Famille RIGAULT
Arbre généalogique
fiche lieu
Languidic (Morbihan - Bretagne)
mise à jour le 31 mars 2025
Code INSEE |
56101 |
Population 1999 | 6489 | Wikipédia |
Code Postal |
56440 |
Superficie (appro) | 109 km2 | site Web de la Ville : www.languidic.fr |
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BERTHO (1), CAILLOSSE (2), CORLAY (2), CORLE (1), CORVEST (1), EVANNO (6), GUERRIN (2), GUILLEMIN (6), GUYOMARCH (1), GUÉGANNO (1), KERAUDRAN (3), KERNEN (11), LE BOBINNEC (1), LE BOUEDEC (4), LE BOUTER (7), LE CALVE (1), LE CARRER (18), LE CHENADEC (1), LE CORNEC (1), LE DEAUT (8), LE DEVENDEC (14), LE FLOCH (7), LE GARREC (4), LE GAUDION (2), LE GOULVEN (5), LE GUEN (5), LE GUEZIREC (1), LE LOUER (5), LE MAGUEREZ (1), LE MANCQ (2), LE PADANT (2), LE ROUZO (10), LE TALLEC (9), LE TOHIC (8), PERRON (4), PHILIPPE (4), RYO (4), SCOURZIC (2), SOHEL (3), TREHIN (2), |
Le territoire de Languidic, qui englobait autrefois le territoire de Brandérion, était primitivement occupé par une zone forestière où s'est érigé, semble-t-il, un établissement monastique, à partir duquel s'est peu à peu opéré le défrichement. La tradition, fait naître Saint Aubin à Languidic en 469. Saint-Aubin est copatron de la paroisse de Languidic. Languidic existe comme paroisse au moins dès le IXème siècle et faisait partie dès cette époque du diocèse de Vannes. La paroisse actuelle de Brandérion a fait partie comme trêve de la paroisse de Languidic jusqu'en 1402. Où se trouve actuellement la ville d'Hennebont, sur la rive gauche du Blavet, il y avait jadis une chapelle dédiée à Saint-Gilles, située tout près d'un village nommé Trémoëc. Cette chapelle et ce village dépendaient à l'origine de la paroisse de Languidic. Le village de Trémoëc fut érigé en paroisse par l'évêque de Vannes, sous le titre de Saint-Gilles-Trémoëc. L'administration en fut confiée au prieur de Sainte-Croix de Lochrist. Cette érection de Saint-Gilles-Trémoëc, maintenant Hennebont, n'eut pas lieu avant le XIIIème siècle. De la paroisse Saint-Gilles-Trémoëc, dépendait comme trêve Saint-Gilles-des-Champs, aujourd'hui paroisse, dont une partie du territoire dépend toujours de la commune de Languidic. En 1377, Saint-Gilles-Hennebont était déjà paroisse distincte de Languidic. La paroisse de Languidic est mentionnée en 1160 dans une charte de Conan IVème siècle (qui confirme les possessions des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem). On y trouve à cette époque une aumônerie (située certainement à Langroéz, près de Lochrist). Il y a eu là, avant la Révolution, un prieuré dépendant de Saint-Gildas de Rhuys, du nom de Sainte-Croix de Lochrist. On ignore la date de sa fondation, mais on peut la rapporter avec vraisemblance au XIIème siècle. Le siège du prieuré était la chapelle de Langroéz. Le prieur de Langroéz était en même temps recteur de Saint-Gilles-Trémoëc. A la mort du prieur Arthur Le Roux, le cardinal Alain de Coëtivy se fit pourvoir du prieuré de Sainte-Croix de Lochrist, et le 1er mars 1453, il obtint du pape Nicolas V l'union provisoire de ce prieuré à l'abbaye Notre-Dame-de-la-Joie (abbaye de la Joye), près d'Hennebont. A cette époque, Jeanne de Coëtivy, soeur du cardinal, était abbesse de l'abbaye Notre-Dame-de-la-Joie et Jean Paris, vicaire perpétuel de Saint-Gilles-Trémoëc. Dès le XIème siècle, il y avait dans le comté de Vannes, sept grands fiefs, appelés encore châtellenies, parmi lesquels, à l'Ouest de Vannes, les châtellenies d'Auray, de Nostang, de Quemenet ou Kemenet-Héboé. Au XIème siècle, Languidic fait partie de la châtellenie de Nostang dont relèvent les fiefs languidiciens de La Vigne, de Spinefort (ou Spinifort) et de La Forêt. Languidic est érigé en commune et chef-lieu de canton en 1790. La commune de Brandérion et la section de Saint-Gilles sont alors annexées au canton de Languidic. Conformément à la loi du 8 pluviôse (28 janvier 1801), le canton de Languidic fut supprimé. On trouve les appellations suivantes : Lankintic ou Lann Kintic (en 1160), Landgendic (en 1264), Languindic et Languendic (en 1310), Languidic (en 1315, en 1327, en 1330, en 1377), Languedic (en 1448, en 1450, en 1464, en 1481, en 1536), Languidic (le 28 septembre 1451), Lenguidic (en 1477). Note 1 : Ce nom, qu'on trouve écrit Lankintic en 1160, Languindic en 1291, se compose du mot Lan territoire, et du mot Kintic, Guindic, Guidic, qui parait être un nom propre. Son territoire, limité au nord et à l'ouest par le cours du Blavet, confine à Quistinic, Lanvaudan, Penquesten et Hennebont ; au sud, il touche à Kervignac, Branderion, Nostang et Landévant ; à l'est, il borne Pluvigner et Baud. Sa superficie est de 10771 hectares, et en y ajoutant les 601 hectares de Branderion, son ancienne trève, on arrive au chiffre fort respectable de 11372 hectares. Les terres labourées comprennent plus de 4000 hectares, mais les landes en occupent presque autant. Le sol présente à la vue des plaines, des coteaux et des monticules ; les petits cours d'eau qui l'arrosent se jettent les uns dans le Blavet, les autres dans la rivière d'Etel. En 1891, sa population est de 7122 habitants. Le bourg, au centre de la paroisse, est à 10 kilomètres d'Hennebont, à 20 de Lorient, et à 43 de Vannes. La période celtique est représentée sur ce territoire par plusieurs monuments. Vers l'est, dans la lande de Kersulan, se trouve une collection de menhirs, rangés sur trois lignes, courant du nord au sud, sur une longueur de 600 à 700 mètres. « La ligne de l'ouest joint celle du milieu par son extrémité nord, et lui est parallèle dans son extrémité sud. La ligne du milieu et celle de l'est ne se réunissent pas, et sont à peu près parallèles dans toute leur longueur. Les trois lignes espacées entre elles d'environ 50 mètres, sont un peu courbes dans le même sens vers leur centre. A leurs extrémités, elles s'arrêtent toutes les trois à des terres labourées, ce qui peut faire supposer qu'elles se prolongeaient autrefois beaucoup plus loin, et qu'elles auront été détruites par le défrichement des landes. Le plus grand nombre de ces pierres sont aujourd'hui renversées ; les plus longues de celles qui sont encore placées verticalement n'ont pas plus de 1 mètre 75 de hauteur. Vers le milieu de la ligne intermédiaire de ce monument, il existe une élévation de terre, qui parait être artificielle ; elle a 24 mètres de longueur, 8 mètres de largeur, et à peu près 1 mètre 50 de hauteur. Dans la même position par rapport à la ligne de l'est, se voit une autre éminence, de dimensions à peu près égales, mais qui avait de plus que la première des pierres debout à ses extrémités ; il n'en reste plus que deux, mais on reconnaît encore la place qu'occupaient les deux autres » (Guyot D. p. 465). Les pierres des alignements de Kersulan portent dans le pays le nom de « soldats de saint Cornely », à cause du voisinage d'une chapelle dédiée à ce saint. C'est exactement comme à Carnac. Au village de Kernec, situé au nord-ouest du bourg, se trouve une butte élevée, composée d'un amas de petites pierres. C'est un vrai cairn, et le nom du village est dérivé de ce mot. Une fouille intelligente pourrait peut-être amener un résultat analogue à celle du mont Saint-Michel de Carnac. Au village de Kerdoret, situé sur les coteaux qui dominent le cours du Blavet, on remarque un menhir engagé dans la clôture d'un champ. Sur la route de Languidic à Baud, se trouve une localité appelée le Menhir, et à côté une autre nommée Pierre-longue. Il est probable que beaucoup d'autres monuments analogues se manifesteront à une étude plus approfondie du territoire. La période romaine est signalée par la voie de Vannes à Hennebont, qui sépare Languidic de Nostang. Dans le passé on a dit trouver des briques à rebord et d'autres vestiges des conquérants, et on en trouvera encore à l'avenir quand on y regardera de près. Saint Aubin naquit, croit-on, à Languidic en 469, d'une famille noble, dont les Spinefort se prétendaient issus. Il quitta son pays, pour se retirer dans le monastère de Cincillant, devint évêque d'Angers en 529, se distingua par sa piété et son zèle à faire des règlements utiles à l'Eglise, et mourut saintement le 1er mars 550, à l'âge de 80 ans (Joseph-Marie Le Mené - 1891).Note 2 : la tradition veut que saint Aubin, évêque d'Angers au VIème siècle, soit issu de la famille de Spinefort et qu'il soit né au château de même nom, près duquel se trouve une fontaine qui lui est consacrée. Mais cette opinion est inacceptable car le château de Spinefort où la tradition place la naissance de Saint-Aubin, a été donné à une famille anglaise pendant la guerre de Cent Ans par le comte Jean de Montfort. Saint-Aubin ne peut être descendant des Spinefort. Il peut cependant être né à l'emplacement même du château de Spinefort qui en 469 portait un autre nom. (extrait de infoBretagne.com). |
Languidic vient de "lann" (ermitage) et " Kintic" (ou Guidic, Guindic, Guédic, Guendic, Quidic ou Quidy, Kinède, Kidig), premier patron de la paroisse. Selon certains auteurs, Saint-Kinède, Kidig ou Kihoèd est né en Armorique de famille royale. D'autres auteurs placent sa naissance au pays de Galles, à Goyr. On peut supposer que Saint Kidig se trouvait à la tête des émigrés qui se sont établis sur le territoire auquel on aurait donné le nom de Languidic. Certains ouvrages stipulent qu'il serait mort en Grande-Bretagne (Pays de Galles) en 529. (extrait de infoBretagne.com).
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* Noms des communes en breton et en gallo : Lexilogos. |