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  La Grande Histoire 

mise à jour : 31 décembre 2014

Ou comment mes ancêtres, mes cousins, mes parentés
ont laissé une trace dans l'
Histoire de France

2- le Nouveau Monde : Canada, Amérique  (et ses émigrés)

(en construction)

2-1   Robert NAVARRE

NAVARRE Robert   (1709 - 1791)   accès à la fiche GénéaNet            
     
Sous-gouverneur de Fort-Pontchartrain (Québec), Juge, Notaire Royal,
                                                                                              
débarque au Québec vers 1729,
ancêtre de Hillary CLINTON.

ancêtres communs :
NAVARRE Pierre & POUILLON Perrette (mariés vers 1515) - voir page  
accès à GeneaNet pdf         

Biographie canadienne : http://www.biographi.ca/fr/bio/navarre_robert_4F.html
WikiTree : http://www.wikitree.com/wiki/De_Navarre-22
The City of Detroit  :  http://www.geneanet.org/archives/livres/57298/707

 

  Robert NAVARRE, notaire et subdélégué de l’intendant, né en 1709 à Gressy (dép. de Seine-et-Marne, France), le plus jeune fils d’Antoine-Marie-François de Navarre et de Jeanne Pluyette, il épousa le 10 février 1734 Marie Lothman de Barrois à Détroit, et six de leurs enfants atteignirent l’âge adulte ; décédé le 22 novembre 1791 à Détroit.
  Ancien boursier de la fondation Pluyette au collège des Bons Enfants (de l'ancienne Université de Paris, fondé en 1208), il s'embarqua pour le Québec en 1729.
  Robert Navarre fut envoyé par le gouvernement français comme gouverneur adjoint et notaire royal de Fort Pontchartrain à Détroit (l'embryon de la ville de Detroit dont la création par les français date de 1701)., où il arriva en 1730 pour prendre en charge cette fonction.
  Lors de son mariage (en 1734), il est intendant et notaire royal au fort de Détroit. Il y fut vite juge, receveur des finances et même gouverneur adjoint de Fort Pontchartrain jusqu'à l'investissement par les forces anglaises (en 1760).
  Le 1er mai 1747, il avait reconnu une étendue de terre sur la côte sud-ouest de Detroit, plus tard connue sous le nom de Brevoort Farm (ferme Brevoort) puis sous celui de Navarre Farm (ferme Navarre).
  Après 1760, il ne conserva que le titre de notaire royal et se retira en 1762 à Navarre Farm qu'il exploita.
  C'est l'auteur de la nombreuse descendance Navarre aux USA (dont Hillary Clinton, épouse du Président des USA).

 

Ils se sont mariés à l'église Sainte-Anne, Detroit, Michigan, USA.

CONTRAT DE MARIAGE ENTRE M. Robert NAVARRE ET MISS Marie L'HOTEMONT BARROIS, ETC. (Traduit par Rud. Worch et le Dr F. Krusty, rédacteurs du Michigan Volksfareund, Jackson, MI)

Devant le soussigné, Jacques Pean, écuyer, seigneur de Livandiere, Chevalier de l'Ordre militaire de Saint-Louis, le major de la ville et le gouvernement du Québec, commandant pour le roi dans le Fort Pontchartrain du Détroit Erie, et le Révérend Père Bonaventure, franciscain moine, missionnaire audit poste. Étaient présents Robert Navarre, fils de Marie François Navarre et de Jeanne Pluyette, son père et sa mère, née dans la paroisse de Villeroy, dans le diocèse de Meaux, en France,

Et M. François L'Hotemont, appelé Barrois, et Demoiselle Marie Anne Sauvage, sa femme, résidents de ladite poste à Detroit, qui prévoient pour Marie L'Hotemont-Barrois, leur fille, qui est présent et accepte.

Et le dit Robert Navarrre et Marie L'Hotemont-Barrois, avec l'accord de leurs parents et amis suivants, de la part de ladite Robert Navarre: de ce qui précède dit Esquire Pean, de M. Duburont, commandant en second à Detroit, et de M. Duyveux, de la part de Marie L'Hotemont-Barrois: de son père et de sa mère, de M. et Mme De Roquetaittade, ses grands-parents sur sa mère; côté s, de m. Jospeh Lequin de Laderoute, son oncle, le compte de François Sauvage, sa tante du côté de sa mère, et de Charles Chesne, son oncle, à cause de Catherine Sauvage, sa tante du côté de sa mère, et de ce qui précède Rev Bonaventure, ont promis et promettent de prendre l'autre pour le mari et la femme, par les lois du mariage, et d'avoir le même célébré dès qu'il peut être fait, et que doit être déterminé sur entre eux et leurs parents. Ledit couple est marié en face de Notre Mère, la sainte catholique, apostolique et romaine, et ont tout en commun, des biens personnels, des gains et de l'immobilier, selon la coutume de Paris, qui est suivie dans ce pays, et à laquelle ils réfèrent et se soumettent. Dans le cas où ils doivent vivre ou acquérir des biens dans les pays où la coutume devrait être contraire, ladite future épouse doit être alimenté par ledit futur mari dans la somme de trois mille livres, qui bot être déduits de son douaire convenable.

La partie survivante est dans les deux cas ont préféré la revendication sur la succession de leur avenir propriété commune à la somme de deux mille livres, selon un inventaire à prendre par eux et à une estimation à faire avant la division et sans enchères , ou en argent comptant, au choix de la victime.

Ledit futur mari, avec ses droits et titres actuels et futurs, a dit la future épouse, et ils ont convenu avec l'autre que dans le cas de la pré-décès de l'un d'eux doit arriver sans qu'ils aient des enfants, la part qui ils disposent de ladite propriété commune, et restent bien appartenir à la victime, sans son être obligé de rendre compte de ladite part aux parents ou héritiers de la pré-décédés, ils faisant mutuellement un cadeau en fief simple, en la meilleure forme dans laquelle un don peut être légalement faire, et dans le cas de la dissolution du futur mariage aura lieu, par le décès du futur époux, la future épouse doit avoir le choix d'accepter cette future propriété commune ou de rejet et renoncer à la même, à emporter franche et libre, tout ce qu'elle aura apporté, comme sa dot, ainsi que sa créance privilégiée, avec ses vêtements, linin et d'autres choses pour son utilisation, avec son mobilier et en général tout ce qui sont venus à lui, ou a été laissée, au cours de ladite futur mariage, que ce soit par succession, donation ou autrement. Tout cela doit être réciproque au hsuband avenir, en cas de décès de ladite future épouse, et pour l'exécution de ces cadeaux aLe dit futurs mariés ont fait et constitué le porteur de cette leur procureur, à qui ils ont donné pouvoir pour eux et en leur nom, d'avoir cette donation enregistrée à la Cour royale, à Montréal. Pour cela ait été convenu et stipulé par les mêmes parties, chacune promettant légalement et obligeant et renonçant, et fabriqués et livrés au Fort Pont Chartrain du Détroit, Erie, dans la maison de ladite M. Péan, le dixième jour du mois de Février, 1734, à quel jour ils ont signé, les personnes qui sont ci-après nommés: M. et Mme Barrois et Mme Seguin de Laderoute, ayant déclaré qu'ils ne peuvent pas écrire leurs propres mains, et ayant fait leur marque ordinaire, après ce document avait été lu à eux.


(Signé) Marie L'Hotemont, Robert Navarre, Pean de Livandiere, J. Bte. Laderoute (led), C. Sauvage, Duburont, François Bonaventure, Duyneaux, FL Raimbault.
 

   

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