Famille RIGAULT
Arbre généalogique

fiche lieu

Ribemont    (Aisne - Picardie)

mise à jour le 31 mars 2025

Code INSEE

02648

Population 1999 2096  Wikipédia 
Code Postal

02240

Superficie (appro) 27 km2  

*

Noms de famille

Localisation

Histoire

Etymologie

Divers

Noms de Famille

BENIL (4), BENIL (DEBESNIL) (2), BOULOGNE (2), BRAZIER (1), CAGNON (4), DE FRANCE (3), DEGIEUX (5), GAUDIN (13), HAINE (1), LOUVET (3), MARLOT (2), MORIZOT (3), THOMAS (1),

Localisation

 

carte du Département, établie vers 1860

 

Histoire

(extrait de mairieribemont.free.fr )

Histoire de Ribemont
Origine
L'origine de Ribemont est très difficile à apprécier. D'après un ancien manuscrit, Ribemont aurait eu pour fondateur RIBODIUS, ancien capitaine romain.

Le plus ancien document connu, indique que Ribemont était le centre au VIIe siècle de la région des Ribuaires. Mais la fondation de Ribemont doit remonter bien au-delà des francs Ribuaires et Romains. Sa position sur un plateau d'où l'on domine toute la contrée, l'escarpement de la vallée en cet endroit, ont dû faire rechercher la possession de ce lieu, bien avant les Romains et les Ribuaires, par les peuples puissants dénommés Nerviens, Remois et Véromanduens. Selon un essai historique sur la ville de Ribemont et son canton de C. Gomart, une tribu de Véromanduens habitait le pays occupé aujourd'hui par le canton de Ribemont et devait former un oppidum gaulois, lieu de sûreté et de défense contre les invasions des peuples voisins.

En 1784, fut découverte une sépulture où se trouvaient, outre des amas d'ossements humains, des haches polies en silex, des couteaux et d'autres objets en silex, des objets d'ornement. Cette sépulture prouve qu'une tribu existait à cet endroit à un époque intermédiaire entre l'âge de la pierre polie et l'âge du fer, soit 1000 à 1500 ans avant le commencement de notre ère.

La découverte des foyers en 1892, prouve que des gaulois séjournèrent également à Ribemont. Ces foyers en forme d'entonnoir mesuraient près d'un mètre de profondeur, sur deux mètres cinquante de diamètre. Près de ces foyers furent découverts des instruments en silex. Ces foyers contenaient des poteries, des objets et clous en fer, des ossements d'animaux. Les poteries étaient exclusivement gauloises et les ossement provenaient en partie de gros animaux: bœuf, mouton, porc.

En 1880, lors d'importantes constructions, un champ de sépultures franques, de plusieurs centaines de tombes, fut découvert. Une épée, une francisque, des framées, un briquet, des couteaux de fer, des ornements divers, des vases agrémentés de dessins, une fiole de verre incolore ont été recueillis dans les tombes.

Ribemont possédait également un cimetière mérovingien. De nombreuses inhumations, ainsi que du mobilier funéraire du VIIe et VIIIe siècle y ont été trouvés.
 

Le Château
Les successeurs de Charlemagne étaient incapables de se défendre contre les invasions normandes. Les gens se placèrent sous la protection d'un homme riche et puissant qui devint leur protecteur ou seigneur. Il se créa ainsi de petites seigneuries, une autour de chaque château-fort.

D'après le testament de Wistache, de Janvier 1332, la seigneurie de Ribemont était fort étendue. Origny, Regny, Thenelles, Courjumelles, Lucy, Sissy, Chatillon, Mézières, Séry, Pleine-Selve, Parpeville, Villers le sec, Chevresis-Monceau et la Ferté Chevresis étaient situés dans la zone de possession ou d'influence.

Le château de Ribemont était jadis dans le territoire du diocèse de Laon et dépendait du duc de Laonnois. Mais il fut conquis et annexé par les comtes du Vermandois au IXe siècle.

Ribemont devint alors la borne de séparation entre le Laonnois et le Vermandois.

Le château de Ribemont existait déjà au VIIe siècle car Saint Rogogert y est né. Il était très fortifié au IXe siècle. Il sut arrêter Louis de Germanie. Le château de Ribemont paraît avoir été construit plutôt à la suite de la 1ère croisade, qu'auparavant. Le caractère général de son architecture révélait la grande époque féodale, c'est-à-dire le XIIe siècle.

Le château a persisté jusqu'en juillet 1657, date à laquelle il fut assiégé et pris par l'armée des Pays-Bas commandée par le Prince de Condé.

Celui-ci donna l'ordre de démolir les murailles. Petit à petit le château fut détruit et en 1817, on renversa dans les fossés les ruines de la Tour Blanche.

Il ne restait plus rien de l'ancien château-fort des comtes de Ribemont.
 

La Commune
Au XIIe siècle, Ribemont obtint une charte communale lui accordant une certaine autonomie. La commune était alors administrée par un maire (ou "mayeur") assisté d'un certain nombre d'échevins. Ceux-ci étaient soumis à l'élection des habitants chaque année.

La commune avait alors sa propre milice pour la défendre qui s'illustra en particulier à la bataille de Bouvines en Juillet 1214.

De tout temps, les mayeurs de Ribemont ont su défendre avec courage et dignité les intérêts de la commune. Ils ont su s'opposer aux seigneurs comme aux abbés de Saint Nicolas, puissants et avides, quand il s'agissait de revendiquer des droits chèrement acquis. Ils ont résisté aux envahisseurs anglais, espagnols et germains, organisé la résistance et en le payant parfois de leur vie.
 

Les Hommes Célèbres nés à Ribemont

Antoine Nicolas de Caritat de CONDORCET

Nicolas François BLONDEL

Louis Vincent Joseph LEBLOND, comte de Saint HILAIRE

 

Antoine Nicolas de Caritat de CONDORCET

Marie Jean Antoine Nicolas de CARITAT, marquis de Condorcet, naquit à Ribemont le 17 septembre 1743.

Son père mourut un mois plus tard, le 22 octobre 1743. Condorcet fut élevé par sa mère et son oncle évêque de Lisieux.

Il fit ses études au collège des Jésuites de Reims, où il fut remarqué par son assiduité et son goût à l'étude mais également par ses étonnantes dispositions pour les mathématiques.

Il n'avait pas 21 ans lorsqu'il présenta son "Essai sur le calcul intégral" à l'académie des sciences où il entra en 1769. En 1773, il en devint le secrétaire perpétuel.

A partir de cette époque Condorcet se consacre à la partie la plus originale de son oeuvre, la réflexion philosophique, politique et religieuse. Sa préoccupation constante sera l'instruction du peuple, source pour lui de tout progrès aussi bien moral que matériel.

A trente ans, mathématicien déjà célèbre, Condorcet s'engage à la suite de Voltaire, et des encyclopédistes dans le combat du despotisme et de l'intolérance. Bien avant la révolution Condorcet lutte pour le suffrage des femmes, il dénonce les erreurs judiciaires, réclame l'abolition de la peine de mort, de l'esclavage des noirs et du colonialisme. Il propose des projets de réformes politiques, administratives et économiques.

En 1789, il entre à l'assemblée municipale de Paris. En mars 1791, il est nommé commissaire de la trésorerie mais démissionne après la fuite manquée du roi. Elu à l'assemblée législative en Septembre 1791, il est réélu en 1792 à la convention nationale par le département de l'Aisne.

Le 20 avril 1792, il propose son rapport sur l'instruction publique qui fut ajourné, mais dont les grandes lignes seront réalisées un siècle plus tard.

Lors du procès de Louis XVI, il refuse de voter la peine de mort. Il s'oppose à l'arrestation des girondins et son projet de constitution combattu par Robespierre et Saint Just est finalement rejeté. Il critique la nouvelle convention adoptée le 24 juin 1793.

Devenu suspect, il est dénoncé le 8 juillet 1793, par Chabot et la convention décrète son arrestation. Il se réfugie chez Mme Vernet où il restera caché plus de 8 mois et où il rédigera son "Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain".

Mais dès que Condorcet apprend qu'un décret a été publié condamnant à mort toute personne cachant un proscrit, il décide de partir. Après avoir demandé asile chez des amis, il erre dans la campagne et se réfugie dans la carrière de Clamart. Affamé, il échoue dans une auberge à Clamart, où il est arrêté puis emprisonné à Bourg la Reine (Bourg-l'égalité). On le retrouve mort dans son cachot le 29 Mars 1794. Suicide ou épuisement? on ne le saura jamais.

 

Nicolas François BLONDEL

Nicolas François Blondel naquit à Ribemont vers le 10 du mois de juin 1618.

Sous la direction de son père, il étudie les langues anciennes, l'espagnol, l'italien, le portugais et l'allemand. Mais il est surtout attiré par les mathématiques.

Dès 1635, il participe aux opérations militaires qui se déroulèrent durant la guerre de trente ans. En 1640, Richelieu lui confie des missions délicates au Portugal, en Espagne, en Italie. Durant ces missions, il acquiert une grande compétence technique pour tout ce qui touche à la fortification. Richelieu le nomma ensuite sous lieutenant d'une de ses galères "la Cardinale" et il se distingue dans ses nouvelles fonctions.

En 1647, Blondel commande l'artillerie de l'expédition navale qui devait opérer devant Naples, contre la flotte espagnole.

Le 26 Novembre 1652, on lui décerne le brevet de Maréchal des camps. Il abandonne la guerre et se consacre à d'autres activités.

Après un voyage de 3 ans en qualité de gouverneur dans les pays du Nord, l'Allemagne et l'Italie, il est chargé de missions diplomatiques auprès des princes étrangers. Il obtint le brevet de conseiller d'état et fut nommé professeur du grand dauphin fils de Louis XIV.

En 1665, il se consacra à la construction du pont de Saintes et c'est à ce moment qu'il révéla ses dons d'architecte. En 1669, il entra à l'académie des sciences. Et le roi lui donna la direction générale des constructions de tout édifice public à élever dans la Ville de Paris.

C'est sous sa direction que fut dressé le plan de Paris, en 1676, appelé le plan Blondel.

La plus grande oeuvre de Blondel, est sans nul doute, la porte Saint Denis, véritable arc de triomphe par ses dimensions et ses ornementations.

Le 31 décembre 1671, il est nommé directeur et professeur de l'académie royale d'architecture, établie par Colbert.

François Blondel participa également à la construction de la corderie et de l'arsenal de Rochefort, à la décoration du choeur et de la chapelle de la vierge de l'église St Laurent à Paris.

François Blondel mourut le 21 Janvier 1686. Il avait eu deux enfants, l'un devint chartreux, le second abbé commendataire de Thenailles.

 

Louis Vincent Joseph LEBLOND, comte de Saint HILAIRE

Louis Vincent Joseph LEBLOND, comte de Saint Hilaire est né à Ribemont le 4 septembre 1766.

En 1774, Saint Hilaire est volontaire au régiment de Conti et le 13 septembre 1777, il est cadet au régiment de Boufflets-Conti.

Le 16 novembre 1792, il est nommé capitaine définitif par le conseil exécutoire provisoire établi en vertu de la loi du 15 août 1792 qui lui témoigne " une entière confiance dans la valeur, la bonne conduite, le zèle de fidélité à la patrie dont il a donné les preuves dans toutes les occasions" (signé Rolland).

Lieutenant colonel en 1793, il est remarqué par Bonaparte alors qu'il commande l'aile gauche de l'avant garde de l'armée qui fit le siège de Toulon.

Le 13 Juin 1795, le comité de salut public le nomme au grade d'adjudant général, chef de brigade; le 24 décembre 1795, il est nommé général de brigade.

Le 27 décembre 1799, il est nommé au grade de général de division par décision du 1er Consul Bonaparte, "ses services et sa valeur lui donnaient des droits incontestables à ce grade".

Le 2 décembre 1805, a Austerlitz, les divisions de Saint Hilaire et Vandamme contribuent à la victoire en s'emparant des hauteurs de Pratzen, point clé des positions austro-russes.

Le 14 octobre 1806, il se distingue à Iéna et participe à la double victoire sur l'armée prussienne qui est anéantie. En 1808, Saint Hilaire devient commandeur de l'ordre royal de la couronne de fer et gouverneur de Berlin. Et le 13 Mars 1808, un décret impérial lui confère le titre de "comte d'empire".

Le 24 avril 1809, Saint Hilaire commande la 4ème division du 2ème corps de l'armée d'Allemagne. C'est à Essling les 21 et 22 mai, une des batailles les plus terribles du XIXe siècle, que le général Saint Hilaire fut grièvement blessé. Il mourra le 3 Juin 1809 à Vienne.

Son corps ainsi que celui du Maréchal Lannes, duc de Montebello, sera ramené à Paris et inhumé le 6 juillet 1810 dans la crypte du Panthéon.

Le nom du général comte de Saint Hilaire est inscrit au côté sud de l'arc de Triomphe de l'Etoile. Il figure également sur une des seize tables de bronze de la galerie des batailles du Château de Versailles.
 

 

Etymologie

 

 

Divers