GOULVEN |
(5) |
56 |
Goulven : évêque de Léon, mort en 616.
|
|
|
|
|
|
|
|
GMP |
LE GOURRIEREC |
(13) |
56 |
Le Gourriérec
Fréquent dans le Morbihan, pourrait être une variante du nom
breton Gouriézec, avec le sens de 'valeureux'
(gallois gwriaeth = valeur).
Autres formes : Le Gouriellec, Le Gouriérec, Le Gourriellec.
et 'le
couturier' (du breton : ar gwrier - le GW
se prononce 'gou'), voir le
site de
Denis LE GOURRIEREC.
|
21200
26468
27000
27500
27600
27680
28500
28550 |
GMP |
LE GRAND |
(8) |
56 |
|
|
GMP |
LE GRAS |
(2) |
56 |
|
|
GMP |
LE GUEHENNEC |
(2) |
56 |
Guézénec (Guézennec, Guézénoc) était frère de saint
Gwenole,
variantes : Le Guéhennec, Guézenneuc, Guéhéneuc,
Guéhenneuc, etc. de [gwezhennek], "combatant". |
23180 |
GMP |
LE GUEN
LE GUENIC |
(3)
(1) |
56 |
Guenn (Le), de [gwenn] "blanc / pur".
diminutifs : Guénic (Le), Guennic (Le),
|
|
GMP |
LE GUENNEC |
(11) |
56 |
Guennec (Le), Guénec est un saint breton du
VIII° siècle.
|
|
GMP |
LE GUERNEVÉ |
|
56 |
Guern (Le) [gwern] "aunaie", "marais". Guernevé
(Le) [gwern + nevez, "nouveau" ] "la nouvelle aunaie".
|
|
GMP |
LE GUEZIREC |
(2) |
56 |
peut-être un diminutif de : Gueuzec (Le),
Gueuziec, Guézec, Guéziec, "lippu".
|
|
GMP |
LE GUIDEC |
(2) |
56 |
Porté dans le Morbihan, c'est un nom de sens incertain.
A. Deshayes (Dictionnaire des noms de famille bretons) propose
celui qui porte une coiffure ornée de 'guides'. On peut
envisager aussi un rapprochement avec la racine galloise gwyd
(= passion, vice) ou, de façon encore plus simple,
un diminutif du prénom Guy.
|
|
GMP |
LE GUILLOT |
(1) |
56 |
Guillerm (Le), Guillerme (Le), ainsi que les abréviations
Guillou (Le), Guillo, (diminutif : Guillonic),
Guillot, Vuillou, Guilleux (diminutif : Guillévic),
viennent de [wil], "volonté", et de [helm], "casque",
|
|
GMP |
LE GUILLOUX |
(1) |
56 |
Guillous, Guilloux (Le), Guillouzic
(diminutif), [gwilhous], "mime,
ménétrier", (ce nom est parfois confondu avec Guillou,
voir ci-dessous).
|
|
GMP |
LE GUYADER |
(3) |
56 |
nom de métier en breton : "tisseur", "tisserand".
|
|
GMP |
LE HEN
LE HENO |
(6)
(2) |
56 |
nom relatif à l'âge : "vieux".
|
|
GMP |
LE HERIT |
(2) |
56 |
|
|
GMM |
LE HUPPE |
(9) |
89 |
|
41400
42800 |
GMP |
LE JOSSEC |
(1) |
56 |
Josset
Diminutif de Josse (voir ci-après), fréquent dans
l'Ouest (35, 50) mais aussi en Lorraine (55).
Avec d'autres suffixes : Josseau (56, 85), Josseaux
(02, 60, 37),
Jossec,
Jossic, Jossin, Josso (56), Jossot
(89, 51, 44), Jossoud (55). .
Josse : Nom de baptême issu du latin Judocus,
popularisé par un saint breton.
Saint Josse, fils du roi breton Judicael, contemporain de
Dagobert, refusa le trône et se retira dans un monastère, puis
vécut en ermite et accomplit de nombreux miracles, tout cela en
Picardie,
ce qui explique que le saint soit à la fois vénéré en Bretagne
et dans le Nord
|
|
GPP |
LE JUMENTIER |
(2) |
77 |
Ce nom de famille désigne le valet qui avait
soin des bêtes de somme.
(Thierry SABOT
- La Gazette - 8 nov. 2013)
|
14660 |
GMP |
LE LAN
|
(2) |
56 |
de [lann] "lande".
|
|
GMP |
LE LÉANNEC |
(1) |
56 |
|
|
GMP |
LE LIBOUX |
(1) |
56 |
de [libouz] "souillon".
|
|
|
LE LIDEC |
|
|
|
|
GMP |
LE LOGE |
(2) |
56 |
|
|
GMP |
LE LOHER
LE LOUER |
(4)
(10) |
56
56 |
(Le) Loer, Le Louer; Le Loir(e) par attraction du
français, de [loar] "lune"; Loarec [loarec] signifie "lunatique",
et Loarer [loarer] signifie "maniaque". Le louargant [loargann]
signifie "pleine lune".
|
24700
27100 |
GMM |
LE LONGT |
(1) |
89 |
|
|
GMP |
LE LOUÉDEC |
(2) |
56 |
Louet (Le), Le Louette (Le), Le Loet, [louet],
"cheveux gris";
Dérivés : Louédec (Le),
Louédoc, Loédoc (Le), cf
le nom de famille français Legris.
|
|
GMP |
LE MAGUERESSE
|
(8) |
56 |
nom de métier en breton : "nourrice".
|
|
GMP |
LE MANCQ |
(7) |
56 |
de [mank] "manchot".
(voir LE MOING, ci-dessous)
|
23100
24800 |
GMP |
LE MAGUET |
|
56 |
|
|
GMP |
LE MAREC |
(2) |
56 |
Marec (Le), Marrec (Le), Marhec, Marc'hic, Marhic, |marc'heg],
"chevalier", cf le nom de famille français "Chevalier".
|
|
GMP |
LE MASSON |
(1) |
56 |
voir ci-dessous : MASSON.
|
|
GMP |
LE MAU |
(2) |
56 |
Mao (Le), Mau, Le Maou, Le Vaou, [mav], "serviteur
/ agile, gai",
|
|
GMP |
LE MEILLOUR |
(1) |
56 |
Le mot [melin / milin], "moulin", a donné
les noms de famille Milin (Le), Mélin, Mellin, ainsi que
Meil (Le) [meilh], et son dérive
Meillour (Le).
|
|
GPM |
LE MENAGER |
(3) |
61 |
Ménager
Fréquent en Loire-Atlantique, le nom a eu plusieurs sens en
ancien français (mesnagier).
Le plus courant semble avoir été celui d'ouvrier agricole,
journalier. Mais il a pu aussi désigner l'habitant d'une maison,
d'un manoir (mesnage), ou encore l'administrateur d'un domaine,
le chef d'une exploitation familiale et enfin un
domestique.
Variante : Ménagier (03).
Thiec
Nom de famille porté dans le Finistère, rencontré sous les formes Le
Thiec dans le Morbihan et Tiec, Le Tiec dans les Côtes-d'Armor. Il
correspond au breton "tieg", équivalent du
terme français "ménager", avec plusieurs sens
possibles (voir Ménager, ci dessus), entre lesquels il est difficile
de choisir.
Peut-être celui qui dirige une exploitation agricole."
Le Tiec
Surtout porté dans les Côtes-d'Armor, le nom se rencontre sous la
forme Le Thiec dans le Morbihan.
Il correspond au breton "tieg", qui désigne
aujourd'hui un exploitant agricole, mais qui a eu au Moyen Âge
divers sens, à peu près similaires à ceux du français
"ménager" (voir Ménager pour plus d'informations).
On notera d'ailleurs que les noms de famille Le Ménager (22) et Le
Ménajour (56) sont sans doute des formes francisées de Le Tiec.
|
|
GMP |
LE MESTRE |
(4) |
56 |
de [mestr] "maître".
|
|
GMP |
LE MOIGN
LE MOIGNIC
LE MOIGNO
LE MOING
LE MOINGO |
(2)
(1)
(2)
(6)
(1) |
56 |
de [mogn] "manchot", (emprunt au vieux
français moign, "mutilé").
(voir LE MANCQ, ci-dessus)
|
24700 |
GMP |
LE MOULINER |
(2) |
56 |
|
|
GMP |
LE MOULLEC |
(2) |
56 |
nom d'animal en breton [moullek] : 1- "pluvier",
2- "tacaud",
|
|
GMP |
LE NOUËN
|
|
56 |
nom d'animal en breton [an oan] : "l'agneau".
|
|
GMP |
LE NÉZET |
(5) |
56 |
Le Nézet : Nom porté dans le Morbihan. Voir
Nezet pour le sens. Nezet, Nézet : Porté en Bretagne (29,
56), correspond au breton [an aeset] (= celui qui
est aisé, le riche). |
|
GMP |
LE NOZAHIC |
(2) |
56 |
Ozac'h, Lorac'h, Le Nozach (article breton n
résiduel agglutiné). Lozarc'h, Lozac, Losac, Losach ;
Autres variantes : Nozeac'h, Le Nozerch, Le Nozer, Le
Noach, Le Noa;
Diminutif : Nozahic,
; , "chef de famille, mari".
|
|
GMP |
LE NY |
(3) |
56 |
Ny (Le), Nys (Le), Leny : "neveu".
|
23200 |
GMP |
LE PADANT
|
(2) |
56 |
|
|
GMP |
LE PADELLEC |
(2) |
56 |
|
|
GMP |
LE PAILLARD |
|
56 |
Nom fréquent dans de nombreuses régions françaises, c'est dans
la Mayenne qu'il est le plus répandu. Plusieurs interprétations
possibles : soit celui qui bat la paille des céréales dans la
grange, soit celui qui vit misérablement, ou encore celui qui
se
livre à des rapines (le sens de débauché est plus tardif).
|
|
GMP |
LE
PEN |
(2) |
56 |
Penn (Le), Pen (Le), Le Penne [penn], "tête,
sommet, chef, extrémité",
|
|
GMP |
LE
PENVEN |
(2) |
56 |
Penven (Le), Penguen [penn + gwen], "tête
blanche",
|
23200
23260 |
GMP |
LE PERSON
LE PERSONNIC |
(1)
(2) |
56 |
Person (Le) ; "curé, recteur de la paroisse",
diminutif : Le Personnic.
Personne
Patronyme notamment porté dans la Dordogne et la Corrèze, ainsi
que dans la Somme.
Le nom "personne" désignait au Moyen Âge un
ecclésiastique, notamment le titulaire d'un bénéfice (sens
conservé dans l'anglais "parson"). C'est sans doute le sens
qu'il faut donner au nom de famille.
Variante bretonne : Person
(29).
Forme savoyarde : Personnaz.
On trouve aussi dans le Nord
les formes Persoone, Persoons.
Diminutifs : Personnat, Personat
(18, 03, 72), qui peuvent aussi désigner une terre appartenant à
l'église, Personnet (10, 88), Personneau (16), Personnic
(22, 56).
Double diminutif : Personnettaz (73)."
|
|
GPP |
LE PICQ |
(2) |
77 |
|
|
GMP |
LE
PIPPEC |
(1) |
56 |
|
|
GPP |
LE
PITON |
|
55 |
|
|
GPP |
LE POIVRE |
(2) |
77 |
Lepoivre
Relativement fréquent dans le Nord-Pas-de-Calais, ce
patronyme désigne un marchand de poivre, sans doute
de façon plus générale un marchand d'épices.
|
14100 |
GMP |
LE
POSTEC |
(1) |
56 |
Postec (Le), "solide" [post], "pilier, poteau".
Variante : Postic.
|
|
GMP |
LE
PRIOL |
(3) |
56 |
Priol (Le), Le Priole, [priol], "prêtre",
|
|
GMP |
LE RÉAUT |
(1) |
56 |
|
24800 |
GMP |
LE RÉOUR |
(2) |
56 |
Surtout porté dans le Morbihan, c'est un nom de sens incertain.
Albert Deshayes y voit un éventuel "reizhour" désignant,
tout comme "reizher", celui qui met en ordre, qui
règle, un législateur ou un correcteur.
|
28700 |
GMP |
LE ROUX
LE ROUZO |
(1)
(9) |
56 |
Roux (Le), Leroux, "roux" emprunt au
français.
Diminutifs : Rousic (Le), Rouzic (Le),
Rouzo (Le).
|
|
GMP |
LE
ROY |
|
56 |
|
|
GMP |
LE
RUBELLER |
(4) |
56 |
|
|
GMP |
LE
RUYET |
(6) |
56 |
Porté dans le Morbihan, devrait correspondre à l'adjectif "ruz" (vannetais
"ru") = rouge.
A. Deshayes y voit le participe passé du verbe "ruziañ" = rougir.
|
|
|
LE SAINT
|
|
|
|
|
GMP |
LE SAUX |
(2) |
56 |
nom relatif à la région ou pays d'origine : "Saxons,
Anglais". Le mot [saoz] signifie aussi "bègue".
|
|
GMP |
LE SERGENT |
(1) |
56 |
Sergent
Désigne bien sûr un sergent (latin
servientem = celui qui est au service), mot qui a souvent au
moyen âge le sens de serviteur.
Ce n'est que tardivement qu'il désignera un homme d'armes ou un
officier de justice.
C'est dans le Nord-Pas-de-Calais que le nom est le plus répandu.
Variantes : Sergeant, Sergant.
|
|
GMP |
LE
STRAT |
(8) |
56 |
Le Strat : "fond d'une vallée".
Diminutif : Stradic.
|
|
GMP |
LE TALLEC
|
(5) |
56 |
nom relatif aux qualités, défauts : "qui a le front large".
|
|
GMP |
LE TARNEC |
(4) |
56 |
Le nom est porté dans le Morbihan,
et son sens n'est pas d'une grande clarté.
Albert Deshayes
(Dictionnaire des noms de famille bretons) le rattache au verbe
tarniñ (= essuyer).
On pourra penser aussi à un diminutif
de Le Tern, qui lui non plus n'est pas très clair
(peut-être un toponyme avec le sens de borne, limite),
et dont Le Ternuec (56) semble un dérivé.
|
|
GMP |
LE TEUFF |
(2) |
56 |
Porté en Bretagne (56, 29), c'est un sobriquet désignant une
personne grosse (sens de l'adjectif breton "tev").
Variantes : Le Théo, Le Théof, Le Théoff, Le Théon, Le
Theuf, Le Theuff.
La plupart de ces formes existent aussi sans article.
|
|
GMP |
LE TILY |
(5) |
56 |
voir ci-dessus : LE
DILY.
|
|
GMP |
LE TOCQUIN |
(2) |
56 |
|
|
GMP |
LE TOHIC |
(5) |
56 |
nom relatif aux qualités, défauts, diminutif de {toc'h] : : "invalide, sans
force".
|
|
GMP |
LE TONQUÈZE |
(1) |
56 |
|
|
GMP |
LE TORIVELEC |
(1) |
56 |
Torrec [torek], "ventru, pansu",
variantes : Thoreuc, Toreg; Toriellec,
Torivellec, [teurek, teurellek],
|
|
GMP |
LE TORTOREC |
(2) |
56 |
Nom breton porté dans le Morbihan, également écrit Le Tortolec.
Sens incertain. Si on se base sur la seconde forme, il pourrait
s'agir d'un dérivé de "tortell" (= botte de foin, de
paille), peut-être un lieu où on entasse le foin. C'est en
tout cas la solution que semble proposer A. Deshayes."
|
|
GMP |
LE TOUMELIN |
(6) |
56 |
|
|
GMP |
LE TOURMELLEC |
|
56 |
|
|
GMP |
LE TREPEZEC |
(3) |
56 |
|
|
GMP |
LE TUTOUR |
(2) |
56 |
Surtout porté dans le Morbihan, c'est l'équivalent du
français "tuteur" (celui qui a le droit de
tutelle sur un enfant).
|
|
GPM |
LE VERT
|
|
60 |
Levert
Nom surtout porté en Picardie (80, 60).
Variante : Leverd (62, 88).
Sans doute un surnom donné à celui qui est vert,
autrement plein de vigueur.
|
|
|
|
|
|
|
|
M |
|
|
|
 |
|
GMM |
MACHOT |
|
89 |
|
|
GPP |
MAGINOT |
|
55 |
Surtout porté dans la Meuse, c'est un diminutif de
Magin (08, 54), autre forme de Mangin (voir ci_dessous).
Formes voisines, également lorraines : Magineau, Maginel,
Maginelle, Maginet.
Mangin
Diminutif de Demange (= Dominique) très
fréquent en Lorraine (54, 88 notamment).
Diminutifs : Manginat, Manginot.
|
|
GPP |
MAHÉAS |
(1) |
91 |
forme bretonnisée du prénom Mathias.
|
|
GMP
&
GPP |
MAHO |
(2)
&
(1) |
56
&
77 |
forme bretonnisée du prénom Mathieu.
|
&
14650 |
GPP |
MAILLET |
(3) |
77 |
Le sens est le même que celui de Maillot (voir ci-après), seul
le suffixe étant différent.
On trouve les Maillet plutôt au nord, et les Maillot plutôt au
sud.
Maillot, Mailhot
Surnom désignant celui qui se sert d'un mail, d'un
maillet (marteau de bois).
Les Maillot sont nombreux dans le Doubs (et à la Réunion), et
les Mailhot se rencontrent surtout dans le Puy-de-Dôme.
|
|
|
MAINDEFOR |
|
|
|
|
GPP |
MAINNEVRET |
(10) |
02 |
|
|
GPM |
MAIRE |
|
70 |
|
|
GMM |
MAITRE |
|
89 |
|
|
GMP |
MALARDÉ |
(1) |
56 |
Nom porté dans le Morbihan (variante : Mallardé).
On trouve aussi Malargé, Mallargé dans les Côtes-d'Armor.
Tous ces noms sont des formes populaires de
Meurlarjez, qui désigne en breton le Mardi
gras.
Le nom de famille Meurlarjé existe aussi dans les Côtes-d'Armor,
tout comme Meulargé.
|
|
GPP |
MALHERBE |
(1) |
91 |
Fréquent dans les Ardennes, rencontré aussi en Normandie et dans la
Sarthe, désigne celui qui est originaire d'une localité ainsi
appelée, nom porté par de très nombreux hameaux.
Sens du toponyme : lieu où l'herbe est mauvaise.
Variante : Malherbes.
|
12600 |
GPP |
MALLIER |
(2) |
28 |
Malleron
Nom porté dans le Cher, dont le sens est incertain. Il
pourrait s'agir, comme Malleret, d'un toponyme
désignant un lieu planté de pommiers (latin
malus).
M.T. Morlet en fait pour sa part un diminutif de
Mallier
(au moyen âge, nom donné au cheval de poste, et sans
doute à celui qui conduisait une voiture transportant malles
et bagages).
|
12470 |
GPM |
MAN |
(2) |
72 |
|
|
GMM |
MANSET |
(1) |
89 |
|
|
GPM
&
GPP
&
GPM |
MARCHAND
&
MARCHANT
&
MARCHANT |
(1)
&
(1)
&
(1) |
59
&
02
&
Bel |
Marchand
Très fréquent dans toute la France, ce nom désigne évidemment un
marchand.
Origine : le latin mercatus (marché)
a sans doute donné le verbe *mercatare, dont le participe
présent *mercatantem est devenu marcheant, puis
marchand.
La variante
Marchant
est assez courante dans le Nord et les départements voisins.
|
|
GPM
&
GPP |
MARESCHAL
&
MARESCHALLE |
(1)
&
(2) |
70
&
02 |
Marécaille
Nom porté dans le Nord et en Belgique.
Il s'agit d'une variante picarde (ou
wallonne) de Maréchal, qui désigne le
maréchal-ferrant (sens attesté dès le XIe siècle).
Variantes : Marécalle,
Maréchalle.
Ces formes sont sans doute des matronymes (= la femme
du maréchal).
|
|
GMM |
MARIAU |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
MARIN |
(1) |
02 |
Fréquent en Savoie et dans le Var, c'est un ancien nom de
baptême très répandu dans le Sud.
En composition : Marin dit Bertoud, Marin dit Day (73), Marin
dit Vigot (76).
Le nom est également courant en Espagne sous la forme Marín.
À noter aussi les nombreux Marin italiens, presque tous
concentrés en Vénétie.
|
16300 |
GPP |
MARLÈNE |
(1) |
28 |
Nom très rare présent en Gironde, dont les plus anciennes
mentions semblent se situer dans le Lot.
Sens obscur. À envisager éventuellement l'occitan
"marlenc" désignant un terrain marneux.
|
|
GPP |
MARLIER |
(1) |
28 |
|
|
GPP |
MARLOT |
(6) |
02 |
Nom porté en Saône-et-Loire
(également 02, 59). Comme Merlot (62, 89),
c'est un
diminutif de 'merle', surnom donné à celui qui aime
chanter ou siffler.
|
|
GPP |
MARQUIS |
(6) |
28 |
Le nom est surtout porté dans le
Nord-Pas-de-Calais, mais est aussi très courant dans l'Ouest. Il
correspond le plus souvent au titre de marquis (voir Lemarquis
pour une tentative d'explication). Le sens de mare, marécage
(variante de "marchis") est parfois possible dans l'Ouest."
Lemarquis : Surtout porté en Lorraine (88, 54),
fait partie des surnoms liés à un titre de noblesse, dont
l'interprétation est malaisée : celui qui a des allures de
marquis, celui qui est au service d'un marquis ou qui exploite
ses terres, telles sont les interprétations les plus fréquentes.
|
|
GMM |
MARSEILLE |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
MARTIN |
(2)
&
(2) |
91
&
02 |
Le plus populaire des noms de famille, sous ses diverses formes.
Saint Martin, évêque de Tours et partageur de manteaux, qui
évangélisa la Gaule au IVe siècle, fut en effet considéré par
les populations médiévales comme le symbole de la victoire du
christianisme sur les traditions païennes.
Etymologie : latin Martinus (dérivé
du nom du dieu Mars).
|
|
GPM |
MASSART |
(1) |
08 |
|
|
GPP |
MASSELOT |
(3) |
02 |
|
|
GPP |
MASSERON |
(1) |
91 |
Le nom est porté dans l'Orne et les départements voisins, ainsi
que dans l'Indre.
Sens incertain : peut-être un diminutif de "massier"
(sergent, huissier porteur d'une masse).
À noter cependant qu'un hameau s'appelle la Masseron à Vernantes
(49).
|
|
GPP |
MASSON |
(3) |
02 |
Il y a deux possibilités pour ce nom :
1. Une variante de maçon, nom de métier (peu
probable, mais à ne pas éliminer totalement).
2. Un hypocoristique (diminutif affectueux) de
THOMAS. THOMAS > THOMASSON >MASSON (avec aphérèse,
c'est-à-dire suppression de la première syllabe, procédé très
fréquent avec les prénoms).
C'est d'autant plus probable qu'on trouve la même chose dans
d'autres langues, par exemple l'italien : Tommaso > Maso (Masi)
> Masotti, Massotti, Masoni, Massoni etc...).
|
|
GMM |
MATHEY |
(2) |
89 |
Variante de Matthieu portée surtout en Franche-Comté.
On rencontre en Savoie la forme Mathex.
|
|
GMM |
MATIGNON |
(5) |
89 |
Le nom est surtout porté dans le Maine-et-Loire.
Il s'agit au départ d'un toponyme désignant un nom de
domaine, et formé sur le nom de personne Mattinius
(nom latin ou bien latinisation d'un nom
germanique) suivi du suffixe -one(m).
Il existe une ville de ce nom en Bretagne (22), mais plusieurs
lieux-dits français s'appellent aussi (le) Matignon (09, 16, 61,
64).
|
46000
47200 |
GMM |
MAUBARD |
(2) |
89 |
|
|
GMM |
MAUBERT |
(2) |
89 |
|
42600 |
GPP |
MAUBERTHIER |
(1) |
77 |
|
|
GMM |
MAUCLERC |
(2) |
89 |
Surnom donné à un mauvais clerc (voir ci-après).
Le nom est surtout porté dans la Sarthe et la Marne,
départements où l'on trouve l'amusante variante Mauclair.
Autres formes : Mauclercq (Nord), Mauclert (51), Mauclère (02,
51).
Clerc
Le nom désigne en principe un clerc (latin
"clericus"), membre du clergé mais pas forcément prêtre.
En fait, il désigne surtout un lettré.
Le sens actuel de secrétaire (notamment chez un notaire)
apparaît plus tardivement (XVe siècle).
Attention : dans certains cas Clerc peut être une
variante du prénom Clair.
|
47840 |
GMM |
MAULBERT |
(2) |
89 |
|
41850 |
GMM |
MAUNY |
(1) |
89 |
Surtout porté dans la Mayenne et l'Ille-et-Vilaine, désigne
celui qui est originaire d'une localité portant ce nom.
On connaît la commune de Mauny (76), mais le toponyme est
tès fréquent dans l'Ouest tout comme sa variante Maulny
(également nom de famille).
Etymologie incertaine : on rencontre la forme
latine "malum nidum" au XIIIe siècle (=
le mauvais nid), mais il semble s'agir d'une graphie
fantaisiste.
La plus ancienne mention connue concerne un hameau de
l'Indre-et-Loire (commune de Rochecorbon) où le nom s'écrit
Mulnitus au IXe siècle (avant de devenir Malo Nido en 1321).
|
|
GPM |
MAUPROFIT |
(4) |
72 |
|
|
GMM |
MAUROUX |
(3) |
89 |
|
46100
46170 |
GPP |
MAUZON |
(7) |
55 |
|
|
GMM |
MECHIN |
(3) |
89 |
Méchin, Mechin
Nom surtout porté dans le Cher, il correspond à l'ancien
français "meschin", qui désignait soit un jeune
homme, soit un valet, un domestique.
Etymologie : comme l'actuel adjectif "mesquin", le
mot vient de l'arabe "miskîn" (= pauvre).
Variantes : Méchain, Méchein (17, 18).
|
41710 |
GMM |
MEGRET |
(2) |
89 |
Surtout porté en Bretagne (22) et dans le Pas-de-Calais,
c'est un sobriquet, diminutif de l'adjectif
maigre.
|
|
GPP |
MEIGNAN |
(2) |
77 |
Variante de Maignan (= chaudronnier ambulant)
portée dans la Mayenne et les départements voisins.
Formes voisines : Meignant (49, 37), Meignein (10, 88),
Meignen (44, le nom a pu aussi désigner un personnage estropié),
Meignent (37), Meignien (88, 77), Meignin (03, 87).
|
14400
14460 |
GMM |
MELÈNE |
(3) |
89 |
|
|
GMP |
MELO |
(3) |
56 |
Mélo
Porté dans le Morbihan, c'est un ancien nom de personne,
diminutif du vieux-breton "mael" (=
prince).
Le nom Mélou (22) a le même sens.
Le nom Melo existe aussi au Portugal, où il est considéré comme
une variante de "melro" (= merle).
|
|
GPP |
MENAULT |
|
|
Menaud
Voir Minaud (ci-après) pour le sens.
Le nom est surtout porté en Charente-Maritime et en pays gascon.
Variantes : Menault (21), Menaut (40).
Diminutifs : Menautat, Menauthon, Menauton (40, 33),
Menauteau (85).
Minaud
Le nom est surtout porté en Vendée.
Variantes : Minault (79, 86), Minaut (33), Minaux (59),
Mineau, Mineaud (17, 85, 86).
C'est un nom de personne d'origine germanique
formé sur les racines "magin" (= force) et "waldan"
(= gouverner).
|
|
GMM |
MIENNE |
|
89 |
Mien
C'est dans l'Aisne que le nom est le plus répandu, on me signale
aussi sa présence en Charente.
Formes voisines : Miens (59, 58), Mience (59, 62, 02),
Mienne (62, 80).
Sens incertain : peut-être un toponyme (lieu situé au
milieu), à moins qu'il ne s'agisse d'un ancien prénom.
|
|
GPP |
MENU |
(6) |
55 |
Fréquent dans le Nord-Pas-de-Calais, la Marne et l'Aisne,
désigne un homme petit.
Variantes : Menut (43, 87), Menuz (74). Diminutifs :
Menuet (44, 85, 79), Menuey (70), Menuez (88, 55, 54), Menuel,
Menuelle (10) et sans doute Menuteau (17, 72).
|
|
GMM |
MERCIER |
(2) |
89 |
Nom très répandu dans toute la moitié nord de la France, en
particulier dans le Nord-Pas-de-Calais.
Variante occitane : Mercié (31, 81).
Représente un nom de métier, le mercier (latin *merciarius
= boutiquier).
Au moyen-âge, le mercier ne se contente pas de vendre
boutons et autres menus objets, c'est un marchand,
souvent ambulant, vendant un peu de tout.
|
47840
47860 |
GMM |
MEROT |
(9) |
89 |
Nom de famille surtout porté dans le Centre (18, 36, 23).
On le considère comme un diminutif de Maire (voir
Lemaire).
Il faut, du moins dans le Centre, penser aussi à une variante
de Méreau, désignant celui qui est originaire de la
commune de Méreau, dans le Cher.
|
|
GMM |
MESNIL |
(1) |
89 |
Mesnil,
Mesniel
Voir Dumesnil pour le sens.
Ces formes, tout comme la variante Mesnel, se rencontrent en
Normandie. On trouve aussi Maisnil en Picardie.
Dumesnil
Surtout fréquent en Normandie (76, 61), désigne celui qui est
originaire du lieu-dit le Mesnil (= domaine autour
d'une maison, latin mansionilem).
De très nombreuses communes s'appellent le Mesnil (Maisnil,
Ménil), ainsi que d'innombrables hameaux.
Variantes : Dumaisnil (62), Dumeignil (59, 62), Duméniel
(80, 27), Duménil (76, 02), Duminil (80, 62, 59), Dumini (80,
62), Duminy (62).
|
|
GMM |
MESNY |
(1) |
89 |
|
43380 |
GPM
&
GMM |
MEUNIER |
(2)
&
(2) |
41
&
89 |
Nom de métier qui se passe de commentaires (voir aussi
Monier).
On le rencontre beaucoup en Saône-et-Loire.
|
&
41700 |
GPM |
MEUSNIER |
(1) |
08 |
|
|
GPM |
MICHAUX |
(4) |
60 |
Variante ou diminutif de Michel (voir
ci-après) que l'on rencontre surtout dans le Nord-Pas-de-Calais.
Michel, Micheu, Miquel
Formes française et catalane (ou
occitane) du même nom de baptême, qui représente le
nom d'origine biblique mîkha'el
(= celui qui est à l'image de Dieu).
A noter la forme Micheu, à finale vocalisée, qui s'écrivait
parfois Mixeu au XIXe siècle.
|
36000
32000 |
GMM |
MIGNOT |
(1) |
89 |
Nom très courant dans toute la France, notamment en Normandie et
en Auvergne.
C'est un adjectif qui signifie en ancien français
joli, gracieux, aimable.
Matronyme : Mignotte (Bourgogne).
|
|
GMM |
MILLAULT |
(2) |
89 |
Peut-être une autre
orthographe de MILLOT (voir ci-dessous) : même département (89).
|
|
GPP |
MILLET |
(1) |
91 |
Très fréquent en France (18, 86, 71 notamment), c'est dans la
plupart des cas un diminutif du prénom Emile, ou
encore du nom de personne d'origine germanique
Milo (mil = bon, généreux).
Peut aussi évoquer un champ de mil.
Variante occitane : Milhet.
|
|
GMM |
MILLOT |
(8) |
89 |
Diminutif du prénom Emile, ou de Mile (nom
de personne d'origine germanique formé sur la
racine mil = bon, généreux).
C'est en Bourgogne que le patronyme est le plus répandu.
Variantes : Milliot (59, 71), Milhot (Lyonnais).
Autre variante ou matronyme : Millotte (70).
|
42700
47800
47840 |
GPP |
MINEAU |
(5) |
28 |
Mineau, Mineaud,
Nom porté dans l'Ouest (17, 85, 86), c'est une variante
de Menaud, nom de personne d'origine germanique,
Maginwald (magin = force + wald <
waldan = gouverner).
|
|
GPP |
MIRAL |
(2) |
77 |
Lamiral
Nom porté dans la Haute-Marne et le Territoire de Belfort, à
rapprocher de Lamirand (62, 42), Lamiraud, Lamiraut (17),
Lamirault (28, 86, 77), Lamireau (17, 52), Lamirel (55, 88).
Le nom amiral est emprunté à l'arabe 'amîr
(= chef, émir), et désignait en ancien
français le chef suprême d'une armée sarrasine.
C'est donc un sobriquet, difficile à interpréter avec
certitude (comme tous les noms liés à un titre de noblesse, à
une dignité).
|
|
GPP |
MIRGON |
(1) |
55 |
|
|
GMP |
MOCARD |
(1) |
56 |
|
|
GPM |
MONIOT |
(1) |
95 |
Porté notamment en Bourgogne (21) et dans les Vosges, devrait
être un diminutif de Moine, plutôt que de Monier.
On peut aussi penser à un hypocoristique de Simon.
|
|
GPM |
MONTANT |
(1) |
60 |
|
36000 |
GPP |
MORAND |
(1) |
02 |
C'est un ancien nom de baptême, issu du nom de personne
latin Maurandus, formé lui-même sur
Maurus de maurus = noir comme un maure).
Le nom Morand est très répandu en Savoie.
La variante Morant est fréquente dans le
Nord-Pas-de-Calais.
Diminutifs : Morandas, Morandat (01), Morandeau (44, 85,
79, 17), Morandet (21, 71), Morandon (63).
Forme italienne francisée :
Morandy (13, 38).
Autre dérivé : Morandière (17), le domaine ou la ferme de
Morand.
|
|
GMM |
MOREAU |
(2) |
89 |
L'un des noms les plus portés en France.
Correspond au méridional ou au normand Morel, et désigne
celui qui est brun de peau, mais c'est surtout un ancien
prénom (latin Maurellus). Outre la
région parisienne, c'est dans le Nord et dans l'Indre qu'on
trouve le plus de Moreau.
Variantes : Moreaud (16, 71, 69), Moreaux (08, 60).
|
|
GPM |
MORETTE |
(1) |
60 |
|
|
GMM |
MORIN |
(5) |
89 |
Variante de Maurin, fréquente en Normandie, en
Bretagne et en Vendée. Voir Maury.
Maury
Plus qu'aux Maures, il faut ici penser à un nom de baptême,
équivalent catalan de Maurin (issu du
latin Maurinus, dérivé de Maurus).
Saint Maurin fut un martyr du VIe siècle.
Maury peut également être parfois une forme abrégée de
Maurici (= Maurice).
Enfin, dans des cas beaucoup plus rares, on peut envisager une
personne originaire du village de Maury.
|
41800 |
GPP |
MORIZOT |
(2) |
02 |
|
|
GMM |
MORON |
(5) |
89 |
|
41500
41560
48140
48148 |
GMP |
MORVAN |
(4) |
56 |
Nom de personne breton fréquent dans le Finistère.
Mentionné sous la forme Morman dans le cartulaire de Redon, mais
aussi Moruuan en 869, son interprétation est assez malaisée.
Si le premier élément ("mor") signifie "grand"
plutôt que "mer", le second peut être soit "man" (=
pensée, âme), soit, selon Albert Deshayes, le
vieux breton "uuan" (= poussée, assaut).
Variante : Morvant (56). Diminutifs : Morvannic,
Morvannou (29).
|
|
GPP |
MORVILLE |
(2) |
02 |
Surtout porté aujourd'hui dans les départements d'Outre-Mer, le
nom était autrefois localisé dans un vaste secteur allant de la
Moselle à la Picardie.
Il désigne celui qui est originaire de Morville,
nom de nombreuses localités françaises.
Huit communes portent ce nom, sans compter plusieurs hameaux.
Sens du toponyme : le domaine (villa) de Maurus,
nom de personne latin.
|
|
GMM |
MOSSOT |
(2) |
89 |
|
|
GPP |
MOUET |
(2) |
55 |
|
|
GMM |
MOUROUX |
(1) |
89 |
toponyme : nom de
commune en Seine-et-Marne.
|
|
GPP |
MULOT |
(4)
&
(4) |
91
&
02 |
Assez courant dans la moitié nord de la France, c'est dans la
Seine-Maritime que le nom est le plus répandu.
Variante : Mullot.
Peut-être une métaphore lié au rongeur, mais on pensera
surtout à un diminutif de "meule".
|
11000
11800
&
|
GPP |
MURET |
(1) |
45 |
Désigne celui qui est originaire de Muret, toponyme
très fréquent évoquant une petite fortification.
C'est dans l'Isère que le nom est le plus répandu, mais on le
trouve dans de nombreux autres départements.
Trois communes françaises s'appellent Muret (02, 12, 31), ainsi
que de nombreux hameaux.
Pour l'Isère, on peut noter son existence dans les communes
d'Eybens et de Saint-Egrève.
|
|
GMM |
MUSET |
(1) |
89 |
|
41200 |
|
|
|
|
|
|
N |
|
|
|
 |
|
GMP |
NAIZIN
|
(2) |
56 |
Nom de commune du Morbihan :
Naizin,
en breton Nezein.
La première apparition de nom Naizin remonte à 1253, sous la forme
de "Neiden", puis plus tard de "Neidin", "Neizin",
"Neyzin".
Il s'agirait peut être de la forme bretonne du Saint fondateur :
Lezunin ou Luzunin.
Il n'y a cependant aucune confirmation.
(extrait du site
www.naizin.fr).
|
|
GMM |
NASLOT |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
NAVARRE |
(4) |
77 |
Désigne celui qui est originaire de Navarre, région
géographique et ancien royaume qui s'étendait des Pyrénées
jusqu'au cours supérieur de l'Ebre.
Le patronyme est assez fréquent dans tout le Languedoc.
|
|
GMM |
NAVEAU |
(2) |
89 |
|
|
GMP |
NICOL |
(5) |
56 |
Nicolas a pour diminutif Nicolazic.
Hypocoristiques : Nicolazo,
Nicol,
Nicolo, Nicolic, Cola, Colin,
Collin.
|
24800 |
GMP |
NIGNOL |
(6) |
56 |
|
|
GPP |
NIMIER |
(1) |
28 |
Sans doute une variante de Nemier, nom de personne
d'origine germanique, Namhari ou *Nimhari
(neman = prendre + hari = armée).
Nom rencontré dans le Centre-Ouest.
|
12140 |
GPP |
NOËL |
(2) |
55 |
Noël, Noell
Désigne en principe un enfant né pendant la période de Noël.
Peut aussi être en catalan une contraction de Novell (=
nouveau, voir aussi à Nou).
|
|
GPP |
NOISETTE |
(2) |
02 |
Nom porté dans le département du Nord, également présent en
Lorraine.
On peut évidemment penser à la noisette (un éventuel
toponyme désignant un lieu planté de noisetiers ou un
sobriquet), mais il est sans doute plus raisonnable d'en
faire une variante de Noiset, surnom donné à un
personnage querelleur (qui cherche noise).
|
|
GPP |
NOLLEAU |
(1) |
91 |
|
|
GMP |
NOYAL
|
(3) |
56 |
Noyau
Surtout porté dans la Seine-et-Marne, le nom est également
présent depuis plusieurs siècles dans l'Indre-et-Loire et plus
généralement dans le Centre et l'Ouest.
Variantes : Noyaud (16), Noyaux (54), Noyeau (28).
C'est un toponyme (nom de divers hameaux) à rapprocher de
Noyal,
Noyale, Noyalet (56, 35).
Sens probable : terre nouvellement défrichée (latin
"novale", sans doute devenu *"noviale").
À envisager dans certains cas un bois de noyers.
|
|
|
|
|
|
|
|
O |
|
|
|
 |
|
GPM |
OLISLAGER |
(1) |
08 |
|
|
GMP |
OLLICHON
|
(1) |
56 |
|
|
GPP |
ORY
&
OURY |
(1)
&
(1) |
77
&
55 |
Ory
On peut considérer le patronyme comme une variante
de Oury (voir ci-après), mais il faut aussi penser à un
toponyme de la grande banlieue parisienne, Orry-la-Ville
(60), dont pourrait être originaire celui qui porte ce nom.
Oury
Un nom que l'on retrouve à la fois en Bretagne et dans l'Est.
Il s'agit d'un nom de personne d'origine germanique,
Odalric (odal = patrimoine, patrie +
ric = puissant).
|
|
|
|
|
|
|
|
P |
|
|
|
 |
|
GPP |
PACHOT |
(2) |
91 |
|
11140 |
GMP |
PAEN |
(1) |
56 |
Paen
Ou Paën, Le Paen, Péen, Le Péen.
Le nom est originaire du Morbihan.
On hésitera entre une variante de Le Pen (voir ce nom, ci
dessus, ou Pen, ci-dessous) attestée en vannetais pour "peen"
et le sens de païen, solution proposée par Deshayes pour Péen.
|
|
GPP |
PAGET |
(2) |
77 |
Pageot
Porté dans l'Ouest (44, 49, 72), le nom est considéré comme un
diminutif de Page (voir Lepage : ci-après).
Variantes ou formes voisines : Pageau, Pageaud,
Pageault, Pageaut, Pageaux (Ouest, Bourgogne).
Avec un autre suffixe : Paget (Savoie,
Franche-Comté).
Lepage
Surnom donné à un jeune garçon, un valet, sens que
le mot page a conservé jusqu'au XVe siècle.
Vient sans doute du grec paidion (=
garçon).
Variante : Le Page.
|
|
GPP |
PAILLEFROY |
(1) |
28 |
|
12310 |
GMM |
PALICOT |
(3) |
89 |
|
43300 |
GPP |
PANNELIER |
(4) |
02 |
Pennellier, ou Pennier, ou Pagnié
Nom porté en Picardie.
Variante : Pennelier.
Certainement un nom de métier, reste à savoir lequel.
Peut-être un marchand de hardes (ancien français
panel, penaille),
mais M.T. Morlet pense à un vannier (ancien
français panelier).
|
16300
16360
16370 |
GPP |
PAPELART |
(1) |
77 |
|
|
GMM |
PAQUET |
(4) |
89 |
Nom de famille très répandu, rencontré notamment dans le
Nord-Pas-de-Calais et la région lyonnaise.
Plutôt qu'à un porteur de fardeaux ou de fagots, on pensera à un
diminutif de Pâque, nom de baptême féminin ou
masculin fréquent au moyen âge.
Il en est de même pour la variante ou le matronyme
Paquette (25, 88).
|
|
GPP |
PAQUIN |
(7) |
55 |
Fréquent en Lorraine,
c'est un
diminutif de Pasque (= Pâque), nom de baptême féminin
fréquent au moyen âge, et renvoyant à la fête religieuse du même
nom.
|
|
GMM |
PARIGOT |
(4) |
89 |
Surtout porté dans l'Aube et dans l'Yonne, le nom se rencontre
aussi sous la forme Parigaux.
On le rattache généralement à l'ancien français
parigal (= égal, à forces égales), mais le
sens ne me semble pas d'une grande clarté.
Peut-être faut-il envisager plutôt un diminutif du prénom
Pierre?
|
41720
41730 |
GPP |
PARIS |
(5) |
28 |
Nom très fréquent un peu partout, mais qui paraît avoir été
autrefois porté surtout dans les régions de l'Est, de la
Lorraine jusqu'à la Savoie.
On le considère généralement comme un nom de baptême,
issu du latin Patricius, qui correspond à
la forme savante Patrice, mais il pourrait bien
venir en fait du nom grec Pâris.
Il existe en tout cas un saint nommé Paris, qui
s'est illustré en Italie au début du IVe siècle, en tuant un
grand serpent vénéré par les foules superstitieuses, puis en
échappant aux bêtes féroces par lesquelles la population avait
voulu le faire massacrer.
Evidemment, le nom Paris peut aussi parfois désigner celui qui
est originaire de Paris, mais cela semble assez rare.
|
|
GPP |
PARMENTIER |
(3) |
55 |
Nom de métier désignant un tailleur d'habits (parementier
en moyen français).
Très répandu, le nom de famille est notamment porté dans la Somme et
le Nord, ainsi que dans les Vosges.
Variante : Parmantier (51, 55). |
|
GPP |
PASQUE |
(1) |
89 |
voir ci-dessus : PAQUIN
|
|
GPP |
PASQUIER |
(1) |
77 |
Ce nom désigne un pâturage ou un droit de pâture.
Il vient du latin *pascuarium, formé sur le verbe
pascere (= paître).
C'est dans le Maine-et-Loire et en Vendée qu'il est le plus
fréquent, mais on le trouve aussi en Languedoc, ainsi qu'en
Savoie et en Suisse, où il trouve son origine dans le canton de
Fribourg (une commune s'appelle Le Pâquier, elle est contiguë à
celle de Gruyères).
|
|
GMP |
PASSART |
(1) |
56 |
|
|
GMM |
PATRIS |
(1) |
89 |
Assez courant dans le département du Nord et dans l'Est (88,
68), c'est un nom de baptême, équivalent de notre
moderne Patrice (latin Patricius),
popularisé par saint Patrick, évangélisateur de
l'Irlande, dont la tradition veut qu'il ait séjourné en Gaule.
Variante : Patrisse (02).
|
|
GMP |
PAULIC |
(3) |
56 |
Paul, nom de l'un des apôtres, et Paul Aurélien, éponyme
de St-Pol-de-Léon, Lampaul, Mespaul (29), ont donné Paol
(forme parlée de Léon), Pol, Paulo, Polou,
et le diminutif Paulic.
|
|
GPP |
PAVARD |
(2) |
28 |
Fréquent dans la Mayenne, le nom semble avoir désigné celui qui
utilisait un pavard (ou encore pavart, variante
de pavois), en ancien français grand
bouclier ovale ou quadrangulaire, porté par les fantassins
et surtout par les arbalétriers.
|
12160
12166 |
GPP |
PAVION |
(1) |
55 |
Pabion
Nom surtout porté dans l'Ardèche.
On trouve les formes voisines Pabiot et Pabiou dans la Nièvre et
la Haute-Loire, ainsi que les noms
Pavion
et Paviot dans le Centre.
Difficile de se prononcer.
Le dictionnaire de M.T. Morlet fait un rapprochement avec la
pêche pavie (mais le mot est bien tardif et localisé dans le
Sud-Ouest, ce qui rend l'hypothèse peu vraisemblable).
Je n'ai hélas pas grand-chose d'autre à proposer : peut-être un
petit bouclier (diminutif de pavois),
éventuellement une variante de paon (du
latin pavonem) ou de pavot.
|
|
GPP |
PELÉE |
(2) |
78 |
|
|
GPP
&
GMM |
PELLETIER |
(1)
(1)
&
(1) |
02
77
&
89 |
Celui qui fabrique ou vend des peaux, des
fourrures.
Nom très porté dans toute la France, c'est dans la
Saône-et-Loire qu'il est le plus répandu.
|
|
GMP |
PEN |
(1) |
56 |
Penn (Le), Pen (Le), Le Penne [penn], "tête,
sommet, chef, extrémité",
|
|
GMP |
PENVEN |
(1) |
56 |
de [penn] "tête" + [gwen] "blanche".
|
24700 |
GMP |
PENVERN |
(1) |
56 |
de [penn + gwern], "le bout de l'aunaie",
|
|
GPP |
PERCHEREAU |
(1) |
28 |
|
|
GMP |
PERESSE |
(4) |
56 |
nom relatif au prénom Pierre [Per].
|
|
GMM |
PERET |
(2) |
89 |
Peret, Perey
Peret est le plus souvent un toponyme désignant un
lieu planté de poiriers.
On le rencontre notamment en pays occitan, où deux communes
portent ce nom (Hérault, Corrèze).
Le patronyme Perey semble être une variante de
Peret, rencontrée à la fois en Normandie (27) et dans les
Vosges.
Dans les deux cas, il n'est pas interdit de considérer qu'il
puisse s'agir aussi d'un diminutif du prénom Pierre.
|
|
GMM |
PERRAIN |
(1) |
89 |
|
45200 |
GMM |
PERRICHON |
(6) |
89 |
Pirson
Fréquent dans l'Est, c'est un diminutif de Pierre
(à rapprocher, pour la formation, de diminutifs tels que
Perrichon).
|
|
GMP |
PERRON
PERRONO |
(3)
(8) |
56 |
nom relatif au prénom Pierre [Per].
|
25000
25400 |
GMP |
PERSONNIC |
(1) |
56 |
voit ci-dessus :
LE PERSONNIC,
|
|
GMM |
PERTHUISOT |
(1) |
89 |
Pertuis
Porté dans divers départements (19, 24, 53, 38), c'est un
toponyme désignant un passage, nom de nombreuses
localités en France.
Variantes : Pertuit (24), Pertus (30, 07, 17), Pertuy
(57, 54), Pertue, Perthue (53), Perthuis (45), Perthus (17, 30),
Perthuy (44, 45). Dérivés : Pertuet (53), Pertuisel (22, 76),
Pertuiset (74, 22), Pertuisot (60, 71, 89), Pertuisset (35),
Pertuizet (01, 69), Pertusier (25, 89), Pertusot (54), Pertuzon
(59, 76), Pertuzot (21), Perthuison,
Perthuisot.
|
|
GPP |
PESCHARD |
(3) |
28 |
Pechard, Péchard
Nom surtout porté dans le Morbihan et la Sarthe, rencontré aussi
sous la forme
Peschard
(41, 72).
Désigne un pêcheur.
Variante : Péchart (51).
|
11520 |
GMM |
PETIOT |
(3) |
89 |
Le nom est porté dans la Saône-et-Loire (également 42, 43).
Il peut s'agir d'un diminutif de l'adjectif "petit"
.
|
|
GPP
&
GMM |
PETIT |
(1)
(2)
(2)
&
(1) |
45
02
77
&
89 |
Sobriquet désignant un homme petit (éventuellement
aussi le plus jeune de la famille), c'est l'un des cinq
noms de famille les plus portés en France.
Diminutifs : Petitaud (87), Petiteau (44, 85), Petiteaud
(16), Petiteaux (24), Petitet (03, 10, 58), Petiton, Petitou,
Petitout (19, 24), Petitot (21, 51, 70).
|
|
GMP |
PHILIPPE |
(6) |
56 |
nom relatif au prénom.
|
|
GMM |
PICHARD |
(3) |
89 |
Nom rencontré surtout dans le Perche (28).
Semble une variante de pivert, et donc un
sobriquet lié à cet oiseau.
Il existe cependant une autre possibilité, une variante de
pissard, désignant celui qui pisse beaucoup, et donc un
grand buveur. Ce second sens est plutôt picard.
|
41800 |
GMM |
PICHON |
(7) |
89 |
L'un des noms français qui peuvent avoir le plus de sens
différents, tout dépend de la région d'origine. En Picardie,
c'est un poisson, en Auvergne et en Bretagne un pigeon
(en Bretagne on notera aussi les sens de poussin,
oiseau), en Provence un enfant, quelqu'un de petit,
ailleurs un pieu ou une cruche, et je ne suis pas
sûr d'avoir épuisé l'éventail des possibilités.
|
|
GPP |
PICOU |
(2) |
77 |
Surtout porté dans le Rouergue, le nom peut désigner un petit
pic, une petite pioche, mais le sens de "petit"
semble également possible.
|
14480 |
GPP |
PIEDNOIR |
(1) |
28 |
Le nom est porté dans la Mayenne et les départements voisins.
Variantes : Piednoire (72), Piedsnoirs (49).
Difficile d'interpréter ce genre de sobriquet, qui peut
très bien reposer sur une anecdote. La solution la plus simple
est évidemment d'y voir une personne aux pieds sales.
|
|
GPP |
PIERRARD |
(3) |
55 |
Pierard, Piérard
Diminutif de Pierre (suffixe -ard, éventuellement
péjoratif) rencontré surtout dans le département du Nord.
Variantes : Pierart, Pierar, cette dernière forme se
rencontrant en Belgique. Avec deux r :
Pierrard
(08), Pierrart (59).
|
|
GMP |
PIERRE |
(3) |
56 |
L'un des noms de baptême les plus fréquents (latin
Petrus formé sur petra = rocher, pierre).
Il est également fréquent comme patronyme, mais ses
divers diminutifs sont beaucoup plus nombreux.
|
|
GMM |
PIERRET |
(7) |
89 |
Pierrez
Rencontré dans le Haut-Rhin et le département du Nord, c'est un
diminutif du prénom Pierre, variante
de Pierret (02, 57).
|
|
GMM |
PIGEOTTE |
(3) |
89 |
|
43200 |
GPP |
PIGRAIS |
(1) |
28 |
Pigrée
Le nom est porté dans la Loire-Atlantique.
Variante : Pigré.
Formes voisines :
Pigrais,
Pigray (28).
Il paraît s'agir d'un toponyme : un hameau s'appelle
Pigré à Monteneuf (56), un autre Pigray à Souday (41).
Le sens pourrait être celui de lieu boueux.
Un rapprochement avec l'occitan et ancien
français "pigre" (= paresseux) semble à exclure.
|
|
GMM |
PILLAVOINE |
(2) |
89 |
Pilorgé
Nom surtout porté dans la Mayenne.
Variantes : Pilorger, Pilorget, Pilorgeay, Pillorgé,
Pillorger (36, 37, 56), Pillorget (16).
Désigne celui qui pile l'orge.
On trouve de la même façon les noms de famille Pilavoine et
Pillavoine
dans la Nièvre.
|
43300 |
GPP |
PILLEMENT |
(1) |
55 |
|
|
GMP |
PILVEN |
(1) |
56 |
|
|
GMP |
PIOUFFLE |
(1) |
56 |
Le Piouffle
Le nom est porté en Bretagne (56, 22).
Variantes : Le Piouf, Le Piouff, Le Piouffe, Le Pioufle.
Sens obscur. Le seul mot breton qui pourrait à la
limite correspondre est le verbe "poufal" (= souffler,
crâner).
Le dictionnaire de M.T. Morlet envisage pour sa part une racine
onomatopéique "piuff", équivalent de notre "plouf"
(bruit d'un objet tombant à l'eau).
|
|
GMM |
PITIÉ |
(3) |
89 |
|
45000
45600 |
GMP |
POEDRAS |
(4) |
56 |
|
|
GMM |
POIREAU |
(2) |
89 |
Poireau, Poirel
Surnom donné à un marchand de poireaux.
Les Poirel se rencontrent en Lorraine (54, 88).
Quant aux Poireau, on les trouve surtout dans les
Deux-Sèvres et en Vendée.
Variantes : Poiraud, Poirault, Poireaud, Poireault,
Poireaux.
|
|
GPP
&
GPM |
POIRIER
&
POIRRIER |
(3)
&
(1) |
03
&
08 |
Toponyme fréquent das l'Ouest.
Désigne celui qui possède des poiriers ou qui habite
un lieu-dit portant ce nom.
|
14600
&
|
GMM |
POISSON |
(6) |
89 |
Un sobriquet que l'on peut interpréter de multiples
façons.
Soit on a affaire à une métonymie, et le nom désignera un
pêcheur ou un marchand de poissons, soit il s'agit
d'une métaphore, et les significations sont innombrables
: muet comme un poisson, glissant comme un
poisson, les yeux écarquillés comme un poisson etc...
Très porté dans toute la France, le nom est surtout présent vers
la Normandie (76, 72).
|
41200
43400 |
GMM |
POITRAT |
(13) |
89 |
Poitras, Poitrat
Le nom Poitras est rare, difficile à situer géographiquement.
Un peu plus fréquente, la forme
Poitrat
se rencontre surtout dans l'Yonne. Le nom désignerait celui qui
a une forte poitrine, disons plutôt une forte carrure.
Je penserais plutôt à celui qui porte (ou qui fabrique)
une cuirasse, sens attesté au moyen âge
pour poitrine et poitrail (le mot désigne aussi
une partie du harnachement du cheval).
Diminutif : Poitrasson (région lyonnaise).
|
|
GPP |
POLLION |
(2) |
02 |
|
|
GMM |
POMMIER |
(4) |
89 |
Désigne celui qui habite un lieu marqué par la présence
d'un pommier.
Fréquent dans toute la France, le nom se rencontre notamment
dans les Deux-Sèvres, le Loiret, la Savoie et le Dauphiné.
Variantes : Pommiers, Pommiès, Pommiez, Pommé, Pommés,
Pomé, Pomés (Gascogne), Pommié (Rouergue).
|
45600 |
GMM |
PONCEAU |
(4) |
89 |
Le nom est surtout porté dans le Loiret (également 89, 41).
On hésitera entre un diminutif du prénom Ponce
et un petit pont, ce dernier sens étant cependant
le plus probable.
|
|
GPP |
PONIELE |
(1) |
55 |
|
|
GPP |
PONSARD |
(1) |
55 |
Nom surtout porté dans les Ardennes (variante : Ponsart),
rencontré aussi dans l'Ardèche.
C'est un diminutif du nom de baptême Pons,
Ponce (voir Pons).
Double diminutif : Ponsardin (55, 51).
Pons, Ponce
L'un des noms de baptême les plus répandus dans le Midi à
l'époque médiévale.
Il vient du latin Pontius. Saint Pons fut
martyrisé à Cimiez (colline de Nice) au IIIe siècle, et ses
supposées reliques furent quelques siècles plus tard
transportées dans la cathédrale de Saint-Pons, près de Béziers.
La forme Ponce, en Roussillon, est surtout d'origine castillane.
|
|
GPP |
PORCHEVAL |
(2) |
02 |
|
|
GMM |
POTEAU
POTOT |
(2)
(2) |
89 |
|
41100 |
GMP |
POUILLIC |
(1) |
56 |
nom toponymique signifiant : "trou", "mare"..
|
23200 |
GPP |
POUILLON |
(2) |
95 |
Poillion
C'est dans le Pas-de-Calais que le nom a toujours été le plus
répandu, tout comme sa variante Poillon.
Dérivé du mot "poille" (= poule), il
désignait en ancien français un poussin, et
par extension le petit de n'importe quel volatile
ou animal. Les noms
Pouillon
et Pouillion devraient avoir le même sens.
Comme pour tous les noms d'animaux, le surnom est
difficile à interpréter avec précision.
|
|
GPP |
POULLIN |
(1) |
45 |
|
|
GMM |
PRÉAUX |
(2) |
89 |
Désigne celui qui habite un lieu-dit le(s) Préau(x),
un dérivé du mot pré.
C'est dans l'Eure que le nom est le plus répandu.
Variantes ou formes voisines : Préal (76),
Préau (89, 85, 18), Préaud (71, 87), Préault (85, 18).
|
|
GMM |
PRECY |
(2) |
89 |
|
45000
45200 |
GMM |
PREVOST |
(12) |
89 |
Prevost, Prévost, Prévot ou Prévôt
Nom de fonction.
Le prévôt (latin praepositus = préposé)
était au moyen âge un officier de justice
(sens le plus fréquent), ou encore un dignitaire
ecclésiastique.
|
47000
47800 |
GPP |
PREVOSTAL |
(1) |
77 |
|
|
GMM |
PROTAT |
(2) |
89 |
Le nom est fréquent en Bourgogne (89, 71).
C'est un ancien nom de baptême popularisé par saint
Prothade, qui fut évêque de Besançon au début du VIIe
siècle.
Le nom vient du latin Protestatus (celui
qui donne témoignage).
Variantes : Protet, Prothet. Forme italienne : Protesti.
|
41850 |
GMP |
PROUFLE |
|
56 |
Prouff
Le nom est porté dans le Finistère, notamment à Morlaix et dans
les communes voisines.
Variante rare : Prouf.
Il semble correspondre au breton "prouv" (=
preuve, "prouff" dans le Catholicon), mais le sens d'un
tel surnom est bien obscur.
On peut aussi penser au mot "prof" (= offrande, "proff"
dans le Catholicon), sachant que Proff et Prouff sont deux
variantes d'un même nom à Morlaix au début du XVIIe siècle.
|
|
GPP |
PUDEPIECE |
(1) |
02 |
Peudepièce
Porté dans l'Aisne, le nom s'écrit aussi Peudpièce,
Pudepièce,
Pudpièce.
Le mot "pièce" a sans doute ici le sens de champ,
pièce de terre (terme fréquent en Normandie et en
Picardie), et on aurait donc affaire à un toponyme, la "pute
piece", avec le sens de "mauvais champ".
La variante Putepieche est mentionnée à Cuinchy (62) en
1569.
|
|
GMP |
PUREN |
(1) |
56 |
Le nom est porté dans le Morbihan.
Variantes : Purène, Purenne.
Tout comme Purel (54), le nom évoque apparemment le purin
(lieu où existe une fosse à purin ?), sachant cependant que
le sens précis du mot au Moyen Âge n'était pas forcément le même
qu'aujourd'hui.
A noter aussi l'ancien français purain (=
pur, sans tache, unique).
|
|
|
|
|
|
|
|
Q |
|
|
|
 |
|
GMM |
QUIMBRE |
(1) |
89 |
|
|
GPP |
QUINTON |
(3) |
28 |
Le nom est surtout porté dans la Mayenne et les départements
voisins.
À rapprocher de Quentin, Quintin, c'est un dérivé de l'ancien
prénom Quint (latin Quintus, de
"quintus" = cinquième).
Le nom de famille Quinton est également assez répandu en
Angleterre. Selon le dictionnaire de Reaney (A Dictionary of
English Surnames), il peut s'expliquer de trois façons
différentes : soit celui qui est originaire de Quinton, nom de
trois localités anglaises, soit une variante du prénom Quentin
introduite par les Normands, soit enfin celui qui est originaire
d'une localité française appelée Saint-Quentin.
|
|
|
|
|
|
|
|
R |
|
|
|
 |
|
GMM |
RALLU |
(7) |
89 |
|
42000
42700
42710 |
GMP |
RAUT |
(2) |
56 |
Raud, Rault, Raut, provient de Radwald, de
[rad], "conseil", et [wald], "qui
gouverne",
|
25400 |
GPP |
RAVET |
(1) |
28 |
Toponyme qui semble désigner un petit ravin, un
ruisseau.
|
|
GPP
&
GMM |
REGNARD |
(1)
&
(2) |
91
&
21 |
Porté notamment dans l'Yonne et la Somme, c'est un nom de
personne d'origine germanique identique à
Renard (voir ce nom, ci-après).
Variante : Regnart (51, 80).
|
|
GMM |
REGNAULT |
(2) |
89 |
Nom de personne d'origine germanique, Raginwald
(ragin = conseil + wald = gouverner),
qui a donné aussi Renaud, Renault.
Le patronyme est fréquent dans la Manche et dans l'Aube.
Variantes : Regnau (32), Regnaud (25), Regnauld (51, 55),
Regnaux (71), Regneau (45), Regneault (71).
Diminutifs : Regnaudin (62), Regnaudot (21).
|
42710
42720 |
GMM |
REMIJEAN |
(1) |
89 |
|
47000 |
GMM |
RENARD |
(3) |
89 |
Nom de personne d'origine germanique, Raginhard
(ragin = conseil + hard = dur).
Faut-il le rappeler, le nom commun renard est au départ un
prénom, et c'est la popularité du goupil, nommé
Renart dans le célèbre roman médiéval, qui en a fait peu à
peu un nom commun.
|
41500 |
GMM
GPP |
RENAULT
RENAUX |
(1)
(1) |
89
55 |
Renaud, Renault
Nom de personne d'origine germanique, Raginwald
(ragin = conseil + wald = qui gouverne).
Très répandu dans toute la France, Renaud est surtout porté en
Poitou-Charentes et en Vendée.
Les
Renault
sont quant à eux très présents dans l'Ille-et-Vilaine et en
Normandie.
Autres variantes : Renauld (Lorraine), Renaut,
Renaux
(Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie).
Matronyme : Renaude (Calvados).
|
|
GMM |
RENTY |
(1) |
89 |
Ranty
Nom porté en Limousin et en Berry.
Sens obscur. Peut-être une variante de Duranty (voir Duranthie)
par fausse déglutination.
On trouve aussi la forme
Renty,
qui est également portée dans le Nord-Pas-de-Calais avec un tout
autre sens (celui qui est originaire de Renty,
commune du Pas-de-Calais).
|
|
GPM |
REVERT |
(2) |
60 |
|
36200
36260 |
|
|
|
|
|
|
GMM |
REYNE |
(1) |
89 |
|
|
GPP
&
GMM |
RICHARD |
(1)
&
(1) |
28
&
89 |
Ricard, Ricart, Richard
Nom de personne d'origine germanique (ric =
puissant + hard = dur), équivalent de
Richard.
C'est en Provence et dans l'Aveyron que Ricard est le plus
répandu, tandis que Ricart, outre les Pyrénées-Orientales, se
rencontre plutôt en Picardie et en Artois.
Diminutifs : Ricardel (36), Ricardon (23), Ricardou (81).
Formes italiennes : Ricardo, Riccardo, Ricardi, Riccardi
(dérivés : Ricardone, Ricardoni, Riccardelli, Riccardino).
|
12160 |
GPP
&
GMM
|
RIGAULT |
(13)
&
(8) |
91
&
89 |
-
Rigau,
Rigaud, Rigual, Rigal, Rigall, Rigault, Rig
Nom de personne
d'origine germanique, Ricwald (ric =
puissant + waldan = gouverner).
|
&
40000
45000 |
GMM |
RIGOLLAT |
(1) |
89 |
|
41710 |
GMM |
RIGONNEAU |
(1) |
89 |
|
|
GMP |
RIO |
(1) |
56 |
Les noms Rio, Riou, Ryo, Riec, Rien, possède le thème [ri]
"roi".
|
|
GMM |
RIOSSET |
(5) |
89 |
|
|
GPM |
RIQUETTE |
(4) |
60 |
|
36200 |
GMP |
RIVALAIN |
(2) |
56 |
Riwal (VI° siècle), éponyme de Saint-Rivoal (29), existe
sous diverses graphies dont Rivalain, ces noms sont
dérivés de [ri] et [gwall], "valeureux".
|
|
GPP |
RIVIERE |
(1) |
28 |
Le nom désignait donc celui qui habitait près d'une rivière.
|
|
GMP |
RIZIO |
(2) |
56 |
Porté dans le Morbihan et la Loire-Atlantique (variante
ancienne : Risiou), c'est un nom de sens incertain.
En admettant que l'ancien français
ris (= rire, moquerie) ait pénétré en
Bretagne, on pensera au surnom d'un personnage
moqueur.
|
|
GMP
&
GMM |
ROBERT |
(1)
&
(3) |
56
&
89 |
Nom de personne d'origine germanique, Hrodberht
(hrod = gloire + berht = brillant).
Le patronyme est très fréquent dans toute la France
(cinquième au hit-parade français).
Il se rencontre notamment dans la Loire-Atlantique, mais
aujourd'hui c'est à la Réunion qu'il est le plus porté.
Diminutifs : Roberteau (85, 33), Roberteaux (Belgique),
Robertet (71), Roberton (41), Robertou (40).
|
|
GMP |
ROBIC |
(1) |
56 |
Ropars, Ropart, Roparz, Roperth, Ropers, et le diminutif
Robic
sont dérivés de Robert (voir ci-dessus).
|
|
GPP |
ROBIN |
(4) |
91 |
Très fréquent, c'est un diminutif de Robert porté
dans toute la France, mais surtout en Vendée.
Diminutifs : Robinard (35), Robinat (36), Robinaud (17),
Robinault, Robinaut (35), Robinaux, Robineaux(72), Robineau
(49), Robineaud (79), Robinet (08, 55), Robino (56).
Matronymes : Robine (50), Robinette (02).
|
|
GMM |
ROCHET |
(1) |
89 |
Rochette
Le nom est surtout porté dans l'Ardèche et les départements
voisins.
C'est un toponyme, diminutif de Roche,
terme utilisé au Moyen Âge pour désigner une
forteresse construite sur un éperon rocheux.
Le nom désigne donc le plus souvent une petite fortification,
mais le sens de terrain rocailleux est aussi possible,
tout comme pour la forme masculine
Rochet
(Jura, Rhône-Alpes), qui peut être dans certains cas un
diminutif du prénom Roch.
Diminutifs : Rochetaux (37), Rocheteau (85), Rochetin,
Rochetain (42, 43), Rocheton (42).
|
|
GMM |
RODON
RODOT |
(2)
&
(4) |
89 |
Rodot
Le nom est assez courant dans la Saône-et-Loire et dans l'Yonne.
C'est sans doute le diminutif de Rode, Rodon,
nom de personne d'origine germanique (hrod
= gloire).
On trouve d'ailleurs des
Rodon
dans l'Yonne.
|
|
GPP
&
GMM |
ROGER |
(1)
&
(1) |
77
&
89 |
Nom de personne d'origine germanique, Hrodgari
(hrod = gloire + gari = lance).
|
|
GPP |
ROGET |
(1) |
02 |
Très présent en Vallespir (Saint-Laurent de Cerdans), c'est un
diminutif formé sur Roig (voir ce nom).
Roig, Roigt, Roitg
Sobriquet catalan désignant une personne
ayant soit le teint rouge, soit, ce qui est plus
vraisemblable, les cheveux roux (roig = rouge).
|
|
GMP |
ROLLAND |
(1) |
56 |
Roland, Rolland très répandu en Bretagne après la XI°
siècle, de [hrot] "gloire", et [land] "pays".
|
|
GMM |
RONDEAU |
(1) |
89 |
Très répandu dans l'Ouest (85, 44, 72 notamment), c'est en
principe un sobriquet donné à un personnage
rondouillard (mais il peut aussi s'agir d'un toponyme
désignant un terrain rond, ou, en Poitou et en Saintonge,
une rangée de vigne).
Variantes : Rondaud (16), Rondaut (51, 29), Rondeaux (51,
57), Rondel (22, 35).
Diminutifs : Rondelaud (86), Rondelet (18), Rondeleux
(86), Rondelez (59), Rondelot (36, 86).
|
47110 |
GMM |
ROQUET |
(3) |
89 |
Porté dans diverses régions, notamment dans l'Ouest (44, 35) et
dans le Nord, c'est sans doute un toponyme avec le sens
de petit rocher ou petite forteresse (roche
= forteresse bâtie sur le roc).
De nombreux hameaux s'appellent Le Roquet un peu partout en
France.
A envisager aussi un diminutif du prénom Roch.
|
41000
41400 |
GPP |
ROTTIER |
(4) |
28 |
Nom de personne d'origine germanique, Hrothari
(hrod = gloire + hari = armée).
C'est dans la Sarthe que le nom est le plus répandu.
Variantes : Rothier (51), Rotier (80, 49), Rotthier (59),
Rottiers (02).
|
|
GPP |
ROUARD |
(4) |
77 |
Ruart
Le nom est aujourd'hui porté en Guadeloupe.
C'est une autre forme de Ruard (42, 26, 46), lui-même
variante de
Rouard
(88, 13), Rouart (Ile-de-France, Picardie).
Il s'agit d'un nom de personne d'origine germanique,
Hrodhard (hrod = gloire + hard =
dur).
|
14400
14450 |
GMM |
ROUELLE |
(3) |
89 |
Nom surtout porté dans la Manche, où l'on rencontre également la
variante Roualle.
Il est difficile de faire la différence entre ces deux noms et
Rouellé, Rouallé, eux aussi présents dans la Manche.
Dans tous les cas, le nom désigne celui qui est originaire
d'une localité portant ce nom, par exemple les
communes de Rouellé dans l'Orne ou de Rouelles dans la
Seine-Maritime, ainsi que de nombreux hameaux.
|
|
GMM |
ROUET |
(1) |
89 |
Nom fréquent dans l'Indre, ainsi que dans les Deux-Sèvres et en
Vendée.
Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit (le)
Rouet, toponyme fréquent dans le Centre et dans
l'Ouest.
Pour l'Indre, on notera le hameau du Rouet à Poulaines et celui
du Moulin de Rouet à Faverolles.
Signification : peut-être un petit ruisseau ou un
canal (diminutif de ru).
|
|
GPM |
ROUGET |
(4) |
60 |
Fréquent notamment en Bourgogne, c'est un diminutif de
l'adjectif rouge, désignant celui qui a le teint rouge
ou les cheveux roux.
Matronyme : Rougette.
Diminutif : Rougetet.
|
36200 |
GPP
&
GMM |
ROUSSEAU |
(4)
(2)
&
(7) |
28
77
&
89 |
Très répandu, le nom est un diminutif de Roux
(voir ci-après).
On le rencontre surtout dans l'Ouest (85, 44), mais il est
présent dans de nombreuses autres régions, en particulier le
Centre et le Limousin.
Variantes : Roussau (33), Roussaud (16, 87), Roussault
(79), Roussaut (21), Roussaux (79, 80), Rousseaud (87, 17),
Rousseaut (84), Rousseaux (51, 59).
Avec suffixe non vocalisé :
Roussel
(Nord-Pas-de-Calais, Normandie, Bretagne, Languedoc, Lorraine
etc).
|
12100
12130
14127
&
46000
46200
47000
47600 |
GPP |
ROUSSEL |
(2) |
77 |
voir ci-dessus.
|
14480 |
GMM |
ROUX |
(3) |
89 |
Sobriquet désignant celui qui a les cheveux roux,
c'est l'un des noms les plus fréquents en France, notamment dans
les Bouches-du-Rhône et la Drôme.
On peut dans certains cas envisager une variante du
prénom d'origine germanique Raoul (cf. la
ville de Châteauroux).
|
46100 |
GPM |
ROUY |
(6) |
08 |
|
37000
37800
37810 |
GPP |
ROUYER |
(1) |
55 |
Nom lorrain, variante de Royer (voir
ci-dessous).
Royer
Il peut s'agir d'un nom de personne d'origine germanique,
Hrodhari (hrod = gloire + hari =
armée).
Mais, dans certaines régions, c'est aussi un fabricant de
roues (variante de
Rouyer).
C'est dans l'Est que le nom est le plus répandu (54, 52).
|
|
GMP |
ROUZAUT |
(1) |
56 |
Roudot, Rouzaut, Rouzault, du vieux breton [rod],
"don", et [alt], "élevé",
|
|
GMM |
ROY |
(4) |
89 |
Peut venir de France ou de certains pays voisins (Belgique,
Pays-Bas).
Signifie roi.
Pour l'interprétation, voir Rey (voir ci-dessous).
Rey, Reig
Un patronyme qu'il faut considérer plus comme un
sobriquet que comme un titre de noblesse.
En effet, le nom Rey signifie roi, et il est difficile de
penser que les ancêtres de tous ces gens aient été rois, sinon
au cours de fêtes populaires ou dans des sociétés parallèles
(penser au roi de la Cour des Miracles dans N.-D. de Paris).
Le nom peut aussi désigner celui qui exploitait des biens
appartenant au roi, et non au seigneur local.
La répartition géographique du patronyme est très variée : on le
rencontre en pays catalan, mais aussi en Languedoc et en
Provence (12, 13), et c'est dans le Dauphiné et la Savoie qu'il
est le plus répandu.
Il est également présent en Italie (Piémont).
La forme Reig est roussillonnaise (variante : Reigt).
|
43200
43280 |
GMM |
ROYDOT |
(1) |
89 |
|
47200 |
GMM |
ROYNARD |
(1) |
89 |
Porté notamment dans le Maine-et-Loire, le nom peut aussi
s'écrire Roinard.
C'est une variante de Reynard, Renard (voir ce
nom, ci-dessus).
|
|
GPP |
ROYNEAU |
(1) |
91 |
|
|
GPM |
ROZE |
(1) |
08 |
Variante de Rose (voir ci-dessous) surtout portée en
Bourgogne et en Champagne, tandis que la forme avec accent Rozé
se rencontre en Bretagne (35, 56) et devrait être un toponyme
(lieu planté de roses).
Rose
Fréquent en Angleterre, en France et en Allemagne, le nom évoque
la rose et peut être interprété de diverses manières :
celui qui a le teint rose (la meilleure solution en
France), celui qui habite dans un lieu où poussent les roses,
celui dont l'enseigne comporte une rose.
Il peut évidemment s'agir aussi d'un nom de baptême
féminin.
|
|
GMM |
RUINARD |
(13) |
89 |
Essentiellement porté dans l'Yonne, devrait être un nom de
personne germanique, variante de
Roinard (voir Roynard et Renard, voir ci-dessus).
À envisager secondairement un dérivé de l'ancien
français "ruin" = murmure, bruit,
grognement."
|
42600
47100 |
GPP |
RUMIGNI |
(2) |
02 |
|
16300 |
GMP |
RYO |
(2) |
56 |
Les noms Rio, Riou, Ryo, Riec, Rien, possède le thème [ri]
"roi".
|
|
|
|
|
|
|
|
S |
|
|
|
 |
|
GPP |
SAGET |
(1) |
02 |
Outre Paris, le nom est fréquent dans la Nièvre et
l'Ille-et-Vilaine.
C'est un diminutif de Sage (87, 19, 74), surnom
donné à celui qui est instruit, savant, expert
dans son domaine.
Autre solution, aussi bien pour Sage que pour Saget, un
toponyme (nom de nombreux hameaux, notamment en
Haute-Savoie) qui devrait évoquer le saule (sauge
en franco-provençal).
Variante rare : Sajet (89).
|
|
GMM |
SALLEY |
(6) |
89 |
|
41700
41720
41721 |
GPP |
SANDRIN |
(2) |
77 |
Sandri
Nom de famille italien, variante
plurielle de Sandre, Sandro, hypocoristique
d'Alessandro (= Alexandre).
Dérivés : Sandrelli,
Sandrin,
Sandrini, Sandrolini, Sandron, Sandroni, Sandrucci).
|
|
GMM |
SAULTEREAU |
(2) |
89 |
|
|
GPP |
SAVIGNY |
(2) |
77 |
Surtout porté dans l'Eure-et-Loir et dans la Vienne, désigne
celui qui est originaire de Savigny, nom de très
nombreuses communes en France.
Sens du toponyme : le domaine de Sabinius,
nom d'homme latin.
|
|
GPP |
SAVOURÉ |
(8) |
28 |
|
12165
12300
12320
12370 |
GMP |
SCOURZIC |
(8) |
56 |
|
|
GPP |
SEBART |
(1) |
91 |
|
11800 |
GMM |
SEGUIN |
|
89 |
Nom de personne d'origine germanique, Sigwin
(sig = victoire + win = ami).
Le nom est très répandu dans le Bordelais et en Bourgogne.
Variantes : Seghin (62), Segouin (28, 50), Segoin (14).
Diminutifs : Seguineau (44), Seguinaud, Seguineaud (17),
Seguinel (33, 47), Seguinet (45), Seguiniol (33), Seguinot (85).
|
|
GPP |
SEIGNEUR |
(1) |
78 |
Fréquent dans la Somme ainsi que dans le Doubs, on le considère
comme un sobriquet appliqué à celui qui a des allures
de seigneur.
|
|
GPP |
SEIGNEURET |
(1) |
28 |
Surtout présent dans l'Eure-et-Loir et la Sarthe (variante
: Seigneuray), également porté dans la Saône-et-Loire et les
départements voisins, c'est un diminutif de Seigneur
(voir ci-dessus).
Avec d'autres suffixes : Seigneureau (37), Seigneurin
(Poitou-Charentes), Seigneurioux (86).
|
11520 |
GPP |
SELLIER |
(1) |
02 |
Nom de métier : fabricant ou marchand de selles
et autres harnais.
C'est en Picardie et en Normandie que le nom est le plus répandu
(80, 76 surtout).
|
|
GMM |
SEMEINE |
(5) |
89 |
Semaine
Rare, le nom est porté dans l'Aube et dans l'Yonne.
On rencontre la forme Semayne dans la Drôme.
Il semble que ce soit un toponyme, associé le plus
souvent à une source : Source d'en Semaine à Romigny
(51), ruisseau de la Semaine à Celles-sur-Durolle (63), Source
Semaine à Chissey-lès-Mâcon (71).
Un hameau s'appelle la Semaine à Saint-Julien-sur-Sarthe (61).
|
41000
41200
42000 |
GMM |
SENANGE |
(5) |
89 |
|
|
GPP |
SERGENT |
(3) |
91 |
Désigne bien sûr un sergent (latin
servientem = celui qui est au service), mot qui a
souvent au moyen âge le sens de serviteur.
Ce n'est que tardivement qu'il désignera un homme d'armes ou un
officier de justice.
C'est dans le Nord-Pas-de-Calais que le nom est le plus répandu.
Variantes : Sergeant, Sergant.
|
12300 |
GMM |
SERRÉ |
(5) |
89 |
Toponyme désignant une ligne de crête, aussi bien
en haute qu'en moyenne montagne (latin serra
= scie, avec une métaphore facile à comprendre).
Plus particulièrement, en Languedoc et en Catalogne, on désigne
par serre une colline étroite et allongée,
résultant de la fragmentation d'un plateau par des vallées
parallèles.
A noter que Sierra est la forme castillane.
Le nom Serra est également fréquent en Italie.
|
47800 |
GPM |
SÉVENO |
|
56 |
Seveno, Séveno
Variante de Sévenou
(voir ci-dessous) portée dans le Morbihan.
Sevenou
Egalement Sévenou. C'est un patronyme breton,
diminutif de Seven, Séven, qui semble désigner
celui qui est poli.
La racine est le vieux breton seman (= sain,
fort, avenant).
|
|
GPP |
SEVIN |
(2) |
28 |
Ancien nom de baptême, variante de Savin,
Sabin (latin Sabinus). Le nom, sous
se diverses formes, a été porté par plusieurs saints.
L'un d'entre eux est peut-être célèbre dans le Loiret, puisque
beaucoup de Sevin semblent originaires de ce département.
|
|
GPP
&
GMP
&
GMM |
SIMON |
(1)
&
(1)
&
(2) |
91
&
56
&
89 |
L'un des noms de baptême les plus portés dans toute
l'Europe.
Son origine est l'hébreu shim`ôn (=
entendeur).
C'est bien sûr le nom originel de saint Pierre,
ainsi que celui de l'apôtre Simon le Zélote (ou le
Cananéen), qui aurait été crucifié en Perse.
|
&
42700 |
GMM |
SIMONET |
(4) |
89 |
Simonet, Simonnet, Simonin
Diminutifs formés à partir de Simon.
Les Simonet et les Simonnet, souvent originaires de la
Creuse, sont aussi présents dans les Deux-Sèvres et la
Saône-et-Loire.
Les Simonin sont le plus souvent lorrains (54, 88).
|
47800
47830 |
GPP |
SINQUET |
(1) |
02 |
|
|
GMM |
SIRON |
(3) |
89 |
Le nom est surtout porté dans le Doubs. On le rencontre aussi
dans le Sud-Ouest (47, 24).
Il devrait s'agir d'un nom de personne (prénom)
issu du latin Syrus (originaire de Syrie),
dont Siron serait le cas-régime.
Autres possibilités : un dérivé de sire (=
seigneur) ou un toponyme (deux hameaux s'appellent
Siron, le Siron en Gironde).
|
|
GPP |
SIROU |
(2) |
45 |
Nom porté notamment dans le Loir-et-Cher et les départements
voisins, présent également en Belgique.
Variantes : Siroul, Siroux.
Deux possibilités : soit un nom de personne germanique,
Serulfus (porté par un évêque de Laon mort en 681), soit,
surtout en Belgique, un toponyme (cf. le bois de Siroux à
Seilles, ou encore la localité de Céroux-Mousty, Cirou en
wallon).
|
|
GMP |
SOHEL |
(3) |
56 |
|
|
GPM |
SOIDE |
(1) |
08 |
|
|
GMM |
SOLAS |
(3) |
89 |
Solaz, Soulas
On peut rattacher ces deux noms à l'ancien français
solas,
solaz (catalan solaç,
castillan solaz) avec le sens d'amusement,
divertissement, fête (latin
solacium = soulagement).
Cependant, il semble préférable dans bien des cas d'y voir un
lieu exposé au soleil, et donc un
toponyme.
Le nom de famille Solaz se rencontre surtout dans l'Isère et le
Vaucluse, mais peut aussi être d'origine espagnole.
Quant à Soulas, c'est un nom assez courant en Languedoc, ainsi
que dans le Centre (36).
|
|
GPP |
SOLLIN |
(4) |
77 |
|
14600
14660 |
GPM |
SORIGNON |
(1) |
08 |
Sorignet
Le nom est porté notamment dans les Charentes.
C'est une variante de Sorinet, diminutif de
Sorin (voir ci-dessous).
Avec un autre suffixe :
Sorignon
(08).
Sorin
On peut le considérer comme une variante de Saurin,
diminutif de Saur (voir Saury :
Vraisemblablement un surnom formé sur l'ancien adjectif "saur",
qui signifie "châtain" (vient du latin tardif
"saurus", avec le même sens) ).
Mais c'est aussi un nom de métier, celui qui effectuait
le saurissage des harengs et autres poissons (cf.
Lachiver, Dictionnaire du monde rural).
|
|
GPP |
SOULLERE |
(2) |
45 |
|
|
GPP |
SOUVIGNY |
(2) |
28 |
|
|
|
|
|
|
|
|
T |
|
|
|
 |
|
GMM |
TAILLEFER |
(5) |
89 |
Nom assez répandu dans le Tarn et dans l'Aude, rencontré aussi
sous la forme Tailhefer.
Variantes : Tailleferd, Taillefert (Marne et Savoie).
On pense en général à un surnom désignant soit un forgeron,
soit peut-être un valeureux combattant (à l'image du
comte Guillaume Taillefer).
Mais il peut aussi s'agir d'un toponyme souvent donné à
des lieux d'où on extrayait le fer.
|
47000
47800 |
GMM |
TAILLET |
(3) |
89 |
|
44360 |
GMP
&
GMM |
TALVAS
&
TALVAT |
(1)
&
(11) |
56
&
89 |
Talvas
Le nom est porté dans le Morbihan et les départements voisins
(35, 53). Variantes ou formes voisines : Talva
(35, 62, 76, 80), Talvat (35), Talvaz (35, 61).
La solution la plus simple est d'y voir l'ancien français
"talevas" (bouclier utilisé par les soldats à
pied pour se protéger des flèches).
A envisager aussi le breton "talfas" (=
trogne).
Il faudrait enfin être sûr qu'il ne s'agit pas d'un toponyme
: ainsi la forme voisine Talvast (14), également écrite
Tallevast, semble renvoyer à un ancien fief bas-normand que je
n'ai pas pu localiser.
Et il y un lieu-dit "Les Talvats" à Cerisiers
(89).
|
&
42500
43000
43300 |
GMP |
TANGUY |
(1) |
56 |
Tanguy est composé de [tan}, "feu", et de [ki], "chien";
sens littéral "chien de feu", surnom donné au
guerrier,
variantes : Tangui, Tingui, Tinguy.
Tangi fut abbé de Saint-Mathieu au VI° siècle.
Le graphie
Tanguy a subi l'influence française.
|
25200 |
GPP |
TARTINEL |
(2) |
55 |
|
13700
13740 |
GPP |
TAUVIN |
(2) |
45 |
|
12136 |
GPP |
TESTARD |
(2) |
28 |
Tétard
Nom rencontré dans l'Ouest.
C'est un dérivé de tête, sobriquet s'appliquant
sans doute à une personne têtue.
Autre possibilité : celui qui a une grosse tête.
La variante Tétart, Tetart se rencontre en Picardie, de même
que Testart. On trouve aussi beaucoup de Testard dans l'Ardèche.
|
12160 |
GPP |
THELLIER |
(2) |
77 |
Autre forme de Tellier (voir ci-après) portée dans
le Nord-Pas-de-Calais et la Somme.
Variante : Thelliez, Thelier, Thelié, Theliez.
Tellier
Le nom vient de tela (= toile) et désigne celui
qui fabrique ou vend de la toile, autrement
dit un tisserand.
Il est surtout fréquent en Normandie.
|
14122 |
GPP |
THIBAULT |
(1) |
02 |
Nom de personne d'origine germanique, Theodbald
(theod = peuple + bald = audacieux),
très fréquent en France, surtout porté dans la Vienne et dans
l'Indre.
Variantes : Thibau (33), Thibaud (85, 44, 16), Thibaut
(59, 80, 60).
|
|
GPP |
THIERCELIN |
(2) |
45 |
Le patronyme est porté notamment dans le Loiret et la
Seine-et-Marne.
On le rencontre aussi sous la forme Tiercelin (35, 76).
C'était le nom du corbeau dans le Roman de Renart.
Il s'agit certainement d'une variante de Thiesselin
(54, 76), diminutif du nom de personne d'origine
germanique Thiesse (76), rencontré lui-même sous
les formes Thierce, Thierse (67, 76).
La racine est le mot theod (= peuple), et Thiesse
pourrait être lui-même un diminutif de Thierry.
Avec un autre suffixe : Thiercelet, Tiercelet (08, 51).
|
12130
12136 |
GMM |
THIERRIAT |
(8) |
89 |
|
41710
41718
41830 |
GPM |
THIRIET |
(1) |
08 |
Diminutif de Thiry (= Thierry) très courant en
Lorraine (88, 54).
On trouve la forme Thiriez dans le Nord-Pas-de-Calais.
Avec un autre suffixe, on rencontre aussi en Lorraine
(55, 88, 57) la forme Thiriot.
|
37300 |
GPP
&
GMM |
THOMAS |
(1)
(5)
&
(5) |
55
02
&
89 |
Nom de baptême popularisé par l'un des apôtres.
Son origine est un nom hébreu emprunté à
l'araméen t(e)'ôma' (racine t.'.m =
être double), dont la traduction grecque est
Didymos (= jumeau).
C'est l'un des noms de famille les plus répandus en France, les
départements où il est le plus fréquent étant les Vosges et le
Morbihan.
|
&
47200 |
GPP |
TIRRANT |
(1) |
45 |
|
12136 |
GMM |
TOISON |
(1) |
89 |
|
45500 |
GMM |
TOLOISE |
(1) |
89 |
|
47200 |
GPM |
TOURON |
(2) |
08 |
Le nom est fréquent dans la Haute-Loire et la Vienne, ainsi que
dans les Pyrénées-Orientales.
Dans tous les cas, c'est au départ un toponyme, mais deux
explications sont possibles : soit on a affaire à
l'occitan ou au catalan turon,
turón (= petite colline, dérivé de la racine
prélatine tur), soit il s'agit de l'occitan
septentrional toron, variante de
teron (= source, fontaine).
|
37400 |
GMP |
TREHIN |
(12) |
56 |
Le nom de Saint Tréhen existe sous deux graphies :
Tréhin et Tréhein.
Porté dans le Morbihan, c'est un ancien nom de personne dérivé
de "trec'h" (= victoire, victorieux, élevé,
supérieur).
La forme rare Tréhine en est une variante.
Formes voisines : Tréhan, Tréhen."
|
21200
21270
23300
25300
26800 |
GPP |
TREZY |
(5) |
77 |
|
14000
14500 |
GPP |
TRIDON |
(2) |
03 |
On rencontre ce nom dans la Meuse et l'Allier, mais aussi dans
d'autres régions.
Son sens n'est pas très clair. Le dictionnaire de M.T. Morlet en
fait un diminutif de *tride (= grive, du
latin trita), mais rien de bien évident.
|
14600 |
GPP |
TRIPIER |
(1) |
95 |
Le patronyme correspond au métier du même nom,
documenté au XIIIe siècle. On le rencontre dans le Centre et
dans l'Est (03, 51, 21).
|
14124 |
GPP |
TROISVALLETS |
(12) |
77 |
Porté dans l'Île-de-France et dans
la Somme,
le nom s'écrit aussi Troisvalets, Troisvallet, Trois-Valets,
Troivalest.
Il s'agit d'un toponyme (= les trois vallons, le mot "vallet"
étant ici un
diminutif de "val")."
|
10000
14000
14100
14110
14120
14122 |
GMM |
TUNIN |
(1) |
89 |
|
44100 |
|
|
|
|
|
|
U |
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
V |
|
|
|
 |
|
GPM |
VAINQUANT |
(3) |
08 |
|
37000 |
GPP |
VARE |
(1) |
02 |
|
|
GPP |
VARENNE |
(2) |
91 |
Surtout porté dans la Haute-Loire et l'Allier, le nom se
rencontre aussi dans les Deux-Sèvres.
Il désigne celui qui est originaire d'une localité
appelée (la) Varenne, un toponyme très fréquent
qui peut avoir plusieurs sens : dans le Forez, c'est une
terre en friche, ingrate. En Poitou-Charentes, il s'agit au
contraire d'un terrain sablonneux ou alluvial, plutôt
fertile.
Variante : Varennes (03, 86).
|
12600 |
GMM |
VARNET |
(1) |
89 |
|
|
GMM |
VAUDOUX |
(2) |
89 |
|
|
GMM |
VAUNOIS |
(18) |
89 |
|
40000
41000
41100
42000
42500 |
GPP |
VEILLARD |
(3) |
28 |
Surtout répandu dans l'ouest, ce nom peut avoir deux
significations : soit celui qui veille (surnom
pour un garde de nuit ou un fêtard), soit plutôt
une déformation de Vieillard (surnom donné à un
homme vieux).
|
11540
11542 |
GMM |
VERDIER |
(2) |
89 |
Un nom fréquent dans la France méridionale, qui désigne un
verger (latin viridiarium). Voir
Vergès, Verger, ci-dessous.
On le rencontre aussi dans le Nord et en Belgique, où il
correspond au métier de garde forestier (sens attesté en
ancien français en 1200).
|
46100
46180 |
GPP |
VERDUREAU |
(2) |
28 |
|
12100
12140 |
GMM |
VERGER |
(5) |
89 |
Vergès, Vergé, Verger
Nom formé sur un toponyme.
Le latin viridiarium désigne un lieu
abondant en arbres et en plantes, un jardin,
puis plus tard un verger.
On remarque, comme pour Valls, la présence du S final dans la
majorité des cas.
|
43000
43200 |
GPP |
VERMAND |
(1) |
02 |
Possibilité : un dérivé ethnique pour celui qui
est originaire de Vermand ou du Vermandois, dans l'Aisne.
|
15000 |
GMM |
VERON |
(1) |
89 |
Le nom est notamment porté dans l'Aisne et dans la Sarthe.
On le considère parfois comme un surnom donné à celui qui a les
yeux vairons,
mais il s'agit dans la plupart des cas d'un ancien nom de
baptême, popularisé par saint Véron, vénéré à Lembeek
(Belgique) et dans le diocèse de Cambrai. Ce saint obscur serait
un descendant de Charlemagne (source : Dictionnaire des noms de
famille en Belgique romane).
Troisième piste : dans l'Ouest, Véron serait une forme
courte de Véronique (source : Lorédan Larchey).
A noter enfin une quatrième possibilité : le veron (ou
verron) était aussi au Moyen Âge un autre nom du verrat. C'est
peut-être ce dernier sens qui convient le mieux pour le nom
Verron (53, 49, 44), tout en sachant qu'il s'agit parfois d'une
simple variante graphique de Véron.
Diminutifs : Véronneau, Verronneau (85, 17, 49, 86),
Véronnet, Verronet.
|
47260 |
GMM |
VIÉ |
(3) |
89 |
Il peut s'agir d'une variante de Vial, lui-même forme contractée
de Vidal, ou encore d'un nom de personne d'origine
germanique, Wighari (wig = combat +
hari = armée).
Tout dépend de la région où le nom apparaît.
Dans le Sud-Ouest, il faut plutôt penser à un toponyme
ayant le sens de chemin (du latin via).
|
41710 |
GMM |
VIEILLARD |
(1) |
89 |
Patronyme surtout porté en Bourgogne et en Franche-Comté
(71, 25).
On peut certes penser à un surnom donné à un homme vieux, mais,
dans cette région, il semble bien que Vieillard soit
plutôt une variante de Villard (du latin
villare, dérivé de villa, qui a pris le sens de
hameau), et donc un toponyme.
A noter par exemple les hameaux de Mouthier-le-Vieillard à
Poligny (39) et de Vieillard à Jujurieux (01).
|
43270 |
GPP |
VIGNON |
(1) |
02 |
Rencontré notamment dans la Drôme, c'est un des nombreux dérivés
du nom vigne. Donc celui qui habitait le lieu-dit
le Vignon ou qui en était originaire.
|
15780 |
GPP |
VILAIN
&
VILLAIN |
(1)
&
(1) |
77
&
02 |
Vilain, Villain
Une certitude, le nom ne désigne pas quelqu'un de laid.
N'oublions pas qu'il vient du latin villanus
(= habitant de la villa, càd de la ferme, du
domaine).
Que représente-t-il vers le XIIe ou le XIIIe siècle ? Un paysan,
et sans doute un paysan aisé (cf le catalan
pagès), comme le montrent de nombreux exemples extraits des
fabliaux, dont le vilain est l'une des cibles principales. C'est
d'ailleurs les fabliaux qui sont à l'origine du sens moderne. Le
mot a peu à peu désigné un rustre, une personne vile, puis
laide.
|
14400
&
15600 |
GMM |
VILLIERS |
(1) |
89 |
Villers,
Villiers
Désigne celui qui est originaire de l'une des nombreuses
localités portant ce nom.
Pour le sens, voir Vilar, ci-dessous.
Vilar
Nom formé par suffixation sur le latin
villa, et qui désignait en principe une partie du domaine.
A très vite pris le sens de hameau. Donc, celui qui habite le
hameau, ou bien celui qui est originaire de l'un des nombreux
villages portant ce nom.
|
|
GPP |
VINCENT |
(2) |
91 |
Nom de baptême issu du latin vincens
(= qui triomphe).
Saint Vincent aurait été martyrisé en Espagne en 304, lors des
persécutions ordonnées par Dioclétien. Il résista à de nombreux
supplices, dont le plus connu est celui du gril où on tenta de
le faire brûler en ajoutant du sel sur ses plaies. Il ne se
résolut à mourir que lorsqu'on eut décidé de l'étendre sur un
lit douillet.
Variante : Vincens (81, 31).
|
11100 |
GMM |
VIOLETTE |
(1) |
89 |
Correspond au prénom : Violette.
|
47830 |
GPP |
VIRON |
(2) |
77 |
C'est dans la Seine-et-Marne et le Loiret que le nom a toujours
été le plus répandu, ainsi qu'en Belgique. Il est également
présent dans l'Est (68, 90).
Il s'agit sans doute le plus souvent d'un toponyme, de
sens identique à Biron (voir ci-après),
ou encore correspondant au moyen français "viron"
(rond, cercle, pays d'alentour).
Biron
Désigne le plus souvent celui qui est originaire d'une
localité appelée Biron. Trois commune portent ce nom
(17, 24, 64), sans compter une soixantaine de lieux-dits.
Le sens du toponyme est incertain. Peut-être une racine
pré-indo-européenne (vir-) évoquant un
cours d'eau.
|
14660 |
GPP |
VOISIN |
(2) |
77 |
Le nom est fréquent un peu partout en France, à l'exception du
Midi. C'est dans la Saône-et-Loire, la Manche, la Haute-Vienne
et les départements voisins qu'il est le plus répandu.
Dans la plupart des cas, il devrait s'agir d'un toponyme
avec le sens de hameau (latin "vicinus",
dérivé de "vicus").
Le sens de "voisin" est cependant parfois envisageable.
|
14660 |
GPP |
VUAGER |
(1) |
02 |
|
16700 |
GPP |
VUALLET |
(1) |
02 |
|
16200 |
GPM |
VUARIN |
(3) |
08 |
|
37400 |
|
|
|
|
|
|
W |
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Y |
|
|
|
 |
|
GPP |
YVON |
(4) |
91 |
Variante du prénom Yves, en breton (iv=if),
|
11100
11130 |
|
|
|
|
|
|
Z |
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
|
|